Voici un .pdf des choses que je fais chaque jour avec des illustration de no_faith_left / sur Twitter, 49 pages, normalement depuis longtemps je ne le fais que pour mieux me comprendre, et là je m’y suis assez compris à 62 ans enfin – donc j’ai écris ces textes pour vous! Merci.
Catégorie poésie frontale
RECHERCHÉ – DanleMiel
Titan
Science du bonheur oblige
À se déscotcher de l’écran
Sans rien casser en partant
Grand soupir de soulagement
Penser pour soi indépendant
De ce que racontent les pare-brise
Ou que soudain débarque la crise
Pendant que répondent aux ordres
Les téléphones trop intelligents
Pour les dirigeants des puissants
Or que réfléchir pour soi
Poser des questions calmement
Tout en vivant pour les autres
Sans pour autant devenir l’apôtre
De quelque culte au mauvais plan
Non mais quel chagrin accablant
La vie sur cette planète tarte
Véritable taff pour un Titan!
Ma vie est la religion
Mon épouse ma prison
Être honnête avec les gens
Pagailler loin des abusés
De toutes ces rengaines abusives
Des protecteurs de liberté
Des constipés aux projets noirs
Se mordre souvent pour y croire
Contrecarrer les invectives
Au lieu de retourner au goulot
Pour la dernière partie d’échec
Rester dans la limite permise
Garder son siège quand ça tangue
Beugler son saoul dans la nuit noire
Enfin explosée au-dessus de son carré
Au cri de douleur du clou
Que l’on retire du talon
D’un Titan!
– DanleMiel
L’An Zéro (sur Terre) – BlueToad
« … Madame monsieur
On a tranché
Ça y est
Les experts ne sont pas tous d’accord
Mais ça c’est pour une autre histoire
Ce soir on me dit
Que
C’est l’an
C’est l’an zéro sur terre
C’est l’an
C’est l’an zéro sur terre
Peau du tambour parlant
Notre corps globale
Globalo per tutto
À nu dans l’univers
La peau de notre
tambour parlant
Commencera lui
Commencera par vous arracher
Vous extirper une dent
Une lettre d’échelle
Tel un barreau à la fois
Pas de la torture…
Meuh non!…
Disons une technique
De dialogue forcené
Heu écrivez plutôt forcé
Oui forcé
Par de viles forcenés
Nous sommes engagés
Dans des expériences
À vous faire frémir
Madame
À en mourir de peur
Monsieur
Alors à quoi bon
Pourquoi donc la vérité
Libérerait-elle
Est-ce qu’une fourmi
Pilote un Boeing 747
Avant d’apprendre
Que quand Washington dit
Faire la Paix
Ce sera avec des bombes
Démocratiques aux non-létales
Armes médicales et planchers
Des vaches qui reculent
À la place des ambulances
Dans le savon d’abattoir
Réchauffement climatique
Est le code du Mois de Morse
De l’An Zéro de l’Ère Glaciaire
Pas pour demain bel et bien Hier!
… Madame monsieur
On a tranché
Ça y est
Les experts ne sont pas tous d’accord
Mais ça c’est pour une autre histoire
Ce soir on me dit
Que
C’est l’an
C’est l’an zéro sur terre
C’est l’an
C’est l’an zéro sur terre »
MissRoBee/ DanleMiel, 2014-15
Notes:
http://www.globalresearch.ca/wikileaks-year-zero-and-the-cia-hacking-files/5578795
Point de bascule
Tout est sur le point
De basculer irrémédiablement
Vers un présent augmenté

MissRoBee et DanleMiel, rue Berri, Montréal février 2016
22 novembre 2013
La vie de chaque jour est devenue bien plus intéressante que la science-fiction depuis que je me consacre à ma quête de savoir pour la vérité sur l’amour.
Malgré le fait que je soit convaincu d’avoir choisi – et de continuer à le faire – les détails de ma vie ici maintenant, il existe bon nombre de mystères à ma situation qui me turlupinent en permanence. Devant la création, ma curiosité est intacte, je ne trouverai pas le repos avant de ‘tout’ savoir! Je continue de poser les questions sans relâche, de retourner chaque pierre, en gardant l’esprit ouvert aux réponses qui ne me conviendront pas nécessairement. La vérité se révèle toujours là où on l’attend le moins, en soi.
