Voici un .pdf des choses que je fais chaque jour avec des illustration de no_faith_left / sur Twitter, 49 pages, normalement depuis longtemps je ne le fais que pour mieux me comprendre, et là je m’y suis assez compris à 62 ans enfin – donc j’ai écris ces textes pour vous! Merci.
Catégorie écrire
Si j’avais un char… d’assaut
Les monstres sortent
Présentement des cryptes
Et si j’avais un char
Un char d’assaut cela dit
J’irais faire du ménage
Jusqu’à Washingtonne
Tu entendrais ma voix
Qui tonne tonne et résonne
Résonnera jusqu’à plus peur
Après le sang et la sueur
Toutes les ressources
Sur un coup de dé
Et autant de frimousses
Après le tsunami
Qui ne se fera
Pas que des amis
Mes acolytes s’échapperont des sites
Des tunnels des miroirs
Des mouroirs et des hopitaux
Dans les ambulances à reculons
Nous terminerons notre dernier trip
En te mangeant les tripes
D’abord le visage et les pieds
Ensuite les mains que nous garderons
Pour demain petit déjeuner
Sur l’herbe grasse ma foi
Toutes les ressources
Sur un coup de dé
Et autant de frimousses
Après le tsunami
Qui ne se fera
Pas que des amis
Les monstres sortent
Présentement des cryptes
Et si j’avais un char
Un char d’assaut cela dit
J’irais faire du ménage
Jusqu’à Washingtonne
Donald et moi nous serions les rois
Des zigouilleurs
De pédotraffiquants
Et autres fatiguants qui épuisent
Toutes les ressources
Sur un coup de dé
Et autant de frimousses
Après le tsunami
Qui ne se fera
Pas que des amis
Sous les bombes
Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent
Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice
À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle
Camping forcé en Ford Focus
Bordel de merde que ça joue juste
Tes lèvres la nuit me fendent l’écorce
Chaque lendemain vaut un pesant de force
La seule Union ou y a pas de grève
Tatoue ton X on saigne une trêve
En haut de son clin d’œil – le ciel
Nous parlera en signes précurseurs
Le premier homme à devenir mère
Droit vers le mur pédale au fond
Pourvu pourvu
Que le monde soit rond
Ton corps me tamtam la douleur
Fleuve de sirènes et avertisseurs
Autocollant du Canadien
Coucher de soleil main dans la main
Formule stupeur et lunettes noires
Chute de calcul œil au beurre noir
Au nord d’Éden loin de la mer
Je sarcle les mines d’un long désert
Plus nue qu’un papillon de nuit
Tu me signale des perfusions
Merde à la loi guerre aux vauriens
Serpent à sornettes fait youyou
Dans ma dégaine de petit voyou
Sifflant le fruit d’entre les dents
Chaque jour se mord plus fort
Pour s’assurer qu’il a pas tort
Force de lenteur aux villes qui brûlent
Arrive accouche qu’on décapsule
Dans la stupeur sans médicament
Je vois plus que toi au firmament
Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent
Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice
À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle
DanleMiel : texte, voix
Para Ad : Musique, vidéo – youtu.be/sQJZDUkfaiI
Jacques Cartier
J’ai traversé le pont
À genoux dans vitre cassé
Jacques-Cartier j’ai chialé
Ket’chose qui tourne pas rond
M’en va te rire ma chanson
2 fois 4 vers bien collés
Sur des rimes embrassées
Faits-divers dans le savon
Buvant du scotch au goulot
Fond d’une salle enfûmée
Table de pool renversée
Ou vais-je trouver du repos
Dans cette vie de pas bons
Qui ça quoi?
Jacques-Cartier que je hurle
À tue-tête en silence
Osti de fille tête de mule
Est plus wise que je pense
Je sais bin que dans le fond
Mes affaires sont classées
Que les guns sont par pour moé
Je reviens de la ville
Avec mon coeur cassé
Tu as visé dans le mille
Toutes mes scratch vont saigner
Garde-fous s’en sacrent
Même pas l’air menacés
Long silence sur l’asphalte
Long silence sur l’asphalte
De Farcebook à Gaargle
En corps et en cadres
De plywood made in Hollywood
Et du pain et des jeux
De Farcebook à Gaargle
Les pressetituées des Merdias
De Mars nous télédéchargent
Leur massage identitaire
En ronds de fumée
Au mois de morse
De l’An Un sur Tarte
(la planète terre est-elle plate?
