EDGAR MORIN Fête ses 100 ans – L’HOMME DU GRAND COMBAT POUR LA VÉRITÉ

Plaçant l’homme au centre de ses préoccupations, sa démarche est anthropologique. En effet, depuis son essai « L’homme et la mort« , paru en 1951, Edgar Morin tient un discours sur la multiplicité des réalités, sur la nécessité de regarder au-delà et entre les disciplines elles-mêmes, une approche intellectuelle qui correspond à son intuition de base selon laquelle le réel est plus riche et vaste que ce que nous connaissons. Cela implique de se décentrer pour chercher à rassembler des éléments de connaissance venant des disciplines les plus variées comme l’histoire, la religion, la connaissance des mythes, la biologie ou encore la psychanalyse. Rien de la nature et des institutions de l’homme ne doit lui être étranger.

Pour cela, il dénonce le phénomène grandissant des experts dans le débat public qui engendre une conception égoïste et réductrice de l’homme, ce qui constitue pour lui une véritable menace pour nos sociétés démocratiques. Décloisonner pour ouvrir le champ des possibles est le seul moyen pour lui de lutter contre les fractures. Et elles sont multiples ! À commencer par les fractures géographiques entre les pays riches et les pays pauvres, mais également à l’intérieur d’un même territoire ou encore entre « une nouvelle classe », celle des sachants autoproclamés qui « empêchent la démocratisation de la connaissance ».

LIEN SUR L’ARTCILE PARU DANS FRANCE-SOIR: https://www.francesoir.fr/culture-livres/lexpert-est-il-une-menace-pour-la-democratie

EDGAR MORIN Homme de Lettres: https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Morin

Le 2 juillet 2015, il fait partie des premiers signataires, avec d’autres personnalités, d’une pétition demandant que la France accueille Edward Snowden et Julian Assange, à la suite de la lettre ouverte de ce dernier au président de la République François Hollande.

Prenant position sur le conflit israélo-palestinien, il considère que « les juifs d’Israël, descendants des victimes d’un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. […] On a peine à imaginer qu’une nation de fugitifs, issue du peuple le plus persécuté de l’histoire de l’humanité […] soit capable de se transformer, en deux générations […] à l’exception d’une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier »26. Le sociologue pense qu’il y a eu, de 2018 à 2020, de fortes interactions entre le déchainement de l’anti-islamisme et la recrudescence de l’ancien antisémitisme, celui-ci étant lié à un nouvel antijudaïsme issu de la politique d’Israël et répandu dans le monde arabe. Toutefois, selon lui, l’accusation d’antisémitisme demeure brandie de façon intempérante et indue par les défenseurs intégristes de la politique colonisatrice israélienne pour toute critique de cette politique[réf. nécessaire]. Ses déclarations au sujet du conflit israélo-palestinien lui ont valu d’être attaqué en justice pour « antisémitisme » par les associations Avocats sans frontières et France-Israël27.

Placing man at the center of his concerns, his approach is anthropological. Indeed, since his essay “Man and Death”, published in 1951, Edgar Morin has been speaking on the multiplicity of realities, on the need to look beyond and between the disciplines themselves, an intellectual approach that corresponds to his basic intuition that the real is richer and larger than what we know. This involves decentering in order to seek to bring together elements of knowledge from the most varied disciplines such as history, religion, knowledge of myths, biology or even psychoanalysis. Nothing of human nature and institutions should be foreign to him.

To do this, he denounces the growing phenomenon of experts in public debate which engenders a selfish and reductive conception of man, which for him constitutes a real threat to our democratic societies. Decompartmentalization to open up the field of possibilities is the only way for him to fight against fractures. And there are many! Starting with the geographical divides between rich and poor countries, but also within the same territory or between « a new class », that of the self-proclaimed scholars who « prevent the democratization of knowledge ».

PHILOSOPHIE

AN ZÉRO – DanleMiel

À LA RÉSISTANCE (EXTRAITS)
« Je résistais
Bien avant
De vous apparaître ici ce soir
Sur cette scène
Je résistais

Je résiste
Et je résisterai
Partout j’entends les gens grommeler

Du mal de leur vie
J’entends:
Ma vie est un long combat
Ouais
c’est ce que tu crois?!