Mettez-vous un peu à ma place. Nous savons que le monde est une ‘illusion’, un film que nous projetons à partir de l’état de notre monde ‘intérieur’, notre état de conscience. En fait, pour simplifier au max, le monde extérieur est notre âme. Une âme pour toute la création, divisée en des parties plus ou moins autonomes car contenant chacune l’ensemble des données de la création en soi. Un hologramme du grand ‘Tout’.
Une fois traversée la révélation de comment notre corps ‘lumineux’ orchestre – de ses nombreux bras et mains – la réalité que nous relativisons comme étant tangible, il reste à vérifier si cela est véritablement le cas. Et dans le cas d’une réponse affirmative, nous ferions mieux de communiquer avec cet ‘autre’ soi, oscillant juste au-dessus de notre usine chimique corporelle ‘Terrestre’, afin de demander des cours supplémentaires à l‘université invisible où il m’emmène parfois la nuit. Là où on nous programme pour ce qui s’en vient.
Beaucoup d’aspects restent trop flous pour être affirmés positivement mais une chose est certaine pour moi: il y a un plan d’évacuation de prévu. Il existe des bases souterraines capables de nous abriter par milliers et dizaines de milliers pendant une certaine période de temps. On m’a montré des images de scènes de désolation sur Terre suite à des catastrophes multiples, puis ensuite on m’a programmé un plan de rescousse adapté à ma situation ainsi qu’un certain nombre d’individus qui me suivront car je saurai quoi faire lorsque le programme sera mis en marche, en moi.
Tout ça relié par des fils
Que le plus puissant mortcroscope
Ne saurait détecter malgré
Que les signes s’empilaient
Devant ou autour de la porte
Avec un gros X rouge dont le sang
Dégoulina longtemps avant et ensuite
À jamais et ce n’est pas un erreur
Ni de fabrication ni de matériaux
De Ikéa si on peut traverser
Et ou faire dématérialiser
Le contreplaqué il suffit de voir
Au ralenti ce qui advint de poutres d’acier
De plus de trois mille cuves de w.c.
Pouff! Disparue la matière!
D’un seul rayon d’anti-matière
Empruntée à l’ouragan Erin
Avant une manifestation publique
D’un pouvoir si bien caché
Un si en avance sur la compréhension
Qu’il ne se cachera plus
Un dont les ramifications sont telles
Que personne ne pourra
Pointer du doigt vers quiconque
Car la guerre n’est pas ici bas
Entre une quelconque bande de gais tarés
Contre des rebelles sortis des banlieues
Ou se battre ou crever de faim restent
Nos deux seules options
Mais se battre contre qui?
Se battre au nom de qui?
Dure à cerner la banlieue de partout
Quand on a vu que nulle part
Est notre demeure
Le bras gauche sous le ciel
Enfilant à l’histoire de ces ailes
Sinon plus rien ne nous soutient
Poussière rouge dans les veines
Et murmure de rengaine arrière-plan
Ou plan B selon la grille d’Options
Assez limitées somme toute
Ce n’est pas en se croyant sage
que l’on croise la sainteté
Ni même en jouant juste
Jouxté au mélange en ‘bon perdant’
Entre nous dans la connexion
Flotte un Dieu sans limites
Un miroir avec plus de facettes
Que la somme de la debte
Du pays nommé ‘vous savez qui’
Dont le plafond n’a de cesse
Que de grandir, un géant
Ça fait ça: grandir mais
Telle le requin en captivité
Ne grossit que jusqu’aux limites
De l’engin le maintenant sous cage
Tel un plan d’affaires ou d’évasion
À ceux qui refusent leurs visites
Nocturnes au bout du stéthoscope
Que l’on fourre entre les bures
Pour quelques ‘guiliguili’
Pas nécessairement de bonne augure
Entre deux mondes le ciel
Où est permis surtout l’interdit
Que veux le peuple?
