Plié dans le vent traitre
Seul sourire une armure
Je reviens à mon corps cru
Sous un ciel fâché je hurle
Pour que les courants
Se mêlent à ma voix
Sous la lune enceinte
D’un mois de calamités
Dans le flux continu
De la démence qui frappe
Dans la masse
De mes frères
Transfigurés
Par la folie
Des anges qui nous tombent
Dessus
Comme des passerelles
Vers les immondices du ciel
En habits du dimanche
Quêtant sa pitance
Dans le reflux de caniveau
Jusqu’aux ébats télévangéliques
Prêts à sortir de sous les tapis
Comme des Jesus en poil de chat
Sans feu ni foie
Dans le confort douloureux
Des mauvais choix
Tatoués en bracelets
À la peau du serpent
Qui rentre sans sonner
Dans la pénultième tentation
Celle qui va piocher dru
Jusqu’aux petites heures
De la nuit sous morphine
Avant d’atteindre la base
Pour le plaisir d’une
Amputation.
<±g>
J’aime bien ce poème. Apre et lyrique. Dans un autre état d’esprit ;-), j’avais il y a quelques temps écrit un texte sur les chemins vers la paix
http://leschroniquesdoneiros.blogspot.com/search/label/Episode%2004
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