Ou je m’emmêle dans la pelotte?)
De laine mon chandail favori
Lui qu’est tatoué tel un Maori
Alors que les ambulances
Reculent dans le savon d’abattoir
Des danseuses toutes nutes
Fûment nos pipes à Hachette
Et Gramillard me saigne un tchèque
Tes pitons mon morpion favori
J’ai pas encore commencé
À me retarder sur ton cas
Tu crééra pas ça de’t’à l’heure
Regarde donc sur ton téléphone
Si je serais pas déja dans ta carte
De crédit volé en BéAimeDoubleV
Avec deux trois gars qui chantent
Des osti de platitudes pour les clientes
Du Club des morons en vacances
Permanentes pour cause
D’une infirmité du cerveau
Génétique familliale et à la mode
De chez-nous prends surtout
‘Toutes’ tes médicaments mon tannant!
Dans le Miel (ou DanleMiel pas un film des Charlots)
Pour les durs de comprenure
Et les chanteuses de Crap à gogo
Et autres diseuses de mal aventure
Nommées Brune le sociopathe
Malade et fort dangereux
Ainsi que le sceau dans philo-aime mais de loin
Mon Python de sarpent à sornettes
Exploiteur de vieilles dames
Sur le bord de la traite fermée
Mères esseulées et anciennes blondes
Aux tifs noir comme le soir
Ou aurais-je mieux fait d’écrire SWATT
Des always open closed
Comme ma porte dans la face
Des ti-crass à crassquettes
À l’envers tant que possible
Jusqu’à ce que la Tarte ne s’ouvre
Et nous déploie tous ses diamants
Et secrets au grand air du jour
Qui ne se lèvera pas pendant trois
Loooongues nuits vérifie ton stock
De Krafty Dinner Chef Boyardee
Passsque la Lune te jour des tours
De chapot et de poney dans le ciboulot
Ma blette en plastic fondu
Comme le fromage Suisse
En croque mitaine sous ton lit
Marci
On se rappelle Lindi Yo
Le Gros
Le king d’en haut
Ta sacrétaire as-tu toute noté?
leMiel_Dan
Frontalepoésie
Devrais-je pèter ou contrepèter
« Si je ne suis pas pour moi,
Qui le sera, et quand » – הלל הזקן
Hillel Hazakem
Ces temps que j’ai tant attendu
Soufflent enfin leur venin sous ma porte
Tout à l’heure il va venter fort fort
Et beaucoup de poux vont se faire emporter
Par la tourmente qui gronde
Les éclairs qui vrillent le ciel
En plâtre lézardé de miel auto-adhésif
Les autres petites abeilles
De la ruche que je squatte
Mènent une bisbille de l’enfer sans climatiseur
Je vois bien que tout aurait du péter
Avant-hier mais je n’étais pas prêt
Pas tout à fait prêt or là
Ça y est, j’ai rechargé le calibre de beats
Acrocheurs et mon catalog instrumental
Buzz de visiteurs curieux
De savoir pourquoi toute cette activité?
Ils tournent autour du poteau de l’écran
Alors que leur laisse rapetisse et
Qu’ils commencent à trouver cela étouffant
Je voudrais pourtant les réconforter
Mais il n’y en pas un pour sauver l’autre
Je vaque donc à mes petites occupations
Saines et constructives
Comme on reconstruirait les Tours
Sur Manhattan en mémoire
De notre ignorance crasse…
DanleMiel, pas Charlie, ni même Charlot!
Masse de signes obliques
À l’entonoir l’information s’égoute
Tels des étincelles qui cascaderaient
Depuis l’essence de leur non-réalité
Au travers le jeu objectif de fractales
Au bout duquel j’émerge en corps
Serai-je lontemps seul au monde
Dans le hall aux miroirs hilarants?