Ce que le gouvernement prohibe
Vers une cellule avec télévision
Et autres distinctions dans le temps
Que cela prend à introniser
Sans plus tarder une rue
Portant maintenant son nom
Telle une croix gammée
Devant le temple de la jamais nommée
Ainsi qu’une joyeuse aberration
Suivra la trace du pétard
Plus con que damné à brûler
Sans jamais exploser au visage
Vivant maintenant sans solution
La dernière baffe de potentiel
Piqué au radium enrichi
En attendant le cri des bottes
Sur fond de hurlements contondants
Désenchaîné lors des aveux
Sur le vif déchiré d’adieux
Un coin de ciel servant de faggot
Au cahier d’écolier en flammes
L’apesanteur vaut sa leçon
De mal barré qui serait parano
Enrobé du suc des barricades
Un velours sans prétention
Et toute cette paix fichue en l’air
Que les faux prophètes hurlent
La prochaine catastrophe
Débordant de la une
Vive la gué-guerre ce soir on meurt
Adieu la lune en comptant les heures
Dès le début à la porte qui ouvre
Tu en as encore le choix
Ne compte surtout pas sur moi
Rapport de force signé faiblesse
Je ne sors pas sans prescription
Ce que j’ingurgite comme bêtise
Comble l’illusion ou un jour guérir
Vivant à la fibre hors-raison
Au pied du mur qui boitera vite
Dès que je murmurai ton prénom
Sans une seule fois le tromper
Comparaison éléphantesque en
Vérité je suis trop simple pour
Les esprits englués dans l’honneur
De se croire spéciale supérieur si si
Ce paradoxe de base
Persiste et saigne en masse
La tache noire qui coagule à la lumière
Monstruosité bedonnante qui pense
Aux complexes que dalle
Ravageant creux et large chez les siens
Mon histoire de cœur sans fin
Parmi tous ces ‘je’
À la queue meuh meuh
Mise enfin entre les mille matelas retournés
De la face cachée de ta foie
Qui se résume en la peur de mourir
Armée au modus operandi
D’un émméché permanent
Battu d’avance au cœur noir
Sous un chemisier blanc
Switchant la corde raide autour du cou
Avec un sérum assomant
D’amnésie collective pour notre
Sécuritél
En quête d’une bavure de vérité
Au protocole désactivé des ‘moi’
La tête replongée dans la cuve
Régurgitant les équations
Si tu étais meilleure en maths
Tu ne compterais plus sur ‘moi’
Que si tu es seule au milieu du vide
L’abîme, l’absence, la potentialité
Trahit l’essence de chaque impartialité
Je suis un reflet de ton infinie
Collection de personnalités
Implémentez puis mentez
Mentez jusqu’à votre dernière dent
La subversion c’est officiel
Attend salement son tour
En suppléant la chaire
À l’amour collatéral
Des canons sciés
Une fois résolue la cible
Du manque sans issue
Que l’adrénaline lors du conflit
Cantonnera au retranchement
ant pis puisque le calcul s’érige
Approchant à grands pas l’insécurité
De ce qu’il me reste de munition
Pas encore robotisé mais pas loin
D’une lobotomie générale
Pied de nez et roulette russe
Aux flammes endurcies genre Sibérie
Avant la tempête de transparence
Qui ouvrira la réalité telle une conserve
La peur de mourir 101 et la certitude
Basées sur des pronostics décevants
Car fondés sur l’espace et le temps
L’on verra avant la fin que ce n’est
Que le début, une porte qui ouvre
Comme dans un film de science-fiction
Un scénario sans queue ni tête
Ou des êtres: ‘nous en l’occurrence’
Faisons des incursions dans le tissu
De la boucle dont nous sommes otages
Du temps cet éternel ennemi
De l’esprit prenant chaire
Y voir plus clair
Aux raisons de notre démembrement
Trinquons à la défenestration
De tous les agents circonstanciels
Comprenons enfin qu’ils sont une aide
Descendus d’un barreau de l’espace
Intersidéral qui nous sépare
Parfois de nos proches
Venus boire le miel de la vérité
Avant qu’il ne se tourne en fiel
Ou en la une des journaux
Et que le commun des mortels
Efface le sens du mot cadeau
À en oublier de dire Merci!