Hé bé s’il y a un combat
Tu as du l’initier

Moi je crois que…
À quoi diable bon?

Je perçois la vie
Comme un éternel
État de grâce

I resisted
I resist
And I will
Resist
(…) »

« Ne vois-tu pas
Le pire et le meilleur
Naviguer la vague
Chaque fois
Que tu prends
Ce cacheton

Qui ne sauvera
Pas cette journée
Commencée si bien

Et dès que ce poison
Cette petite dose
De facilité
Cette illusion
De potentiel
S’écroulera
Comme les piliers
Du Colisée
J’éxagère tu crois?
Cui bono?à
Cui?

Cui bono?
Cui cui
Cui bono?
Armi batteriologiche
Venduto al miglior offerente
A chi giova

L’air est armée
L’eau est armée
La terre est armée
L’espace sera armée
Pourtant chaque jour
Je suis de plus en plus
Désarmé
Désolé d’être désarmé
Les sourires sont armés
Les intentions sont armées
Chaque désir une armée
Et moi souvent désarmé
Le sexe est armé
Tu dis quoi?
La bouffe est armée
Ouais très juste ça
Pourtant nous sommes
Bien plus qu’une armée
Chihuahua dans un corps
De géant
Maintenant
De quel bord
Le vent va-t-il tourner? »

– danleMiel

Il y aura une révolte – Ci sarà una rivolta – There will be a revolt

Les gens peuvent se dire qu’ils n’ont pas vu où en étaient les choses depuis 17 mois, mais ils l’ont fait. Ils ont vu tous les signes le long du chemin. Les signes étaient tous écrits en gros caractères gras, certains d’entre eux en écriture germanique effrayante.Ils lisent :

C’EST LA VOIE VERS LE TOTALITARISME (pardonnez mes coquilles, le temps presse et il est temps de foncer devant, nous prendrons du recul plus tard)Je ne vais pas vous montrer à nouveau tous ces signes.

Des gens comme moi les signalent et les lisent à haute voix depuis 17 mois maintenant. Quiconque connaît l’histoire du totalitarisme, comment il transforme progressivement la société en une monstrueuse image miroir d’elle-même, sait depuis le début ce qu’est le « Nouveau Normal », et nous l’avons crié sur tous les toits.Nous avons vu le Nouveau Normal transformer nos sociétés en dystopies paranoïaques, pathologiques et autoritaires, où les gens doivent maintenant montrer leurs « papiers » pour voir un film ou prendre une tasse de café et afficher publiquement leur conformité idéologique pour entrer dans un supermarché et acheter leur courses.

Nous avons vu le Nouveau Normal transformer la majorité des masses en foules hystériques et ivres de haine qui persécutent ouvertement « les Non vaccinés », les « Untermenschen » officiels de l’idéologie du Nouveau Normal.

Lire la suite de « Il y aura une révolte – Ci sarà una rivolta – There will be a revolt »

PLAY ME/ ON IT feat.: IL CAMALEONTE

Il Camaleonte (Andrew Doyle, Royaume-Uni) et DanleMiel (Daniel Guimond. Québec) se sont connus sur Soundcloud en 2019 quand ils ont commencé à collaborer sur des projets de poésie mise en musique. Voici deux de leurs prestations pour vous!

PLAY ME

« Danse danse la danse des denses
Molles bites et chatonnes
Désengagées
À vos dragées
Question Molière :
« Est-ce que c’est la panse
Qui mène la danse
Ou la France
Qui mène la trance? 
Je répète est-ce
La France est en trance?

Danse danse la danse des denses
En points de démérite
Triangulation cométaire
Backchiche parlemantaire
Un braquage de perruques
Sodomie et trouducs
Danse danse la danse des denses

Terroristes de clarté
Casanovas déglingués
Molles bites
Et chatonnes désengagées
À vos godes
Question Voltaire :
« La guerre
C’est la routine?
Il faut cultiver
Notre jardin
Intérieur?
Antérieur?
C’est le jardin
Ou la guerre
Qui l’a dans les miches? »

Danse danse la danse des denses
Puais ce sont des questions bitch
Danse danse la danse des denses »

