Québec : les droits de garde d’un père non vacciné temporairement levés

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Lisez-ça! Vous n’en croirez pas vos yeux, le gouvernement prétend que plus de 90% des adultes au Québec sont vaccinés. Quel mensonge éhonté!!!

Au Canada, un tribunal québécois a récemment suspendu temporairement les droits de garde de son enfant de 12 ans à un père non vacciné et qui «semble s’opposer aux vaccins et aux mesures sanitaires». Une sanction qui durera au moins jusqu’en février. Au Québec, les droits de garde d’un père non vacciné ont été temporairement levés dans une décision du 23 décembre, révélée par le journal québécois Le Devoir et que l’AFP a consultée. Le texte explique en effet qu’il n’est pas dans le «meilleur intérêt [de l’enfant] d’avoir des contacts avec son père si celui-ci n’est pas vacciné et est opposé aux mesures sanitaires dans le contexte épidémiologique actuel».

Lire aussi François Legault est le Premier ministre du Québec depuis le 18 octobre 2018 (image d’illustration). Québec : les non vaccinés contre le Covid-19 devront payer une nouvelle taxe de «contribution santé» Le père demandait au départ à prolonger pendant les fêtes de fin d’année son droit de garde. Le juge a finalement levé tous ses droits jusqu’en février sauf s’il décidait de se faire vacciner. Il a à ce propos noté que des extraits de publications du père sur les réseaux sociaux révélaient «qu’il semble s’opposer aux vaccins et aux mesures sanitaires».

Selon le magistrat, la protection de l’enfant contre le virus «n’est pas totale [et] semble même être réduite face au variant Omicron qui se propage actuellement au Québec». En outre, la mère réside avec son conjoint et leurs deux autres enfants âgés de sept mois et de quatre ans, qui ne sont pas vaccinés étant donné que la vaccination n’est ouverte au Canada qu’à partir de cinq ans. «Dans ces circonstances, il n’est dans l’intérêt d’aucun des trois enfants» que le père puisse voir celui de 12 ans «à l’heure actuelle», souligne ainsi le juge. La grande majorité (plus de 90%) des adultes sont vaccinés au Québec. Et la province francophone a décidé de durcir les mesures contre ceux qui refusent le vaccin en mettant notamment en place prochainement une nouvelle taxe uniquement pour les non vaccinés.

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Titan

P1370432

 

Science du bonheur oblige

À se déscotcher de l’écran

Sans rien casser en partant

Grand soupir de soulagement

Penser pour soi indépendant

De ce que racontent les pare-brise

Ou que soudain débarque la crise

Pendant que répondent aux ordres

Les téléphones trop intelligents

Pour les dirigeants des puissants

Or que réfléchir pour soi

Poser des questions calmement

Tout en vivant pour les autres

Sans pour autant devenir l’apôtre

De quelque culte au mauvais plan

Non mais quel chagrin accablant

La vie sur cette planète tarte

Véritable taff pour un Titan!

 

Ma vie est la religion

Mon épouse ma prison

Être honnête avec les gens

Pagailler loin des abusés

De toutes ces rengaines abusives

Des protecteurs de liberté

Des constipés aux projets noirs

Se mordre souvent pour y croire

Contrecarrer les invectives

Au lieu de retourner au goulot

Pour la dernière partie d’échec

Rester dans la limite permise

Garder son siège quand ça tangue

Beugler son saoul dans la nuit noire

Enfin explosée au-dessus de son carré

Au cri de douleur du clou

Que l’on retire du talon

D’un Titan!

 

– DanleMiel

 

 

Élasticité du réel 1

Après le corps tel que nous le percevons
Ce sera sans coup férir que la fracture
De quitter le monde en apparence
Paraîtra vu du dehors comme un massacre
Pour notre tas de molécules visibles à l’oeil nu
Paradoxe certes du point de vue palpable
Des particules de l’illusion passant à la prochaine
Peau qui n’en est pas une mais l’infini de possibles