(“«Il n’y a rien hormis Lui*», ce qui signifie qu’il n’existe aucune force au monde qui soit en mesure d’aller à l’encontre de la volonté du Créateur. Et si l’être voit qu’il existe des choses en ce monde qui nient ‘Pamlia Shel Maala’ (la Cour Céleste), c’est parce que ainsi en est Sa volonté. Cela est considéré comme une correction, qui s’appelle «la gauche repousse et la droite attire», c’est-à-dire que ce que la gauche «repousse» est considéré comme correction. Cela signifie qu’il y a des choses dans le monde dont le but est de détourner l’homme du droit chemin, par lesquelles il est rejeté de la ‘Kédousha’(קדושה).” Extrait de Shamati, article 1 (J’ai entendu) du Baal HaSoulam telle que noté par le Rabash.
(dans le langage de la sagesse de la Kabbale, ce ‘Lui’ constitue les forces féminines/ masculines supérieures qui sont notre système de ‘guidance’ “intérieure”. À mes sens, la notion de force ‘Intérieure’ convient mieux que la notion de “supérieure” à cet autre partie de nous qui se cache tout autour de soi, comme un habit de lumière, vibrant à une telle fréquence que quand cette autre partie de soi se révèle, la plupart d’entre nous sommes confondus au point de penser faire un ‘voyage (astral) ou autre forme de manifestation ‘mystique’. Encore une fois, j’ai bien peur que cela ne soit encore que le résultat de l’ego tentant de de convaincre une personne qu’elle est ‘spéciale’ et joue sur ses peurs.
Puisque dans la réalité dite ‘spirituelle’ ni le temps ni l’espace n’ont prise, cette gouvernance me semble-t’il est ‘parallèle’ bien plus que ‘supérieure’ mais comme pour le reste: ce ne sont que des mots jusqu’à ce que la réalité des mots se révèlent à chacun d’entre nous. Ensuite, l’être fait enfin face au grand secret qui est le secret le moins bien gardé de la Création, tout est Un.
Et ce qui semble êtres ‘des autres’ sont des reflets de notre miroir intérieur. Chaque être est absolument seul avec sa force ‘parallèle’. Deux personnes ne verront jamais la même chose mais il n’y a pas de ‘mauvais esprits’ ni des sectes ‘d’illuminatis’ ou de sorcières ‘mal aimées’ sauf pour les naïfs, les idolâtres ou ceux qui profitent de ce mensonge à des fins de profit.
Exactement tel qu’il est écrit dans toutes les religions: “L’homme est un petit monde”.
Dans le texte basique, la Genèse dit que ‘Au commencement le Créateur créa ‘l’AlphaBet’ (Aleph-Bet) et forts de ce pouvoir, le couple originel fut éduqué en la science de l’utilisation de l’Alphabet au coeur de laquelle l’Abrahadabra signifie: “Je créé la réalité en assemblant (de différentes manières) le matériau de l’alphabet”. Maintenant, ceux qui savent et vivent dans cette réalité-là seront toujours soit des ‘méchants’ ou des ‘mystiques’ ou des ‘illuminés’ qui gênent l’autre moitié de l’humanité qui refusent l’accès à cette autre partie d’eux-mêmes et au plan de la Création inscrit dans leur ADN (alphabet originel).
Merci de votre infaillible attention!
DanleMiel
OTAN le beat change OTAN c toujours le même refrain
OTAN c toujours le même refrain
Avant de les vaporiser
Comment un peuple
Serait-il plus difficile
À faire avaler le vol 93
Qui disparaissant dans une craque
Dans un champ en Pennsylvania
Sur les lèvres MOSSAD
De la maîtresse chanteuse
Ventriloque sortant
À la pelle des lapins
Pas en chocolat non
Et des arc-en-ciel
Ensanglantés
De son chapeau de fiel
Juste pour voir
Au-dessus de la loi
Si les promesses
Tiennent encore?!