Music: IL CAMALEONTE/ @andrew-doyle-32194121
Song: Lyrics, vocals: DanleMiel

#PEAKART #PeakArtists

Devrais-je pèter ou contrepèter

« Si je ne suis pas pour moi,
Qui le sera, et quand » – הלל הזקן
Hillel Hazakem

Ces temps que j’ai tant attendu
Soufflent enfin leur venin sous ma porte
Tout à l’heure il va venter fort fort

Et beaucoup de poux vont se faire emporter
Par la tourmente qui gronde
Les éclairs qui vrillent le ciel

En plâtre lézardé de miel auto-adhésif
Les autres petites abeilles
De la ruche que je squatte

Mènent une bisbille de l’enfer sans climatiseur
Je vois bien que tout aurait du péter
Avant-hier mais je n’étais pas prêt

Pas tout à fait prêt or là
Ça y est, j’ai rechargé le calibre de beats
Acrocheurs et mon catalog instrumental

Buzz de visiteurs curieux
De savoir pourquoi toute cette activité?
Ils tournent autour du poteau de l’écran

Alors que leur laisse rapetisse et
Qu’ils commencent à trouver cela étouffant
Je voudrais pourtant les réconforter

Mais il n’y en pas un pour sauver l’autre
Je vaque donc à mes petites occupations
Saines et constructives

Comme on reconstruirait les Tours
Sur Manhattan en mémoire
De notre ignorance crasse…

DanleMiel, pas Charlie, ni même Charlot!

MONDE: Lire La Controverse de Sion – .pdf


Chers  amis et lecteurs, à force de répéter les mêmes phrases inefficaces pour expliquer autour de moi ma vision singulière du monde… et à plus forte raison depuis que  la plupart me prennent soit pour un fou, soit pour un conspirationniste illuminé, souvent les deux à la fois; je vous invite à lire vous-même l’ouvrage fondamental de Douglas Reed intitulé LA CONTROVERSE DE SION.(Cliquez sur le titre pour le télécharger sur votre ordinateur, n’oubliez pas de le copier dans vos documents).

On ne peut lire cet ouvrage et ne pas en sortir grandi! Choqué certes mais muni de nouvelles défenses dans notre lutte perpétuelle pour la clarté.

Paru originellement  en anglais en 1978 par Dolphin Press Ltd., Durban. Tous droits réservés à l’auteur et ses ayant droits. / Copyright @ Douglas Reed 1985.

LA CONTROVERSE DE SION – Douglas Reed

« Le véritable début de cette affaire prit place un jour de l’an 458 av. J.-C., date que ce récit atteindra au chapitre six. Ce jour-là, l’insignifiante tribu palestinienne de Juda (précédemment désavouée par les Israélites) produisit une doctrine raciste, dont l’effet perturbateur sur les affaires humaines postérieures dépassa peut-être celui des explosifs ou des épidémies. Ce fut le jour où la théorie de la race supérieure fut mise en place en tant que « Loi ».

En ce temps-là, Juda était une petite tribu parmi les peuples sujets du roi de Perse, et ce qu’on connaît aujourd’hui comme « l’Occident » n’était même pas concevable. Maintenant, l’ère chrétienne a presque deux mille ans, et la «civilisation occidentale» qui en est issue est menacée de désintégration.

C’est la doctrine née en Juda il y a 2500 ans qui, de l’opinion de l’auteur, a principalement amené cela. Le procédé, de la cause originelle à l’effet actuel, peut être assez clairement retracé, parce que cette période est pour l’essentiel historiquement vérifiable.La doctrine qu’un groupe de fanatiques produisit ce jour-là s’est
montrée d’un grand pouvoir sur les esprits humains tout au long de ces vingt-cinq siècles ; d’où son exploit destructeur. Pourquoi elle est née à ce moment particulier, ou même jamais, cela rien ne peut l’expliquer. Cela fait partie des plus grands mystères de notre monde, à moins que la théorie comme quoi chaque action produit une réaction égale opposée ne soit valide dans le domaine de la pensée religieuse ; de sorte que l’impulsion qui, en ces temps reculés, lança de nombreux sommes à la recherche d’un Dieu aimant et universel produisit cette contre-idée violente d’une divinité exclusive et vengeresse. »

On y traverse l’histoire comme dans un roman car les faits qui y sont révélés sont parfois si étonnants qu’il est difficile de croire que cela fut aussi simple de berner l’humanité aussi longtemps, de récrire l’histoire et d’infiltrer tous les niveaux des gouvernements y compris la recherche scientifique, car cela a en effet, tout l’air d’une conspiration tirée par les cheveux. Douglas Reed nous démontre toutefois que cela n’a pas été si compliqué que cela, même que si les Sionistes ne l’avaient pas fait, une autre tribue l’aurait certainement entrepris. Bonne lecture!

