Histoire d’une Exfiltration

Je bogue dans l’absolu et je viens
Sur ses seins sans soutien logistique

Je blogue et sans blagues
J’invente de sérieuses cochonneries

Un abécédaire enrichi aux protéines
De rapaces sensuels couleur sperme

Aux calvaires numériques je scie
Allumant des brasiers érotiques

Que personne ne fume plus

Ce n’est pas exactement un appel
Ni un flirt mais l’exfiltration totale

Des résidus cramponnés aux draps
À l’excès rendu potable pour un verre

D’eau, quand cela campe de piètres rôles
De bons à rien sur le mauvais coup

Mais ça rampe en masse toutefois
Quand les cloches sonnent

Je vois ma vie que je ne vis plus
Défiler en rétroviseur truqué

Sur l’autoroute du cabotinage
Alors que du reste pour le peu qui subsiste

Je n’en ai alors plus rien à cirer
Mêmes mes meilleures chaussures

Sont pardessus tout
Une ribambelle de trous aérés

Des trous ce qu’il y a de plus noirs
Pour ceux qui voudraient

Absolument tout savoir
Des alvéoles aux contours inversées

Comme la superposition des galaxies
Dans l’échancrure de mon cerveau

Quand il choisit de me servir
De galère travestie en bateau

Allô, allô… Est-ce que quelqu’un m’écoutte?

guimond- 26oct.07 – Montréal

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