Ou simplement le résultat
D’une étude de long souffle
Sur des rats de laboratoire
Laissés à leur obscurité
Maintenant qu’ils nous ont armé
Une grippe parfaite
Deux ou trois ajustements
Avant le dernier acte
Qui scellerait notre destin
Aux mains de ces crétins
Consanguins et imbus d’ego
Démesuré pour l’éternité
Mais il y a toujours un
MAIS
Ils sont peut-être le Frankenstein
Hommenivore ils sont court-circuité
Du point de vue de la nature
Et c’est bien parce que leur plan est foireux
Que la nature va leur mettre
Un seul bâton
Dans toutes les petites roues
Qui font tourner les plus grandes
Roues qui tournent
En matière vivante
En réalité vibrante
Parce que au début
Il n’y a pas la fin
Tout recommence à l’intérieur
De la bulle
De ce qui Est
Depuis une vingtaine d’années
La petite soeur de notre astre nommée Soleil
Une ‘naine brune’ a pénétré le système solaire
Et la planète
À cause de la masse
Dans son champ
A entamé une transformation
Nous pourrions dire
Que la gravité est sur le point de se
Redéfinir.
Tout est sous contrôle -danleMiel
« La vérité est comme le soleil. On peut la bloquer un temps, mais elle ne disparaîtra pas » – Elvis Presley
Sauf pour ce qui chute
Depuis le fin fond de l’espace
Aussi régulièrement qu’un cadran
Dont les aiguilles pointent vers des météorites
Ainsi que le calendrier balisé
De soubresauts cométaires mal cachés
La déplorable raison qui n’en est pas une
Pour les exercices de campagnes militaires
Pour le déploiement tous azimuts
Des batteries anti-missile caduques
Guidées par satellites OTAN le savoir
Non pas pour anéantir Moscou
Ou Washington alors que les ogives
Ciblent régulièrement des engins
Non-identifiables depuis l’espace
Par les ruches de fiel interposées
Dans lesquelles sont progressivement
Canalisés tous les avoirs des économies
Et quand on a besoin de nous violer
Encore une couche la guerre froide
Se réchauffe les bons deviennent
Les méchants pourvu que le cirque continue
Tout semble authentiquement
Identifier ce qui s’apprête
À nous chier dessus de l’en-haut
Le reste n’a toujours été
Que du pain et des jeux
Pour ceux qui jouent le rôle de dieux
Tu aimes bien les jeux n’est-ce pas
Le moment présent t’obligera
À maîtriser celui de la vie
Une bonne fois pour toutes
L’âme compte et non pas les corps
Tout est le film que ‘tu’ te réalise
Les figurants, surtout ceux
Que tu ne peux alors là pas blairer
Sont des reflets de qualités
Que tu as en ton âme
Et pas seulement les positives
Nous sommes tous préprogrammés
Dans nos ordinateurs corporels
Pour atteindre la connaissance
Et nos leçons ne sont pas si complexes
Pourtant nous continuons
De faire le mauvais choix
Le réel grand format holographique
Si cher de ta peau payé
Va sous peu de partout se dessouder
La terre même commence à s’ouvrir
De toute part les dolines avalent les voitures
Alors que le temps fait disparaître
Des avions sous haute tension
Les serpents à sornettes vont
S’intermoléculariser entre nous
En empruntant des corps-costards
Imbus d’eux-même au pouvoir
Ce sera une invasion de robots
Sous nos regards incrédules de borgnes
Ils vont singer l’ordre d’abattre
Beaucoup de pauvres mal informés
Au nom de leur crédulité infirme
Dans quelques mois les dés indiqueront
Goodbye la propriété privée bienvenue
Fin du dollar saisi de nos comptes bancaires
Visa 666 en puce sous-cutanée
Il sera trop tard en définitive pour quitter
La ville le comté le pays la planète
Il sera toujours trop tard en ce sens que
Il n’est pas facile facile de mourir
Et ce n’est pas faute d’avoir tenté le coup
C’est inaltérablement qui tu es, ‘ ce que tu es’
Et pas ta location géographique
Ni ton état de santé physique
Qui détermineront ce que tu subiras
Avant de plonger tête la première
Dans le conduit qui mène vers
‘Ze next’ densité ainsi que son monde
Électrique lumineux et moins contraignant
Que celui que nous sommes sur le point
De définitivement quitter
Muetemps
1
Dans le petit matin fourchu
nous avançons à reculons
revenus d’exil une seule tribu
et nous enfonçons le moignon
au bout de toute peine bue
carré dans un trou rond
nos os cassent comme
une dent pourrie par le pognon
le dernier trognon de pomme
un vent qui sent l’oignon
les caravanes en feu s’enfilent
l’aiguille d’un ultime tango
caresse ta crasse qui passe
avant le couteau dans le dos.