Chaque battement de cil suivi d’un soupir provoquera une chaîne événementielle que le destin n’avait pas prise en compte alors que tout vacille indicible/ Dans son ineffable calcul des possibles un fil traînant au bas d’un écran en suspens alors que les étincelles cascadent vers le miroir déformant de la matière depuis le verbe une molécule à la fois par vagues et tourbillons qui s’empilent se tordent dans le sens opportun/ Pas plus tolérable que l’éternité la paix renfloue les cimetières et non l’inverse des odieux spectres du bonheur promis notre poussière calcifiée fera faux bond aux pensées magiques coulant à pic au bout de la planche enflammée sur laquelle nous procédons parés au pire

Il nous sera montré comment commander
L’écran sur lequel les étincelles dansent
Avant de cascader jusqu’ici bas de l’illusion
Purement et simplement de la parfaite semi-clarté

Au monde de la parfaite semi-vérité naissante
Toujours est-il que connectés au réseau
De la pensée de l’avant qui dévisse pour unir
Pendant que le ciel commence à parler
Les langues de feu arrivent et un sacré boucan

S’ensuivra quand les principaux acteurs
Se positionneront sur la scène de l’onde nouvelle
Des univers que sous pression nous sommes
En train de concevoir sans le savoir

Toutes les solutions que nous imaginons
S’inscrivent dans le grand livre de la création
Et après le corps nous les deviendrons
Ces buildings ces civilisations ces univers

Ou suis-je? Tout est une question de perception mais dans l’absolu nous sommes partout à la fois quand et si nous le désirons car le monde est en soi/ Physiquement parlant le fait est que nous sommes toujours chacun au centre exact de notre univers propre/  “L’homme est un petit monde” Dans un sens très réel nous ne sommes jamais allés nulle part/ Nous n’allons pas quelque part notre perception fait évoluer le film dans lequel nous évoluons/ Quand par exemple trois personnes parlent autour d’une table il y a trois univers cohabitant et s’entrecroisant spontanément en fonction de leur équivalence de forme (spirituelle) ils forment un nouveau corps un bébé spirituel car dans ce monde-là les désirs deviennent des objets des forces des anges/ Comment y voir plus clair? Et ce n’est qu’en nous éveillant dans le rêve la nuit que nous accédons au corps-lumière les premières fois/ Chaque fois que nous quittons le corps charnel pour notre chariot de lumière flottant juste au-dessus de la chair cela devient plus clair d’une fois à la suivante

Nous apprenons peu à peu à naviguer
Ces ondes qui tourbillonnent autour
Du corps métamorphosé en étincelle flottant
Dans le noir certes mais un noir spécial
Si je regarde vers le bas du quotidien
Le fait que mon corps de chair
Semble avoir disparu et un tapis
Quadrillé d’une lumière verte fluo
Recouvre le sol à perte de sensations

À prime abord lorsque tous nos bras
Apparaissent et s’activent on pourrait
Avoir l’impression que c’est un moyen
De locomotion et que nous faisons
Une randonnée astral et que notre flamme
Va quelque part d’où le terme voyage
Toujours au coeur de l’acte toutefois
La majestueuse projection des gouttes
De nos catalyseurs propres foutraques
Dans le mille cible sans nos corps

Fini l’obstruction armée d’étincelle
Qui met le feu aux mèches
Le monde se déploie au coeur
Sous nos pas immobiles sublimes
Et à l’horizon de la chair tout se tord
Notre étoile se dresse en moment fort
Verticale et cadavérique souche

