Languissant morphine mambo
Vers un matin qui dure l’éternité
Détecteur de manque de watts
Capteur de soudaine catastrophe
Caresse-moi en dents-de-scie
Rassemble tous les points sur un seul i
Rebranche mon fil dans le mille
J’ai un gros gros trophée à décrocher
Décapsule-moi l’écorce qui cligne
Le temps de valser une tornade
Caresse-moi en dents-de-scie
Rassemble tous les points sur un seul i
Scie mais scie donc la branche du signe
Tel un singe sniffeur de slack
J’ingurgite la parade annulée
Entre tout ce vide et la clarté
Embrase tout ou redonne moi la vie
Pardonne-moi mes crimes dans ton lit
À la commissure écartelée
De tes lèvres criant Freeze !
Belle comme une parfaite crise
Battant des cils en forme de barreaux
Compresse-moi entre tes replis
Donne une chance à ce vieux mal pris
Shine scintillante étincelle
Faisceau de défoulement aiguisé
Qu’un de mes vers te morde le tibia
Calvaire de prise d’otage filiale
Ligne sur du détonateur en gros
Vienne la peau déchirée sur le dos
Et la vague que tout aspirera
Par le chas du mur de cris
Je crois avec ce texte avoir compris ce que tu appelles Poésie frontale, à savoir une poésie direct et crue, franche et sans limite. Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié ce texte, alors même que j’écris moi-même mais que ce que je fais n’y ressemble en rien. Je suis donc un peu dérouté, mais en bien disons! Si tu jettes un oeil sur mon blog: http://artisteduquotidien.wordpress.com/ , tu constateras effectivement que nous sommes dans deux univers tout à fait différents!! Mais c’est la différence qui enrichit!
A plus!
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Merci du commentaire. Je dirais que ce qui me paraissait comme « dans ta face » dans le passé (je fais de la poésie depuis les années 70) ne m’apparaît plus si frontal aujourd’hui.
Merci aussi pour l’intro sur ton blogue, j’aime beaucoup la simplicité, la limpidité et une manière de naïveté dont tu joues… Surtout sur les chansons. À bientôt !
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poésie chantante très appréciable 🙂
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