2
De l’autre côté du temps
ce ne sera plus ce monde ou rien
ni le désert ni la nuit
fini les ombres sans répit
de poussière et d’insomnie
menottes au cou le singe savant
longtemps que je t’apprends
une barre bandée sous les gonds
de la porte blindée en Ohr
qui clarifiera notre Divinité
que ton phare éclairera mon pont
entérinant notre mission au trésor
le cœur en furie et la joie aux poings
ensemble comme un blindé
sortant de l’ultime tranché
ivre à la victoire du verbe: Aller!
3
Le soleil cache sa trace
au pied l’Amour un mur en plein
sevrage de tremplin pure saut
dans le vide sans filet de Toi
nous sommes allés nous perdre
pour ne jamais se retrouver
saigné la moelle amère à l’os
sur le fil rasoir de solitude
jeune femme nommée Judas
tatouée sur de la vitre cassée
pourrait être la fille au serpent
sur les rails de la sornette
à gogo ou à vapeur
dans la mesure ou qui perd
gagne aussi plutôt rien.
photo: YELLA YELLEN
L’éveil épuise
C’est mue d’une tranchante Lumière
Qu’on se sublime aux crimes amers
Pour émerger de l’état larvaire
Au front d’une révolte anonyme
Le combat constitue le salaire
Sur lequel tu as signé soldat
Beaucoup prieront à l’autel
De l’interrupteur à tout le malheur
Du poids du monde sur leurs épaules
Soutenant ces ailes de merde et de tôle
Demain s’annonce plus sanguinaire
Moment venu de nous la faire
Inversion de pôle et cris de joie
Vive la torture même la famine, ma foi
Baskets au chaud dans une maison
L’avenir termine son infestation
Une pied de l’autre bord du rubicond
On appelle survivre la fin de la faim
Égaré du troupeau une corde au cou
La clef aux portes de la totale perte
Aujourd’hui on marie sa vie, je répète
Que l’on ne pourrait jamais tromper
Ici-bas l’existence larvaire continue
Pour une guéguerre imaginaire
Criant enfin à nous le bonheur
Merde au mensonge f@ck sa sister
Inverse les rôles chante à haute voix
Mille catastrophes traceront la voie
Respire à fond maintenant je kick
La chaise sous toi se la barre
Ton cou craque à fond comme un fouet claque
La bandaison l’emporte sur la pendaison
Quand le nœud resserre son intention
Autour de sa dernière invention
Tout étouffe sous la taille rassembleuse
Les paramédics appelés en renfort
Balancent leurs commentaires
Entre les cuisses des travailleuses du sexe.