(Guerre sur terre/ Mais cela offre la possibilité à chacun de prendre conscience que les apparences sont trompeuses: d’une part ce qui nous apparait comme la ‘guéguerre’ des hommes n’est qu’un écran de fumée car les pays, les économies, les cultures, les tribus sont des ‘illusions’ maintenues en place pour siphonner les ressources, car nous vivons depuis belle lurette sous un seul et unique gouvernement, et le véritable ‘ennemi’ n’a jamais été ici-bas mais bel et bien ‘là-haut’. Les guerres sont des programmes de développement génétique destinés à détourner l’attention de l’humanité du ciel où notre réel ennemi (comètes, météorites, tornades, poussière cométaire, astres en perdition d’orbite, etc etc) préparant une prochaine mission qui elle sera ‘fra-cassante’ si on se fie à l’art rupestre et aux références aux ‘dieux méchants’ de la mythologie – qui sont des phénomènes cosmiques et non pas une invasion de ‘E.T.’./ De plus, ces guerres sont le parfait prétexte pour mener des expériences sur la matière ‘humaine’, pour lesquelles nous refuserions catégoriquement de servir de cobayes si nous en étions informés. Cela a toujours été la fonction des armés, ce sont des ‘labo-rat-oires’ génético-pharmaceutiques à ciel ouvert./ Guerre dans le ciel/ Les satellites contournant notre planète à des coûts qui paraissent aujourd’hui  prohibitifs, sont accompagnés de beaucoup plus nombreux satellites armés jusqu’aux flancs pointés vers les cieux, munis d’instruments de mesure – à côté desquels la technologie terrestre qui nous est révélée ne dépasse pas le niveau des cromagnons en termes historiques – prêts à lancer des armes qui nous sont cachées, et qui sont gérées dans des bunkers souterrains disséminés un peu partout sous la croûte terrestre ou étonnamment il fait bon vivre en comparaison à la surface./ Faim sur terre ou ‘guerre alimentaire’/ La ‘faim’ sur terre, malgré la douleur qu’elle provoque, et sa réalité ‘tangible’ que nous commençons à ressentir dans nos pays dits ‘riches’ sont aussi une occasion fondamentale pour éveiller la masse au fait que contrairement aux bêtises qui nous ont été enseignées, nous ne sommes pas les ‘maitres’ de nos destinées, et qu’il y a des ‘êtres’ plus développés qui nous utilisent comme ‘nourriture’ (pas au sens de nous manger, bien que cela aussi ait une part de vérité) et qui manipulent notre développement, et ce aisément, en retournant dans le temps par exemple et en changeant des choses pour que notre présent et futur s’aligne de plus en plus sur leur projet d’avenir./ Cancer ou ‘guerre corporelle’/ Équilibre de l’univers/ Bref, tout est une leçon, immense et éternelle leçon d’équilibre entre le ‘Service de Soi’ et le ‘Service de l’Autre’ sur le plan de la cosmologie (en raison de laquelle notre ‘logique’ ne fera pas long feu) Tout est à réapprendre basé sur le fait que l’Univers pullule de formes de vies qu’il nous a été interdit d’acquiescer – dont certaines sont nos ‘géniteurs’ ‘maîtres’ et ‘contrôleurs’…)

Une fois rencardés mes esprits et moi
Sommes retournés d’où nous étions venus
Un point qui disparaît dans un champ lumineux
Capable de se rassembler sous différentes formes
De se projeter dans des expériences limites
Dans le but de tester sa résilience

En guise de sous-titre à la solution étrange
Vivre ou mourir sur le champ d’aucune bataille
Les utopies coincées sous un cheval mort
Sont deux prédilections impossibles à prédire
Qui se réalisent toujours trop tard d’un noeud

Face au degré d’élasticité imprévisible du réel
Leur consistance imaginaire va et vient
Pouvant être incluses au projet de la nature
On pourra certes le vérifier mais basta!
Va d’abord pour le côté ombragé de la rue
Longeant d’interminables murs parfois coriaces

Quand il s’agit de les escalader telle une vérité
À vrai dire, elle est quasiment nulle car
Impossible de prouver si nous vivons vraiment
Ou si nous sommes simplement morts

Et que nous nous imaginons cette vie
Seule chose chose qui soit certaine
Reste le trou de vers par lequel
Avant d’être mort au moins une fois
Nous fuyons la chair et ses os
Comme la peste ou la pendaison

Je languis la traversée par le cerceau
Que les flammes indiquent dans l’obscurité
Comme seul guide à mes confusions
Sur la nature de notre prochain état

Ce sera l’électricité ou l’éclat fatal
Du verre antiballe de haute précision
Quand il aveugle le tireur fou d’élite

Psst! On ne meurt pas, on continue seulement…

Masse de signes obliques

À l’entonoir l’information s’égoute
Tels des étincelles qui cascaderaient
Depuis l’essence de leur non-réalité
Au travers le jeu objectif de fractales
Au bout duquel j’émerge en corps
Serai-je lontemps seul au monde
Dans le hall aux miroirs hilarants?