Ce livre démontre que quand David Bowie chante, ou que les ésotérismes tels que Boris Mouravieff et Gurdjieff nous susurrent à l’oreille que nous sommes nés la tête en bas, ils parlent littéralement de nous au présent et dans tous les cas de figures passées et présentes.

Je voulais faire cet article il y plusieurs années mais aujourd’hui, avec les événements des derniers mois, et ce que je sais qui souffle sous nos portes: IL EST IMPÉRATIF QUE TOUTE PERSONNE DÉSIRANT SE PRÉMUNIR CONTRE LES EFFETS DES CHOSES À VENIR, se plonge dans ce livre clé pour le chercheur de  vérité, et perce le voile du fouillis obscure de monde à l’envers dans lequel nous avons échu!

– DanleMiel, Montréal

 

Le Matin des Mutants

« Depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vie, depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vérité, je n’ai plus confiance en rien de ce monde. Ni en père, ni en mère, je n’ai plus confiance en ce monde. En frères, ni en soeurs, je n’ai plus confiance en ce monde. Pour mon âme seule je cherche, ce qui pour moi vaut tous les mondes et toutes les générations. J’ai retrouvé mon âme – Que sont pour moi tous les Mondes? J’ai retrouvé la Vérité, telle qu’elle se tient aux extrémités des mondes. » – Mani, Grand Livre des Mandéens

Hey toé ma bande hétéroclite
Comme une tache de lumière
Au-dessus du radar du monde « normal »
Bienvenue dans le H1N1, sur la réserve
Pour un Stonecast en sang Indien
Des rives du fleuve de l’Euthanazeistan

Tout est calme ce soir ça brûle à fond

À bord de l’astuce de l’anéantissement donc
Sur le vol en dent-de-scie yeux scotchés
Jusqu’aux genoux d’une chanson à marrier
Amputé au poignet du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Vous savez à l’intérieur que ce monde
N’est pas le vôtre, ni hier ou demain
Pas la naissance ni le destin
On vous le hurle d’arrache-coeur
Tout est dans la perception
Ce soir nous allons partir pour les camps

Tout est dans la perception
Grâce à l’environnement je préférerais
Que l’on me raconte un tas d’histoires
Un monde au trop top délire à gogo
Sur mesure garantie sans condom
Fracasse vers l’échec de jouir l’imperfection
Dans l’instant animal gluant
Sans sa carte providentielle
Écouttant l’écho dans un coquillage
De la mer séchée du Jugement

Un peu comme si nos organes
Avaient été noyés avant de naître
Avant la vulve d’une perception
De notre origine sanguinaire sarclée
Et sacrément secrète parce qu’au grand jour

Dans le labyrinthe des miroirs
Il n’y a pas de planète à sauver
Tout est toi, max-out ! Drapeau blanc
Mais relaxe vite vite avant que la démocratie
Ne télédébarque dans ton coin

Hors-champ sur micro-ondes renforcées
La lumière d’actualité repose au beau fixe
Fournissant l’arc-en-ciel des terreurs
Pour pousser l’illusion virtuelle du corps
Vers la réalisation sadique
Que le bip bip des camions
Ne prophétise toujours que jusqu’à l’abattoir
Même aux abonnés du canal Ouija

Les lézards dans des pompes full croco
De la rue du Feaubourg Saint-Honoré
Les qui prennent des décisions
En passant le nom des mineures
Dans un carton d’allûmette
Avant que la soucoupe ne déborde

Fournisseurs de Bisepactol A3 en vaccins
(Et de bien pires saloperies à ne pas répéter)
Pendant qu’on maquille les bébés
De stérilisant bionique à neutrons
À la pelle et à la bouteille de formule H
Les avions du Ministère de la Défonce
Tricottent des nuages en polymère renforcé
Piqués aux virus humanicides
Et je vous en cache la majorité

Si je vous jure que
Vous avez aterri par erreur de calcul
Sur la mauvaise planète
À la naissance corporelle sans votre ange
Ni d’aplomb ni de rechange
Que la vraie vie est ailleurs
Ça vous branche?