danleMiel,
17 janvier 2012, Longueuil
Demain?: Relaxe! La vie c’est rien qu’une théorie
Chaque fois qu’on te tend l’échelle
Qui traverse les clartés
C’est en sautant dans le noir
Qu’on réapprend à marcher
Si d’un autre côté sans blague
La vie n’existe qu’en théorie
On doit bien croire en l’amour
Pour percevoir que l’on vit
Le corps en drôle d’appareil
Se cuve du fiel à distiller mieux
L’esprit un ingrédient secret
Déchante ses restes de Dieu
Qui fiche le feu à ta maison
Jette les clefs de ta raison
Avant de cocher la case
De you que t’étais parti
Égrener le chapelet d’être
Avec la ferme envie d’aimer
Même la crotte au paradis
De ton masque bien dompté
À l’école nommée société
Tous les autres sont toi
Tes miroirs reflétant en chœur
Les distorsions sur le lit de tes choix
Sourire amer de vérité improbable
Dans un environnement sans tain
C’est toi qui mène l’immense danse
Cette galère déguisée en univers
Avec un pied dans le noir
L’autre saoul de Lumière
Quand ton cœur te portera
Libéré de sa prison
L’âme légère d’un pinson
Bien sûr tu te mentiras
Tu voudras pas y croire
Tu te trompera de chemin
Jusqu’au sommet de ta mission
Si d’un autre côté sans blague
La vie n’existe qu’en théorie
On doit bien croire en l’amour
Pour que le rêve persiste et saigne
Astronaute d’inversion
Astronaute tout compte fait d’inversion
Victime de vitesse superposée
Sous perfusion aux contraires dynamiques
Gros plan sur du dégonflé
Le film repasse déguisé en pansement
Avec la plaie de coquille déchirée
Derrière les blancs de synchronicité
Désarmé à la foi obscure que rien n’exclut
D’autant qu’il n’y a pas un seul brin d’herbe
Sans son ange qui fouette avec tendresse
Au casino du prochain numéro magique
Alors que l’esprit bluffe effrontément
Sur le massacre en cœur désagrégé
De tous les coins venus nous réunifier
Lavage en famille de linge sale cérébral
Mains en l’air à moins que tu ne m’entende mal
Codex de nos aspirations sanguinaires
Protégées contre elles-mêmes dans du capitonné
Astronaute tout compte fait d’inversion
Otage du mensonge qui fera tout basculer
Un pirate ça navigue plein cap sur l’autoréalité
Détendu comme une boule de cristal
Analysant de sempiternelles embouchures
Et autre dopage de canal égaré depuis la source
Difficile de choisir la combinaison gagnante
Quand la réponse ne se divise qu’en Un
Pourtant plus la planète sécurise son nombril
Plus l’individu se sent vulnérable et isolé
7 milliard de solitudes sans 2 capables de se croiser
Sur une branche sociopathétique
Brisée comme une marche sur l’échelle
Lorsque cascade le ciel sous basse résolution
Après le camping du carnage hors-saison
Sur la une de tous les sourires qui calculent
Autant livrer le radium de l’autre côté du temps
Faudrait se magner surtout pourquoi faire
Astronaute tout compte fait d’inversion
Tous les points sur un seul i
Languissant morphine mambo
Vers un matin qui dure l’éternité
Détecteur de manque de watts
Capteur de soudaine catastrophe
Caresse-moi en dents-de-scie
Rassemble tous les points sur un seul i
Rebranche mon fil dans le mille
J’ai un gros gros trophée à décrocher
Décapsule-moi l’écorce qui cligne
Le temps de valser une tornade
Caresse-moi en dents-de-scie
Rassemble tous les points sur un seul i
Scie mais scie donc la branche du signe
Tel un singe sniffeur de slack
J’ingurgite la parade annulée
Entre tout ce vide et la clarté
Embrase tout ou redonne moi la vie
Pardonne-moi mes crimes dans ton lit
À la commissure écartelée
De tes lèvres criant Freeze !
Belle comme une parfaite crise
Battant des cils en forme de barreaux
Compresse-moi entre tes replis
Donne une chance à ce vieux mal pris
Shine scintillante étincelle
Faisceau de défoulement aiguisé
Qu’un de mes vers te morde le tibia
Calvaire de prise d’otage filiale
Ligne sur du détonateur en gros
Vienne la peau déchirée sur le dos
Et la vague que tout aspirera
Par le chas du mur de cris
Égolutionaire
Sous l’horizon lacrymogène
L’austérité impose un éclairci
Au bout de sa laisse la civilisation
Coagule sur un semblant de sensation
La prochaine mission saigne
Son hurlant feu de clarté assassine
Elle va nous brûler la crevaison
Au bout de notre source tarie
Nous remonterons blindés
D’une solide insoumission
La croix de la racine en berne
Autant dire heure zéro sur terre
Après les os et ce fichu bordel
De poussière démembrée
