Prise deux

Étale sur la grève d’un océan de draps

L’apparition chair d’encre git nue

À l’abri de l’insondable clapotis

Elle tance l’aventure du jour

Feinte abolition

Sa condensation irréfutable

Décante la liqueur de mes pensées

Ses cicatrices autrefois des ailes

Délestent leur chargement exceptionnel

Ses membres se soulagent

Du poids d’enclume de leur passé

Elle se recharge d’aurore naissant

D’un afflux de revirements.


Extrait LES ALENTOURS

1997, Écrits des Forges

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