Catégorie chill out lounge
Je n’écris plus le meurtre
Aucun homme n’est une ïle
Quand ton nom brise sur mes lèvres
À genoux sous le soleil parfois
Je cherche une rime qui trucide
Adjectif de l’Amour qui trique
Dans le silence difficile de ne pas tuer
Qu’on en a oublié comment vivre
Le corps global toujours poison
Meurt dans la stérilité cosmétique
Pathétique coupure d’abus
Derrière la porte tantrique
Aucun homme n’est une île
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Je cherche une rime réalicide
Sous le rayon de midi au beau fixe
Remaniement délogistique assuré
Dans le foreplay scientifique
Aucun homme n’est une île
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Dans nos camisoles de faiblesse
Avec des rubans de lumière au coeur
Nous qui fendions les poutres de santé
Dans la descente abrupte en base cancer
Glande terminale pestiférée tilt
Aucun homme n’est une île
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Je cherche une rime humanicide, rien de moins
Pendant que ne scie le tondage trucidaire
Aucun homme n’est une île
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Qui fauche le dernier souffle du vent
Je n’écris plus le meurtre comme avant
Sous l’apex de nos fertiles minuits
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Aucun homme n’est une ïle
Quand ton nom brise sur mes lèvres.
Éveil Spirituel 101
Quand je ferme les yeux
La nuit avant de sombrer
Montréal siffle autour de moi
Je revois les projos
Au plafond de toutes les stations
De métro j’entends
L’explosion avant le déraillement
Je sens les déplacements d’air
Tous les passagers hurlent
On entend des messages
Dans les haut-parleurs
Nous dirigeant vers les autobus
Qui vont nous conduire
Sous les seringues
Près de la porte du camp
Quand je vais faire le marché
Je me demande dans quelle denrée
Les produits chimiques ont été
Injectés pour réduire ma capacité
À combattre le génocide annoncé
Et en sortant je fais bye-bye
Aux avions qui déversent
Des produits pour détruire
Mon système immunitaire
J’ai de la difficulté à accepter
Que même cela ne m’appartient plus
Dans ma chambre d’hopital
Ou de jolies infirmières
Me font ma piqûre du matin
Quand je marche dans la rue
Je souris à des robots musclés
Des types qui se croient dans une armée
Jugulée aux sédatifs puissants
Si ce n’est les électrochocs fréquents
Qui se trémoussent en zyeutant
Les mirroirs qui me grandissent
Pour éviter que je lise leur vide
D’un coup d »oeil nonchalant
Aux branlettes express
Devant l’Internet pornocratique
Qui elle préfère les humains
Qui ont encore des cheveux
Mais micro-ondes oblige
On ne peut pas tous encore
Réfléchir de la lumière
Quand je remplis mon formulaire
Et que je chie un peu d’impôt
Je signe d’un merci
Au fantôme gouvernant
Qui reçoit ses ordres
D’une boite d’alphabites
En soupirant que le temps
Est venu de se désenfranchiser
Comme un tibia qui casse
Sous un coup de batte.
Allégorie de la Caverne de Platon:
Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ne nous ressemblent-ils pas ? Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.
Que l’un d’entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?
Dragon
La vie si tu veux
Mon avis:
C’est un film de Fellini
Sur le point de se transformer
En John Carpenter
Ou Stephen King
Tout le monde
Sent cela à un niveau
Ou à un autre
La fiction n’est plus
Et le future non plus
Certains pourtant
Consomment toujours
S’embrassent sur un banc
Nos routines
Deviennent explosives
Les exceptions
Se font rares
Un stress de fond
Montre sa lame
Pourtant les programmes
Tournent la tête
Les pythons se pavannent
Dans les habits du rêve
Pendant que des
Humains de synthèse
Harcèlent à fond
Les rêveurs éveillés
En un mélange
De contrôle du cerveau
Et de pandémie
Commanditée
Nettoyez vos tentes
Car nous allons bientôt
Soit faire du camping
Ou du camp
De concentration
Mais continuez
Continuez à vous occuper
De la pluie
Et de l’espoir
Qu’un jour
Il fera beau temps
Mieux vaut céder
Dans l’endormissement
Que de se battre
Contre le Vent
Qui souffle
Tel un dragon méchant.
Derniers Humains
Au bord du col
De l’ultime entonnoir
Nous embrasons la vaste famille
Des robots de synthèse
Et des transmigratoires malins
En attendant les trains
Qui vont nous aiguilloner
Vers les camps de redressement
En fin d’illusion enfin
Le tapis nous est tiré
Sous la chair et les os
Dans la poussière des hélicos
Et la lumière blafarde
Des tours pornocratiques
Animent nos puces sous-cutanées
Pour nous ordonner
De nous étendre dans le ravin
En présentant la nuque
Aux armes automatiques
Pour aller en paix
Percevoir les oignons pousser
Dans le carré des racines
Laissant derrière
Les dernières qualités
Qui font de nous
Des à peu près humains.
Mon Trou
Dans cette perte d’inconscience
Il s’immisce des propos
Que je ne saurais tenir
Sans la présence d’un avocat
Mes sites web
Assiégés par l’Armée
Me font des bye bye
Et je souris des quelques vrais dents
Qu’il me reste
En attendant que les nouvelles
Poussent
Gardez votre oreille au sol
Le souterrain vibre
De toutes ces choses
De toutes ces âmes
Qui clâment la surface
La surprise sera triple
Quand cela sortira des égouts
Les goulus et les carrément
Effrayant seront de la rescousse
Et je serai loin
Du trou que vous
M’avez creusé.
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