Regardez la craque des choses en face
Toujours d’espoir entre deux tragédies
Pour que la lumière s’insinue
Marbré de signes qui
Se dirigent droit vers le mur
Sous un soleil de béton
Aux ailes cassées personne alentour
N’écoutte vos supplications à l’amiable

Le temps est venu de passer
À l’échelle une marche à la fois
Vers la plus intérieure décision
Télétransmissible seulement par le coeur
Et d’un coup de main dans le vide
Comme une prière au nom d’homme

Vampires, zombies et trolls bienvenue ET
Ainsi que randonneurs cosmiques aguerris
Nous allons passer au mode télépathique
Nous ramerons les corrections
Sur du papier vierge en mer fâchée
Déchirant les voiles du réel
Mitraillés par la lumière
En cellule et sans forme
(Swell, come to 4d free*)
Dans l’Amour de l’Unité originelle

Tout est Un viens voir
Avant de te plaindre fait le lien mais
Fais-le now
Tout est Un avec une rose dans les cheveux
Tout est toi car il n’y a nulle autre que Lui

Nous allons révéler le créateur
Dans et à travers nos dilligeantes créatures
En rechute d’adhésion envers et contre tous
Avant la pluie finale aux neutrons de l’ONU

Sur vague de fond couleur d’Apocalypse
Qui déchirera loin et large section décors
Parmi les retranchements égoistes
De ceux qui ne catchent** pas
Le but du plan Un de l’évolution, les
Destinés à revenir se séparer dans l’Égypte
Pour quelques supplémentaires au fouet
Pendant les feux de Babylone crashe

Écouttez bien les résultats
Nus autres pendant ce temps
Nus irons surfer l’eschaton
Tous à nos ventricules blindées
Nus allons muter ensemble
En direct de notre arche de Noé
Pas cool ça?! Tous en coeur
Je vous aime ma bande de f@ckés
Nous revenons d’exil niqueléaire****!
Quand son nom brise sur mes lèvres:

Créateur is in da house***
Le nouveau monde vient de commencer
À chaque cassure de maintenant
Quand son nom brise sur des lèvres

À bord de l’anéantissement
Sur une voix d’android hard beat
Techno-en-rut sur le banc de scie
Jusqu’aux genoux d’une chanson
Armé à la clause du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Fin de Stonecast sur des images qui veulent tout dire dans une langue incomprise.
Sur un remix de « Zero 7 – Distractions »
*Welcome : Leçon 4d
**pigent, piger (angl:catch, to get it)
***Leonard Cohen, Everybody Knows :
(tr.fr. Tout le monde sait)
****GW.Bush : (Nucléaire: bouche à bushisme)

Désert de Toi

À l’heure du pépiement qui craint
Les oiseaux les plus malins
Emporte en douce ton bagage
Vas-y fais-toi la malle
Sois sage laisse-moi ton lavage
Oublie un slip dans ton linge sale
Sans jamais plus te retourner
Sur le naufrage de ce matin agonisé
Déserte-moi, déserte-moi!
Déserte-moi, éclipse-toi!!!

Buvons au goulot une bière vaine
Loin de la meute au cri de haine
Égales à mon égo devenu zéro
Après tout il est trop tôt
Vas ta route, lâche-moi le dos
Dégage la scène, du balai
Secoue ton col sur le remblai
Hors de mes projections en ruche
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Sinon attends que je surface
Allumons quelques cierges
Sur notre autel encore vierge
Traçons dans la cire nos traces
Dans l’après-midi impeccable
En contre-plongée incessant
Nourri de miroirs déformants
Ton reflet accrochera mon parapluie
Plan de coupe sur ton sourcil
Retour sur la caméra fixe
Puisque c’est écrit :
Déserte-moi, je sais déjà
Que tu t’éclipseras!

