Du haut de nos vertiges
Se hisse la soif de la chair
Un escalier spirale
L’architecture des os
Dévore l‘usure
Repense l’érosion
Sous la tourmente
De sève nos veines
Débordent
Nos talismans se prosternent
Une à une coagulent les goutes
À la rencontre de la réalité
Sans l’ombre d’une hésitation
Sans ménager la substance
Lissant la surface convoitée
Le désordre de la terre s’immisce
Au tableau de l’insondable abysse
Pour HUGE et Alain Baschung
Extrait LES ALENTOURS, 1997
Écrits des Forges, Trois-Rivières