Est-ce que nous nous perdons sans cesse pour jouir de l’impression de nous retrouver? Est-ce que tels que les clichés le suggèrent nous subissons notre condamnation à vivre telle une fuite perpétuelle vers l’avant sans queue ni tête? Ou est-ce que la temporalité de la création de ma vie, en raison de ma mort imminente, comme par une force magnétique inexorable, après maintes interruptions, m’oblige à toujours refaire le point puis reprendre ma route là où je m’étais égaré? Soit, dès mon origine, tel le serpent qui se mord la queue…
Comme de faire semblant de respirer
Après une courbe mal éclairée
Une carlingue décapitée du coup
Beaucoup de questions sans réponse
Après l’escalier gradué de clarté
Et des questions sur la raison du zoom
De retour dans cette séquence et pourquoi?
Pourquoi d’autre aurais-je bourlingué ainsi – beaucoup même, trop peut-être, aux dires de certains? Pourquoi – depuis le plus jeune âge – aurais-je senti le besoin d’assouvir aussi rapidement cette inextinguible soif de voyage, de dépaysement tel un junky incapable de se garder une dose pour le lendemain; plutôt que de rythmer mes déplacements en un projet raisonné et planifié pour meubler une vie conséquente et bien remplie, si ce n’est qu’il y avait dès le départ un plan précis?
Combien de fois depuis une décennie me suis-je mis en route pour quitter le bled paumé de ma banlieue natale? Moi qui, lorsque plus jeune, je vivais soit en France ou en Irlande, n’aurais jamais cru un jour revenir ici, bien encore moins m’y trouver scotché comme incapable d’y larguer les amarres, suis-je victime d’une conspiration menée de main de maître pour m’empêcher de réaliser mes rêves de finir mes jours sur une plage sous les palmiers? J’ai beau scander mon passé et rien, alors là rien du tout ne me connecte à cet endroit, sa médiocrité, ses habitants qui depuis la plus tendre enfance j’ai toujours méprisé. Preuve en étant qu’à dix-huit ans j’avais mis les voiles pour la grande ville, de l’autre côté du pont, Montréal mon réel, puis deux ans plus tard j’avais carrément quitté ce continent pour installer mes pénates en France avec la plus ferme intention de ne jamais me retourner sur cette Amérique du Nord, que je percevais comme la grande noirceur.
Un rectangle noir penché en suspension
Dans un noir plus profond plus creux
Le noir d’un trou de noirceur dans le noir
Puisqu’il n’y a pas de coïncidences, pas de hasard et que la réalité est un ensemble mathématique de forces, d’informations qui créent la matière et ses conséquences: suis-je ici maintenant, vivant sur une rue portant mon prénom à cause d’un trajet, d’une leçon préétablie et ponctuée d’interruptions, de déviations propices à élargir la portée de ma quête mais sans toutefois m’offrir la possibilité de me perdre tout à fait? Aidez-moi quelqu’un, je vous en prie!
Masse de signes oblige, toujours sur la route par définition, j’ai beau emprunter tous les procédés logiques dont mon cerveau dispose, j’ai l’impression d’être disparu et je me sens tombé dans un trou de vers duquel je ne trouve plus la sortie. À la rencontre de la parole, mon corps ne fait que se substituer à l’absence sur sa propre scène. Mon corps a peur d’être un personnage sacrificiel, à l’encontre de son espace-temps, occupant tantôt la forme du bouffon loufoque, tantôt du mystique en proie à des révélations occupant le lieu supratemporel de son origine. Ce que je m’explique, dans ma recherche personnelle comme si j”étais revenu jouir du point de vue d’avant ma naissance. Mais pourquoi donc? Et à quoi bon revenir sur ce point de fuite?
Me revoici pourtant narrateur de la fiction de mes propres origines et du trajet d’un demi-siècle sur les planches d’une oeuvre sans balises claires, surgissant de nulle part et de partout à la fois, glissant sans cesse d’une extrémité à l’autre des pôles de mon interaction avec le monde. Métaphoriquement opposé à la phrase de Robert Charlebois: “Je suis un ‘bum’ de bonne famille”: intellectuel de famille de bums (loubards).
DanleMiel,
Longueuil 3 Mai 2014
Fleur de l’âge (ou 25 ans déja)
PAR CHUTES
Lorsque passe l’excès
Dépassé à la limite
Trop plein de jamais assez
Tout, faire, tout goûter, tout
Dépenser, boire, manger
Baiser, tout fumer, sniffer,
Shooter, tout…
D’insuffisance en insatisfaction
Chronique, le cortège des sens
Défie la mémoire, l’endort…
Souvenirs mieux dessinés
Que des fossiles, ça tourne,
Ça recommence, ça spinne.