Habillons nos marionnettes
Gonflées tels des vautours
De leurs plus beaux atours
Effaçant la mémoire de mouettes
Qui n’auront pas croqué la pomme
Tailladée comme le dernier homme
Par une fleur de silhouettes
Déserte-moi, déserte-moi!

Ressassons les restes de nos miettes
Par un soir de césure profonde
Sous une lune prête à éclore
Une qui respire de tous ses pores
À la recherche d’une métaphore
Une qui suppute de toutes ses plaies
Chaque désespoir à la ronde
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Oublions nos années mortes
Et le mur de pierres jetées
À la mémoire gonflée de sortes
Du voyage qu’on ne pourra terminer
Sans se laisser naufrager
Sous de souveraines pressions
Au suc des caresses fortes
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!
Déserte-moi, déserte-moi!!!

Convenons ensemble le pacte final
Pour nous étreindre sur un lac en miel
Dans le différend d’une goutte de fiel
Vas en paix, écoute mon cœur, fais-toi la belle
Nous avouerons un jour à d’autres
Qui nous fûmes avant que d’être
Sans profilement réellement racial
Comme un gonflement fatal
Avec mes larmes mesurées au mètre…
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

AU BORD DE L’AMOUR

Comme il ne me reste que l’Amour

Je m’agenouille au bord de ma déroute

Devant la pancarte au sens interdit

Viens donc jusqu’ici me retrouver

Comme si mon seul unique combat

Se cristallisait soudain tel qu’on se déboute

D’ un mirage cruel doux mais aveuglant

Une image de toi qui me lâche

Le courroux trouble invivable

D’un chauffard ivre et enragé

Qui pense à moi dans le tournant

De la fin de sa dernière chance

Fracassant un mur de soutènement

….

