L’ennui réussit parfois
Et me fourgue un rythme de sa came
Sur la courbe désormais Richter
Où le soleil ne couche pas
Des armées revenues d’autres amnésies
Dosées sur mesure pourtant
Sur la platine amphétamine
Ma guerre au sommeil continue
Tire et compte un long et lent combat
Sur la cible une étreinte
Que la traque continue à produire
D’innombrables pustules
Partout sur la peau
Comme si encore
J’avais l’age assez tendre
De traverser ce fil ténu
Comme s’il y avait depuis toujours
Un temps pour fuir la dispersion
À l’heure de frayeur grave
Que vivre ce bonheur liquide
Ne procure que
Quelques minutes à la fois
Alors que d’une seconde à la suivante
Les inconscients collectifs
Maraudent aux abords de la mangeoire
De ce cerveau qui n’est plus le mien
Pendant la sieste.
guimond/ Montréal – 27 oct. 07