Encore et encore
Les tourbillons m’entraînent,
M’enlisent.
En spirales plus profondes.
Mouvement concentrique
Me suçant le sang…
Sensations vers le fond
De mon centre
Pour un autre milieu.
Une autre manière
De psychose secrète indécelable.
Pas tout à fait une autre
Dimension… Juste la fraction
D’espace régissant un univers plat.
Tout en épaisseurs, par couches.
Plus ça tourne, plus je glisse
Comme projectile sans issue.
À bout. Controuvé. Télescopé…
Jusqu’à l’émergence de l’autre coté.
Le perpétuel devenir en bloc.
Du temps fuit et il ne me reste
Que des trous de mémoire;
Mes archives.
Tout seul dans l’étroitesse
Du langage. Là où les mots existent.
Là où il ne s’agit pas que
D’un petit peu de vent.
Là où ça compte.
Cette nuit ne t’inquiètes pas,
Je me souviens…
Sans desserrer l’étau de la voix
Dans le texte, ses irradiantes liminaires…
Entre tendances du moment,
Le compte à rebours, en attendant
D’autres signaux; je me souviens
De toi… Du jeu
De glaces obscures
Paginant les moments troubles
De la biographie que je me fais.
Je me souviens de tes paroles
Exactement. Tes subterfuges,
Nos rires et les regards.
Mutés, obtus. Je me souviens
De rumeurs à notre sujet.
Je me souviens de moi…
Recollant déjà des morceaux
D’écorce de manuscrits
Afin qu’ils tiennent debout.
C’est comme ça qu’on s’est connus.
Tu m’as vu tomber souvent.
Me relever. Retomber trop souvent.
Me redresser trop fracturé
Pour fausser la courbature du réel
Sur le plan du récit ou même
Insister lourdement.
Cette nuit la bière,
Les barbituriques et le passé
Persécutant la mémoire
Me tordent le bras.
Encore une puis je m’étends
Par terre. Avant de faire
Trop de remous. Avant…
PERSONNE N’AIME ABSOLUMENT PAS
Personne n’aime absolument pas
Extatique ça quand je parle trop
C’est ce que ça veut dire
Sans me laisser convaincre que
Personne n’en perçoit l’ombre
D’une différence de toute manière.
Assis devant le café refroidi
Depuis quand? Sans malice…
J’attends et c’est gratuit, alors
Si c’est pas pour une photo
Personne ne viendra m’emmerder.
Je m’emmerde moi-même
¨Ça ne se voit pas trop
Depuis le temps que
J’attends
C’est au moins la bombe
Un envahissement extra-terrestre
Rien de moins qu’un holocauste
Que je souhaite
Comme fin
À cette misère, ce délabrement…
À PERPÈTE J’ENVISAGE
Sur les barricades indispensables
D’une fuite d’imaginaire.
Devoir porter cette ordure dans
Mon sang. L’odeur
Des cauchemars redondants.
J’envisage mon ‘remake’ dans la glace.
Reflux de boue. Café, cigarette,
Trop de vin, toute la bière
Et jamais assez de sommeil.
J’envisage l’espoir d’une cure…
Zéro. Puis ça tourne…
Sans orbite exacte.
L’univers mal huilé
Grince dans son circuit râlant.
Fixé tel un moment photographique
D’avant le tumulte, l’avalanche.
Dehors, ce n’est jamais le moment,
Attends. Toujours arrête.
J’y vais…
Je repars pour ce qui ne saurait
Me séduire de l’autre côté
Des barbelés. Une balle siffle
Puis ricochet d’un tireur fou
Sur les toits.
Des ravages intérieurs,
J’envisage le pire.
Dehors c’est toujours au revoir.
Il faudra déplier les cartes,
Sortir le compas, la boussole
Pour une destination variable.
La trappe…
Oublier serait tellement plus
Vivable. Les costumes
Ont étudié le scénario.
La vie est
Une bien plus belle place
Lorsque l’on a quelque chose
À prendre.
Plus rare que le radium,
Je cherche mes pilules.
Renverse des tiroirs.
Ce courage me fait peur.
D’une peur de quoi?
De rien de descriptible.
À perpète, j’envisage de sortir…
Ne jamais rien dire.1989, Écrits des Forges
4ième de couverture
Daniel Guimond est né à Longueuil le 21 septembre 1959.
