Nous traversons d’invisibles cloisons
Dans une immense douleur
Qui fait tout de même sourire
En manque urgent de lubrifiant
C’est jaloux que je flanche
À l’infini volcan que ton chaos suppute
Je dois me battre sur chaque front
Pour que chacun de tes moindres désirs
Devienne mon absolue dénonciation
Que le clin d’œil de ta bague m’entube
Jusqu’à mes dernières économies
J’offre mon corps à ta science
Somnolant entre deux miroirs
Où tu n’apparais plus depuis bientôt un an
Et plutôt que de sombrer dans le crime
Je me suis remis à te faire des rimes
Plus muette qu’un rejet catégorique
Dans le désordre d’autant de trahison
Chez les fanfares sous état de choc
J’arrache mes messages inutiles
Au courrier électronique du coeur
Mais jamais sans l’accueil de ta bouche
Allégé par l’érosion sur l’unique photo
Qu’il reste des beaux jours en enfilade
Où rien ne se disait vraiment.