Comme il ne me reste que l’Amour

Qui souffle à en perdre haleine

C’est avec les yeux bandés

Et le cœur désormais en laisse

Que je nage la pénultième brasse

Dans une mare infestée de requins

Déguisés en béquilles inertes

Que vais-je faire de toutes ces dents

Appuyées à mon vieux corps doré

De souffrir et sourire encore

Malgré le poids de ma courte chaine

Si tu partais pendant mon sommeil

Ce serait toi de partie quand même

Comme il ne me reste que l’Amour

Dans ce désespoir intangible

De m’en sortir tout rond

Avec un gram de peau

Agrafée à l’affiche déchirée

Qui me caresse les os

Ne te fatigue pas de moi

De mes oublis et de mes absences

Il faut bien que je cherche

Dans le dédalle de mes souvenirs

Pour toutes les années à l’égout

Que je me suis perdues

Pour terminer par me retrouver

Dans notre décor à huis clos

Comme il ne me reste que l’Amour

Avant le coup qui ira loin du mur

Celui de la dernière manche

Que frapperait le ciel flamboyant

Du jour incendiaire qui se prépare

À céder pour tout nous dire

Dans un champ couleur de blé

Pour les années qui restent

Du ce corps à cœur déçu

Au beau milieu d’un carrefour

Où ma place est réservée

Mon siège depuis toujours prépayé

Comme il ne me reste que l’Amour

Tous deux seuls dans les rues

Nous traversons la nuit

De nos infinies insomnies

Nous suicidons nos idées noires

Par une solide solitude partagée

Remplie des gerbes de nos passés

Mes promesses de linceuls

Arpentent ensemble les trottoirs

Comme il ne me reste que l’Amour

Alors que soudain le soleil luit

Accoudé au bar de la fin de l’espoir

Je vois dans tes gestes

Que tu penses encore à lui

Mes ailes se rétractent soudain

Dans la cage de mon piège

Je mets les mains dans les poches

Et mes yeux te caressent longuement

Alors que je souris en fermant les yeux

Pendant que c’est à lui que tu crois

Je songe à tous les mots injustes

Que je ne te dirai pas

Comme il ne me reste que l’Amour

Je songe à toutes celles

Dont parfois encore je me souviens

Qui sont venues pour traverser

Sans jamais plus se retourner

Et avant qu’il ne soit trop tard

Je pense à tes longs doigts si fins

Traversant ta chevelure de cuivre

Dans la pénombre à demi-nue

Mon cœur bat fort de chagrin

Cela suffit à me rendre heureux

Cette image incitant l’aventure

Alors que je cherchais quelqu’un

Qui voulait me souffrir pour toujours

En Avant Toute

Armés de nos décoctions d’inconscience

Nous marchons droit vers le ravin

Sous une pluis de météorites futurs

Qui annoncent à l’avenir

Que si avenir il y a

Ce sera de nature contondante

GI Joe pendant ce temps

Pratique son tir

Dans la Nouvelle-Orléans

Qu’ils ont aidé en plastiquant les digues

Pour se créer un terrain de jeu

Les grands meurtriers dînent

Avec notre premier ministre

Et ils se tappent la cuisse

Avec des liasses de billets verts

Qui soudain manquent à l’appel

Les troupes de remplacement

Annoncent soudain que l’Univers

Tout d’un coup est rempli de vie

Alors que le jour avant son inauguration

Nous étions le nombvril de la Création

Certains dorment sur leurs deux oreilles

Au lieu d’en garder une au sol

Pour entendre les bottes

Qui approchent

Vers notre chair

Désormais avariée et à canon


La bobine du film tourne

Et les hommes dansent

La dernière valse du condamné

À payer le prix de son ignorance

Sur un nerf saccadé.

Renoncer pour mieux vaincre

handsmr

Dans un dédale de renoncements

Je suis vainqueur

Sur toute la ligne

De la petite fortune

Aux aspirations sur un pic

Je fonce à contre-temps

Bâtir le temple du contre-courant

Grave majeur et sérieux

Qui endoctrine mes frères

Et les laisse pour morts

Le long des trottoirs rouillés

Par le sang qui coulera

De leurs coeurs défenestrés

Par la peur de l’inconnu

Au jour du grand putsch!

Tapis Volants à Vendre

Vente de tapis volants

Et connaissance du ravin

Sur les tôles luisantes

Des accrocs à la tension

Et du manque sérieux d’attention

Aux revers objectifs

Du tournoi de résilience


Je mange du pain noir

Pour ceux qui souffrent

Au bord de la porte

Légèrement entrebâillée

Où les moins bienvenus

Tentent de faire catapulter

Notre plateau écorché

De la balance univoque

Des choses collés à l’ici-bas

Comme au fond du baril.

La Loi de Un

Ce sera tels des Princes de l’Air
Sur la grosse brosse de lumière

Que nous reviendrons bientôt

Aller-retour sur l’avenir

Préparer nos corps de chair

Pour le frisson garanti du grand éclair
Le combat cyclique de l’univers
Et des forces du tout total
Nous obligera dans un fracas

De fréquences contradictoires

À revenir nous sauver la peau

En quelque sorte en tous les cas

Ceux d’entre nous qui y penseront

Feraient mieux de se dépêcher
La catastrophe n’est pas

De nature à vouloir durer
Et le diable des influences

De basses vibrations

Serpente dans les coulisses

Dans le décolleté d’un ange

Et la perruque d’un saint

Gaffe aux imitations

Et à la boite de déceptions

À l’heure où l’onde

Somme toute énergétique

Spiralant infiniment

Vers l’idée du centre

Balaiera notre coin du cosmos

Nos nouveaux programmes

À peine macérés

Ouvriront grande la porte
À la récolte de nos âmes

Ceux qui marchent encore debout

Percevront un flash

Une explosion synaptique
Le temps d’une illumination

Au bout de leur leçon

Plié au-dessus de l’abysse

De leur connaissance

À cheval en déséquilibre

Sur la loi
De Un

De la pensée originelle.

Dans Mes Gènes

Je dirais d’abord à ceux qui peuvent

Encore m’entendre

Que nous sommes vraiment parfaits

Avec notre bullseye* dans le dos

De nos chapeaux de cowboys à carreaux

Par contre j’ai bien peur

Que la marionnette a trop pressé

Sur le citron

Que la comédie tragique

A par trop duré

Et qu’à la prochaine incartade

Les conséquences seront des ripostes

Par ennemi no.1 de l’humanité superposé

Une fracture dans l’hologramme

De la démocratie démoniaque s’ensuivra

En phase de démolition accélérée

Une civilisation au bout de son orbite

En attendant le feux d’artifice cosmique

Et autres suggestions post-traumatiques

Laissées en séquelles

Depuis nos ancêtres dans mes gènes.

