Mappemonde Échevelée

Alors jusqu’à présent, si

Jusqu’ici vous m’avez suivis

C’est que nous sommes

Ensembles main dans la main

Sur la pointe de l’iceberg

L’affaire est quasiment dans le sac

Sur la glace que le soleil escamote

Ecartelés tel un manque de ressources

Attaquant au territoire

Qui tourne la tête

Au plus mat que blanc

De la chair tendre de la page

J’y tatoue ma crevaison

Élue par l’ombrage

Avec des cornes sur le scan.

L’AMOUR À LA BAGUETTE

Si l’amour comme le sexe

Au prix de la fausse indifférence

Qu’inspirent les gestes dénudés

Par les demandes sans offres

De pleines pages frôlent

La formation à long terme

En tête de peloton

L’entretien des militants préoccupés

Tels des pavés dans la mare

Leurs conseils pour l’avenir

Évacueront le débat

Sur la question de la curiosité

Jouant le rôle de détective

Dans l’ironie devenue provocante

Aucune permission au sujet

Ne permettrait de sondage.

FAUX DOCUMENTS

Mais si mes faux papiers

Se parachèvent dans un lit déconcerté

De vendanges d’évidences

Ce sera ligoté au sommier

Que j’accompagnerai la négligence

De mes amours de traverse

Rudes comme une pente aride

Pour les genoux les moins fragiles.

LE SPECTRE DES DISPARUES

À chaque pas du casse-tête

Les cas se succèdent

Pour ne pas y succomber

Sans connecter les points

Sur le sentier de la correction

Clamant des appels obscènes

Tendus comme des pièges

La chasse à l’aveuglette

En pleine mouvance des heures

Sur le principe d’égalité

Nous sommes d’accord

Avec les refus d’obtempérer

Présentés sous forme de mémoire

Selon les normes

Des folles recommandations

C’est chacun pour soi

Avec les nerfs en charpie

Sur les niveaux brinquebalants

D’une échelle à la suivante

Pour les comptes à découdre

Avec l’autoportrait grisonnant

Nous tomberons des nues

Sur la pâle route du retour

Comme des propres à rien

Entre les cordes de pluie.

SOUMISSION

Alors que le matin craque

Dans sa sécheresse d’aube

Où les traces de substances

Se juxtaposent parfaitement

Aux motifs du solo de saxo

Quand tout est perdu

À quoi bon la réalité.

SANS AUCUN DOUTE

En fuite de sommeil

Par substances interposées

Nu sous les aiguilles

De la plus tendue vérité

La prophétie désormais sans-abri

Nourrit son propre malheur

Sur le seuil vile

D’indécisions prêtes à bondir

Pour en mettre plein la vue

Toute discrétion assurée

Dans la chatoyante lueur

De l’inconnu vertigineux.

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