Les ongles du gouvernement interne
Crissent à l’ardoise de ma fenêtre
Alors que cloué sur les chapeaux de roue
J’ai les aiguilles qui s’affolent
C’est écrit sur un précipice
N’allez pas chercher ailleurs
Une flaque d’eau dans un long couloir
Car l’écho des pas dans ce poème
Sont les seuls témoins
Qui marchent encore debout
Pour la rubrique des faits divers
J’ai les nerfs sous écoute
Et je ne réponds plus des incompris
Qui veulent traficoter le sort
À coups de canon scié
Les sévices de service ont la basse cote
Ne menant plus toutes à Babylone
Je reprends chaque matin la route
Avertissez mes successeurs
Que cela ne servirait à rien
De prendre ça personnel
Je suis à la rescousse de lèvres
Trop longtemps mal gardées
Si je frôle de butter des soucoupes
D’allaiter les tête de pus
Dans ma mission au cerveau explosé
C’est que chaque matin la lumière me soudoie
Et que vu l’angle de dérangement du monde
Il faut bien enclencher quelque chose.