Autour de l’égolution spontanée
Nous nous immolerons pour le fun
Faute de temps notre illusion
Flambera comme un dernier prix
La crise un vent de changement
Brassera des particules conscientes
Installe ton corps en plein campement
Marie la tribu sous le firmament
Desserre l’étau du singe savant
Ouvre ton cœur comme une mission
Aux yeux de ton sang Indien
La guerre sera toujours une accalmie
Saison de l’Échelle
Les lignes se croisent, tout s’efface
C’est la saison de l’échelle
Le destin se joue à la marelle
L’avenir une parade déjà passée
Sous le soleil d’un seul désir
Tel un affront sans foi ni loi
Tu montes, allons raconte
C’est la saison de l’échelle
La sensation de l’éternel
Mes compteurs jurent zéro
Qui aura le dernier mot
Les villes dansent le krach
Sous un volcan de faux-cash
Tout trahit avant d’aimer
C’est le filet sous l’échelle
La crevaison de la bulle
Du monde qu’est imaginaire
L’inversion du cycle frise l’éclair
Tout est amour en une guerre
Qui grimpe à cloche pied
Vers ze next sphère
Les lignes se croisent, tout s’efface
C’est la saison de l’échelle
Le destin se joue à la marelle
Vers chez les mutants
Vers chez l’incident
À mesure que tu me rejoins
Que tous nous ressemblent
En un point singulier
La nature suit son plan
Sur les dents-de-scie à l’ infinie
Le flot des connexions entre nous
Veut coaguler plus serré d’un cran
Déchirer au moins des vêtements
Et noyer le dernier chien savant
Ensemble partout à la fois
À mesure que l’on se rejoint
Les murs vont tomber
Des villes vont brûler
La terre va s’entrouvrir
Au cri du cœur des volcans
Un déchirement par en dedans
À présent tu le ressens
Tous les compteurs veulent zéro
Sur la photo moins une dent
Diagnostique sans éclaircie
Tsunami de cancer en série
Guerre à l’âme à babord
Et futile désappointement
Tu t’accrocheras à l’écran
Qui supplante le corps
Notre point veut monter
Sur l’échelle des degrés
Plus subtiles que l’espace
Et rapides que le temps
Se perdre dans la sensation
S’accrocher à la vague
À la montée qui revient
Vers chez les mutants
À mesure que tout se rejoint
Que tout se rassemble
En un point singulier
DanleMiel
11 sept. 2011
Sous la peau
Bombe à retardement de chair
La souffrance pue le mensonge
L’amour sa seule condition
Va te torcher la messe
Presque en retard sur la haine
On remixe ta correction
Boucles de genoux ensanglantés
Cocktail aux échardes de vers
Coursant en feu de par les rues
Médicamenté sous neutrons
Faudra que ta pression monte
Qu’une crue d’hallucinés dévaste
Qu’on saigne des ambulances
En y perdant son drapeau blanc
Faudra que tu pues avec ça que
Tu te rues dans les brancards
Afin d’atteindre la fission finale
Telle une tribue intégrale
Puisque le monde, l’univers est toi
Toute la réalité est toi
Pourvu que le monde soit rond
Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent
Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice
À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle
Camping forcé en Ford Focus
Bordel de merde que ça joue juste
Tes lèvres la nuit me fendent l’écorce
Chaque lendemain vaut un pesant de force
Que toi et moi sans clarinette
Aux mains d’une tourmente réparatrice
La seule Union ou y a pas de grève
Tatoue ton X on saigne une trêve
Debout dans le matin meurtri
Menottes serrées au cœur battant
En haut de son clin d’œil – le ciel
Nous parlera en signes précurseurs
Le premier homme à devenir mère
Droit vers le mur pédale au fond
Pourvu pourvu
Que le monde soit rond
Ton corps me tamtam la douleur
Fleuve de sirènes et avertisseurs
Autocollant du Canadien
Coucher de soleil main dans la main
Formule stupeur et lunettes noires
Chute de calcul œil au beurre noir
Au nord d’Éden loin de la mer
Je sarcle les mines d’un long désert
Plus nue qu’un papillon de nuit
Tu me signale des perfusions
Merde à la loi guerre aux vauriens
Serpent à sornettes fait youyou
Dans ma dégaine de petit voyou
Sifflant le fruit d’entre les dents
Chaque jour se mord plus fort
Pour s’assurer qu’il a pas tort
Force de lenteur aux villes qui brûlent
Arrive accouche qu’on décapsule
Dans la stupeur sans médicament
Je vois plus que toi au firmament
Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent
Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice
À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle
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