En tant qu’artiste multidisciplinaire il a travaillé avec un mélange de texte, vidéo, et performance depuis 1977. Depuis 2007, il fait de la musique pour l’internet. Voire Soundcloud sous: DanleMiel et Para Ad.
« La vie est une bien plus belle place
lorsqu’on a quelque chose à prendre.
Plus rare que le radium, je cherche
une pilule. Renverse des tiroirs.
La boisson est finie.
Ce courage me fait peur.
D’une peur de quoi ?
De rien de descriptible.
À perpète, j’envisage de sortir… »
56 pages
11,4 X 18,0 X 0,6 cm
Poids : 70 g
Sold Out!
Au jour X de l’an Z
Dans les bras de morphine synthétique
Démuni tel prisonnier sans menottes
Elle dorlote ma vieille peau épique
Que je parade en polichinelle sur des os
Je trinque intensément à l’assuétude
De la trente-sixième heure de manque
Et de ma brisure d’emprise qui claque
En plein cœur de la crise opiacée
Les deux mains que je me frotte
Plutôt que de charger à bloc
La carabine contradictoire
Prouvant que de vivre sans se shooter
C’est possible: évidemment!
Suffit de se souvenir comment
Tout coagule autour du trou
De rien sauf que pour…. si!
Ça alors mes muscles assénés
De vicieux tremblements
Qui font du grabuge auprès des intestins
Bâclant le tango à relais des tripes
Qui de haut en bas secouent le joug
Pour en finir des crampes malignes
En une sensation de bain bouillant
La bile jaillit en jet jaune pour un peu
Je me serais balancé du Old Dutch
Me serais-je souvenu que c’est un poison
Parfait pour le moins détenu à cru
Six intenses nuits sans sommeil
Sans sommeil sauf pour les
Cinq minutes recroquevillées sur le divan
Trois couchées de sanglots quatre à genoux
Si mal aux jambes que des coups
De couteau rendraient cela plus
Vivable malgré la pente abrupte droit devant
La vie en pauvre qui éternue
À m’en déboîter un œil sinon
Tout est cool dans l’existence mauve
Dans le tas de déconfitures à point
De rechute répétant la flûte enchantée
Matin midi soir parfois même si tard
Dans la nuit que toute une semaine
Se nomma souvent samedi allons allume un joint
Le Fentanyl cryptique traficoté s’injectables
Tout danse sur le mur des réalités ad infinitude
Quittant le corps au revoir boulimie moléculaire
En bolide électrique multiformatable
Et transdimensionnel parlant à des types
Dans des habits reluisants comme
Dans Star Trek puis pschent!!!
Retournés d’où ils seraient venus
Du futur en l’occurrence 2237 de la nouvelle ère
Quand une belle intraterrestre me glisse
La pochette de plastic sur la tête puis serre
Le cordon, or je cligne oui oui! des yeux las
Et qu’elle m’explique sans force détails
Que la couleur de ma douleur s’estompe
Tirant vers le gris souris du bas
Qui jamais lui ne se trompe
Souris dit-elle: chérie tu nous inquiète!
L’heure de la trêve annoncée sonne
Là-bas nous ‘chillons’ pépères
Collège Transparent de nuit et de jour
Exposés aux faits dont eux seuls disposent
Sur l’arrivée de l’onde et du grand
Pow wow à la suite des Chefs
Je me désintoxique pour mieux
Participer au précipice usagé
Du jour X au nom de la guerre
Contre tout ce qui pense en parallèle
À celle contre la drogue afin de justifier
Leurs salaires ainsi que la cupidité
De l’être la vérité au bout de son nez
Depuis le 12 septembre 2001 qui coule
En les forces du désordre programmé
Nuit et jour manufacturer des méchants
Moment de clarté on voit bien que
Tout est patenté pire que les élections
Car doublement nous payons notre pansement
Pour faire enfermer des personnes
Mentalement instables à qui un agent
De la Effe Be High lui shoote (FBI qui injecte)
Un sordide salaire pour crever la faim
Et des médicaments à neutrons pour rien
Un véhicule ainsi que les explosifs de nazes
Pour mieux leur passer les chaînes mais pas télé non
Au cou Hollywood style les figures à verrous
Sur papier sont les désirs de leurs plaidoyers
Quand on en rêve toujours on n’a pas déjà
Retourné l’enseigne qui dit: “Trop Tard!”