(*Angl.:cible)

L’Enfant Endormi

Accrochés aux branches des bosquets

Les vêtements blancs de l’enfant

Sont loin de l’illumination

… Moi aussi d’ailleurs


Ma cuite de la nuit précédente

M’enfonce les parois de crâne

Assis dans un café quelconque

Mal aux cheveux à en hurler

En silence

Je fais l’humain

Devant le centre d’achats

Je lis les nouvelles fraîches

En fait, je regarde les images seulement

Sur une photo couleur

Des milliers de signes détendus

Se juxtaposent à la paisible banlieue


L’enfant endormi à l’avant-plan

Difficilement repérable

N’a trouvé nulle part où s,enfuir

Il s’acclimate à je ne sais quoi

Vu de près je note

Sa main gauche maladroitement repliée

Comme à la mauvaise place

À mesure que pénètre le chaud liquide

Que mes yeux s’adaptent

Que mon cerveau ronronne

Le sens de l’image sous mes yeux

Me transperce d’un glaive invisible

Je me précipite vers les vécés pour gerber

La réalisation que le sang a coagulé

Sur les joues mortes

Dans ce chiotte je régurgite

De lourds morceaux de haine

Et quelques globules impuissants

Qu’aucun verdict

Ou peine d’emprisonnement

Ne pourraient me faire ravaler.

Extrait de LES ALENTOURS

1997, Écrits des Forges

Trentenaire Séduction

C’est une nuit à la fois avec des applications en vogue
Que je retrouve aux dépens de sa cuillère d’argent
Ma consommation double dose

Sa description maniaque de l’anacoluthe
Ses ruptures grammaticales
Trop grandes pour les camisoles de force standard
J’aperçois ça et là des produits sémantiques
En dehors des peaux
Qui démaquillent

Je laisse le va et vient
Du tissu lisse pour rouge bloody mary
Robe de déboires
C’est-à-dire que le texte propose
De traverser l’opacité du simple objet signifiant
J’ai la conscience assujettie à des matériaux relatifs
À du papier
À des luxes érotiques raffinés
Sans pour cela me soucier des liens
Des pulsions des bangs
De la fracture démontable
Et pas plus des vers
Que de l’anachronisme.

Extrait de:
FAIM PLASTIQUE
Daniel Guimond
Achevé d’imprimer en octobre 1978
(Ressoudé en 2008)
Éditions Cul-Q
Revue Mium Mium no.26 Mars 1979
Directeur : Jean Leduc

Au Rythme du Désordre

Je slamme mon quart d’heure
Dans ce rêve cylindrique
Déguisé en quatrain enflammé
Qui ne pue pas la merde

La vie me remplit de douceur
Je glisse sur une pelure de succès
Impossible d’accepter moins
Dans l’affaire qu’est sans cesse à refaire

Des amours en délit de fuite
Entre les passages à vide
Et les fils éclectiques des idoles
Qui se sont pendu ici et là

À leur manière de se faire voir
Je leur cède le macadam
Maintenant que plus rien
Ne s’oppose à ma vie

Entre deux adresses pour le paradis
Je connecte à l’horizontale
Et autres traces de piqûres fraîches
Qui remplacent les cicatrices

Sur les chapeaux de roue
Au cri du marchand de glaces
Que la vie m’en sourit
À sa façon de faire énigme

Toujours que entre elle et moi
Le courant risque
Un jour ou l’autre
De finir par passer.

Quand Je Reviens à Moi

Je fais partie de ces choses
Que l’on efface
Comme le rythme du désordre
Que protège les opiacés
Dans l’atmosphère exact
De mon registre de repères

Pour la foule pressée
Qu’une bousculade surprend
Soudainement la rue se vide
D’un seul coup le trottoir
Brille comme un sous neuf
En l’absence de noir total
Je m’évanouis derechef
Avant la conclusion

Je me mêle à ces choses
Qui se perdent
Que provoque ma présence
Dans les reliefs
Où les vagues s’enregistrent
Aux mouvements clefs

Quand je reviens à moi
Près du monticule
De mots quasiment joliment cordés
Racontant ma cicatrice
Je suis chaque fois surpris
Quoique volontaire tout de go
Pour la leçon classique
Des infortunes de la gravité.