Est-ce que nous nous perdons sans cesse pour jouir de l’impression de nous retrouver? Est-ce que tels que les clichés le suggèrent nous subissons notre condamnation à vivre telle une fuite perpétuelle vers l’avant sans queue ni tête? Ou est-ce que la temporalité de la création de ma vie, en raison de ma mort imminente, comme par une force magnétique inexorable, après maintes interruptions, m’oblige à  toujours refaire le point puis reprendre ma route là où je m’étais égaré? Soit, dès mon origine, tel le serpent qui se mord la queue…

Comme de faire semblant de respirer
Après une courbe mal éclairée
Une carlingue décapitée du coup
Beaucoup de questions sans réponse
Après l’escalier gradué de clarté
Et des questions sur la raison du zoom
De retour dans cette séquence et pourquoi?

Pourquoi d’autre aurais-je bourlingué ainsi – beaucoup même, trop peut-être, aux dires de certains? Pourquoi – depuis le plus jeune âge – aurais-je senti le besoin d’assouvir aussi rapidement cette inextinguible soif de voyage, de dépaysement tel un junky incapable de se garder une dose pour le lendemain; plutôt que de rythmer mes déplacements en un projet raisonné et planifié pour meubler une vie conséquente et bien remplie, si ce n’est qu’il y avait dès le départ un plan précis?

Combien de fois depuis une décennie me suis-je mis en route pour quitter le bled paumé de ma banlieue natale? Moi qui, lorsque plus jeune, je vivais soit en France ou en Irlande, n’aurais jamais cru un jour revenir ici, bien encore moins m’y trouver scotché comme incapable d’y larguer les amarres, suis-je victime d’une conspiration menée de main de maître pour m’empêcher de réaliser mes rêves de finir mes jours sur une plage sous les palmiers? J’ai beau scander mon passé et rien, alors là rien du tout ne me connecte à cet endroit, sa médiocrité, ses habitants qui depuis la plus tendre enfance j’ai toujours méprisé. Preuve en étant qu’à dix-huit ans j’avais mis les voiles pour la grande ville, de l’autre côté du pont, Montréal mon réel, puis deux ans plus tard j’avais carrément quitté ce continent pour installer mes pénates en France avec la plus ferme intention de ne jamais me retourner sur cette Amérique du Nord, que je percevais comme la grande noirceur.

Un rectangle noir penché en suspension
Dans un noir plus profond plus creux
Le noir d’un trou de noirceur dans le noir

Puisqu’il n’y a pas de coïncidences, pas de hasard et que la réalité est un ensemble mathématique de forces, d’informations qui créent la matière et ses conséquences: suis-je ici maintenant, vivant sur une rue portant mon prénom à cause d’un trajet, d’une leçon préétablie et ponctuée d’interruptions, de déviations propices à élargir la portée de ma quête mais sans toutefois m’offrir la possibilité de me perdre tout à fait? Aidez-moi quelqu’un, je vous en prie!

Masse de signes oblige, toujours sur la route par définition, j’ai beau emprunter tous les procédés logiques dont mon cerveau dispose, j’ai l’impression d’être disparu et je me sens tombé dans un trou de vers duquel je ne trouve plus la sortie. À la rencontre de la parole, mon corps ne fait que se substituer à l’absence sur sa propre scène. Mon corps a peur d’être un personnage sacrificiel, à l’encontre de son espace-temps, occupant tantôt la forme du bouffon loufoque, tantôt du mystique en proie à des révélations occupant le lieu supratemporel de son origine. Ce que je m’explique, dans ma recherche personnelle comme si j”étais revenu jouir du point de vue d’avant ma naissance. Mais pourquoi donc? Et à quoi bon revenir sur ce point de fuite?

Me revoici pourtant narrateur de la fiction de mes propres origines et du trajet d’un demi-siècle sur les planches d’une oeuvre sans balises claires, surgissant de nulle part et de partout à la fois, glissant sans cesse d’une extrémité à l’autre des pôles de mon interaction avec le monde. Métaphoriquement opposé à la phrase de Robert Charlebois: “Je suis un ‘bum’ de bonne famille”: intellectuel de famille de bums (loubards).

DanleMiel,
Longueuil 3 Mai 2014