Jusqu’au silence nous roulerons
Les dés qui ne sont pas encore joués
Nous sommes à un point dans l’histoire
Où il est bien plus facile d’éliminer
Un million de personnes, que d’emprisonner
Un million de personnes au minimum
Pour nous, chez les gueux:
La peur s’installe en provenance de
Toute les directions, l’esprit humain
Se fragmente se divise plus facile à contrôler
Dans ce cas-ci, nous avons la PREUVE
Que tout est un « cirque médiatique »
La ‘Big Picture’: Brezinsky
Nous a annoncé la couleur:
On NOUS empoisonne par l’eau
La nourriture, les médecins portent
Des blouses noires, les enfants
Sont programmés pour devenir des serviteurs
On s’en assure à grands coups
De médicaments frauduleux, les remèdes
Contre le cancer sont exactement
Le contraire d’un remède, et la liste est trop longue
Et ça n’a pas l’air de se faire assez vite
À leur goût! Nos braves leaders pour la plupart
Savent toutefois que pour notre bille bleue
Le cosmos est sur le point de faire ‘maison nette”
Ils ont même aménagé leurs beaux bunkers
Ultra High Tech pour le “Jour d’après”
Et la poignée de survivants potentiels
Ces poches d’espoir qui refleuriront
“peut-être” ici et là après les bombes
Qu’ils ne se gêneront pas
Pour dépenser avant de nous souder la porte
Au nez: ciao la visite est terminée!…
(Voire la suite des détails dans le numéro
‘Architectural Indigeste no.666’ FREE
Du mois de morse de l’an Z dès à présent
Télédéchargeable partouze sur internet)
danleMiel,
Longueuil, 1 février 2014
Au bout du chemin le Nazistan
Au bout du chemin, pas loin
Au rodéo de surenchère
Fusillable à l’aube du manquement
Par des robots sur la patente
Au bout du chemin le Nazistan
En bas de la côte, dans le coin
Entre les Black label renversées
Dans des chiottes de baraquement, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
Dans une ambulance attaquée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
De l’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
33 éternités accotées en croix
Dans la gueule de l’enfer
À ramper de valise en cran d’arrêt
Jusqu’aux genoux dans Dieu
Craquant comme une porte blindée
Du pays jamais croisé a jeun
Crispé au gosses mûres de petit matin
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
Au bout du chemin le Nazistan (bis)
Après déjeuner avec des monstres
Sans Denis Vanier pour nous faire
Exécuter nus devant l’aube
En tatouage de bavure
Éternel infirme au calvaire, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
En ambulance armée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
D’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
Au bout du chemin le Nazistan (bis)
danleMiel, 2011
Affaire d’état
L’écume aux lèvres
Nous brinquebalons
D’informations en pure mensonges
Nous sommes assénés de toute part
Perceptions troubles
Et la vue qui vorace
Avale les sons liés aux images
Sollicitant notre déconfiture
Appelés à réagir
Poussés vers le ravin
Qui signe nos pétitions
Et manifeste à coeur ouvert
Nous exprimer ou clamser
Dans le cri ineffable
D’une douleur à la couleur neutre
Comme réussir à devenir vieux
Parade permanente de revers
Intemporels bien plus que vivants
Au pied du mur maintenant
Reste à choisir soit nous grimpons
Soit nous y mettons le marteau
Le pic à glace et la fin de la grâce
Des heures désormais décomptées
Sur le calendrier eunneuque
De l’unique trame possible
Qui surfera l’eschaton
Malgré les crises et la baston
Armés de la foi en ce moignon
À la place des bras
Dont je me souviens à peine
Et la nature et sa composition
Dans le reflux de poussées assassines
Montrées à la devanture
Des premières pages inhumaines
Comme les trophées d’une guéguerre
Qui restera toujours à faire
Affaire d’état et tas de brindilles
Nos ossements mêlés à la poussière
Feront pour eux un feu de joie
Dont nous avons toujours été la proie.
danleMiel, 27 janvier 2013
Extended Minds: The Mental Fields Within & Beyond Our Brains, by Rupert Sheldrake, Ph.D.
PERCEPTION DE LA RÉALITÉ
Toute la réalité
All of reality
Est à l’intérieur de toi
Is inside of you
Le monde l’Univers, toi, moi
Nous sommes à l’intérieur de toi
Il y a le Créateur et il y a toi
All of reality is inside of you
The world, the universe, you, me
We are inside of you
There is the Creator
And there is you!
Il y a le Créateur
Et il y a toi!
There is the Creator
And there is you!
DanleMiel – Musique: Para Ad 2011
L’amour avec un marteau (Best of)
Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup
Je laisse des miettes à la trace
Vers la limite du pain quotidien
Avant la dernière station
À la croisée des chemins
Haïs-moi mais haïs-moi fort
Que rage chaque molécule de toi
Car tu devras me haïr beaucoup
Avant que de m’aimer un peu
Au pied de la Barrière du Don
Comme un tympan qui éclate
En franchissant la barre du son
Qui fera brûler en toi un feu de joie
En attendant qu’on libère les otages
D’ici à ce que tu quittes ta cage
La force de rejet du médicament
Te fera fuir dans tous les coins
Loin de moi tu iras respirer
L’air au pic du travail en aval
Mains à l’air devant l’évidence
Que l’on ne pourra pas s’aimer
Avant que de nous être rejetés
Contre les loups qui hurlent en nous
Haïs-moi mais haïs-moi à fond
Vas-y mon amour bouffe moi tout rond
Tire dans le tas de tout ce qui respire
Fusille-moi à l’aube de mes manquements
Que les toitures volent à tout va
Et que les clôtures sautent sur les rats
Cette fusion est une camisole de force
Mais en dedans tu verras c’est doux doux
Tu verras les étincelles grimper
Dans la plus sourde obscurité
Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup
La douceur du duel
Une page d’histoire mouvante
défie le récit en manque d’épouvante.
La peau du tambour parlant
commence par s’arracher une dent,
une lettre de l’échelle à la fois.
Au plus subtil mystère du chaos.
Des pots cassés de la misère
ou l’histoire d’une traversée
de la fourbe inhumaine nuit.
L’on espère oublier ce qui reste à voir
en échange de comment
nous allons maintenant récréer
sur une base absolument inversée
notre histoire une boucle de peau et d’os.
Un qui repassera jusqu’à ce que
l’agent lumineux ne se fane
que la réparation ne soit complète.
Comme un souvenir fait pour l’oublier,
et pour le meilleur en prévision du pire.
Un qu’est toujours un tuyau sur l’avenir
de quelque chose de resté en suspens
à un quelconque tournant, sur une trame
parallèle prête à émerger et faire s’émousser
la glande du déjà vu.
Lorsque le vibrant, l’électrique en nous
sort un lapin de son chapeau
sur l’écran aux étincelles.
Dans cette douceur du duel
que l’on dirait ivre devant l’invisible,
tellement d’ouvertures s’imposent.
Prête-moi tes lèvres _2.0
Prête-moi tes lèvres
Avant la fin des hostilités
Il y a un seul amour
Une unique vérité
Deux personnes ne verront
Jamais la même chose
Mais tout est aussi simple que ça
Parce que tout est une seule force
Pendue au cordon de son opposé
Pendue au cordon de son opposé
Notre amour nucléaire en furie
Embrase le reste des drapeaux blancs
Ceux qui forcent leurs langue
À en lever le cœur à l’esprit
Avant la fin des hostilités
Rend-moi mes ailes
Sinon… Je promets l’incertain
D’abord:
Ce mur qui nous sépare doit valser
Coup de batte sec dans les dents (Merci!…)
Bruit d’allumette et picotement
Chanceux nous sommes pour le poison
(Pshttt!… d’une canette…)
Droit au mur de toute façon, le monde
Souffle des ronds de fumée
(Bruit de vagues…) À quoi bon nier
Certaine information imbue de vérité
Heureusement pour le vin
Car avec la bonne pilule (…pilule?)
En un petit jeux de temps
La vérité… ça fond, à fond
Inutile de le croire: Viens voir
D’autre manière: Il reste à boire
C’est un doigt dans le caca
Que mon amour passera ton brevet
Car au détour de notre projet
Se cache le sens à nos vie
Balisant le sentier de repères
Kidnappe-moi sans tort mais à travers
(Gond qui grince…)
C’est avec un doigt dans la porte
Que ce poème s’écrira
(Train qui passe…) Douleur
Qui jamais ne guérira
Connexion à l’avenir
Nous y sommes
Il y a un seul amour
Une unique vérité là-bas
Deux personnes ne verront
Jamais la même chose
De l’autre côté du rubicond
Mais tout est infiniment Une
Énergie créant son expérience
Au timbre de formules vibratoires
Obligées de monter en fréquence
Plutôt que de continuer à juger
Prête-moi tes lèvres
Avant la fin des hostilités
DanleMiel, 5 septembre 2013
source: http://neurolounge.wordpress.com/2013/09/05/prete-moi-tes-levres-version-piratee/
À la Fourche des Cendres
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazistan
Je me souviens que je t’attendrai
Nous reviendrons des mutants
Vidanger les urnes aux téméraires
Nos écailles remontent les siècles
Dans un champ de vaisseaux cassés
Comme une arme craquelée d’écorce
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazistan
Je me souviens que je t’attendrai
Le serpent à sornettes glisse sous roche
Entre les franges du saccage brutal
Au jour du grave tri mental
Nos espèces hissent sous la laine
La croyance arme ses musquets
Pendant les préparatifs en éclosion
Du déluge de notre insanité d’égoisme
Je te rejoins dans le rang qui rush
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazistan
Je me souviens que je t’attendrai
À la démesure Biblique
En vieux bois de pipe
Tailladée sur mesure
Qui s’en vient décérébrer large et loin
Comme un coup de trique patraque
Nous sourirons en dent-de-scie
Désarmés dans la brillante lumière
Au bout d’un canon scié brandit
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazistan
Je me souviens que je t’attendrai.
Dans la Douceur de ce qui ne Mourra Jamais Plus
Au bout du chemin, pas loin
Au rodéo de surenchère
Fusillable à l’aube du manquement
Par des robots sur la patente
Au bout du chemin le Nazistan
En bas de la côte, dans le coin
Entre les Black label renversées
Dans un chiotte de baraquement, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
Dans une ambulance ataquée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
De l’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
33 éternités accotées en croix
Dans la gueule de l’enfer
À ramper de valise en cran d’arrêt
Jusqu’aux genoux dans Dieu
Craquant comme une porte blindée
Du pays jamais croisé ajeun
Crispé au gosses mûres de petit matin
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
Au bout du chemin le Nazistan (bis)
Après déjeuner avec des monstres
Sans Denis Vanier pour nous faire
Exécuter nus devant l’aube
En tatouage de bavure
Éternel infirme au calvaire, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
En ambulance armée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
D’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*
Au bout du chemin le Nazistan (bis)
à Denis Vanier*:1949-2000
À mesure que le jour tangue, je recule
Dans le désir fragile l’instant s’étire
À mesure que le jour tangue je recule
Contre des assassins de clarté
Aux éblouissements subtils
Comme les restes d’une crapule
Depuis que la matrice convulsive d’être
S’est révélée à l’apex du gang traître
Je rêve le verbe aller droit devers
Le vent aux impitoyables rencontres
À mesure que le jour tangue je recule
Quand la clarté tombe je m’évade
En train de nuit qui longtemps circule
Avec mes valises de mirages surpris
Du haut d’une carlingue en parade
À mesure que le jour tangue je recule
La nuit me lave elle me somme
La nuit me lie aux éléments plus denses
Que la vie au coeur d’une voltige
À force de roulis la nuit se nomme
À mesure que le jour tangue je recule.
Résistance Numérique
Dans la pure brutalité
D’un petit jour chimique
Les enfants s’envolent en fûmée
Arrachés à leurs organes
Renonçant à la clarté
Du future qui s’il manifeste
Sera de nature contondante
De l’Irak à la Colombie
Le conflit s’accentue
Mur à mur les ennemis
S’écroulent sous les dires
De lasers tout puissants
Décimant la génération
Qui seule saurait répondre
À l’appel de l’attentat
On ne fait pas l’omelette
Sans casser des oeufs
Dans la cour illégale
Des grands psychopathes
À la tête du troupeau
On soucoupera de vous
Pendant longtemps
On fournit la piqûre
Du bonheur absolu
Ne vous en faites pas
Dès la première injection
Vous ne sentirez plus rien.
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