L’autre joue/ The Other Cheek – chansons de résistance

L’AUTRE JOUE est une playlist de récents textes de mon cru mis en musique avec l’aide de mon infatigable guidance et raison d’aimer la vie entremêlée avec des chansons déjà testées sur des humains. Elles sont pour l’essentiel encore en chantier. Et j’aime bien les faire entendre ici et recevoir de vos commentaires et messages privés. C’est magnifique cette spontanéité. qui fait de l’internet un moyen aussi éphémère qu’immatériel, alors que comble du paradoxe, rien ni un cliché,  – pas une phrase mal conjuguée pas une fake news (y en a-t-il d’autres?) ne peut disparaître de ce non-espace, de ce vide lumineux dans lequel se dissimule l’information tout en dansant un tango avec le majeur pointant vers le plafond tout en dévisageant avec intensité vous ne devinerez jamais qui?

C’est comme tendre « l’autre joue » sans conviction la mort à l’âme en psalmodiant des versets tout à coup qualifiés de terroristes signés Judas. Imaginons que après de longs et sombres siècles, un calcul sur plusieurs générations sous le joug des détenteurs possédant des pans universel du savoir et de la connaissance humaine. Cet élixir verbal à la manie sémantique de dominer à dos du cheval de tête d’une armée de religieuses guidées par des copistes acharnés à la transmission goute à goute (autant qu’aux soudains blackout généralisés d’idées qui élèvent l’être encore capable d’y  réfléchit de lui-même à voir et comprendre son monde de plus haut, avec chantage de détachement, donc moins de pression que le bienheureux qui vit coupé de la lumière  de la réalité objective.

Les  connaissances scientifiques ayant la capacité de changer le monde aussi rapidement et radicalement autant pour le meilleur que pour le pire… L’histoire du siècle dernier nous l’a prouvé à chaque escalade de violence entre les peuples et les gouvernements. Ils mirent des générations et même des siècles obscurcis par la propagande idéologique semée à tous vents par les bons bergers de l’État caché sous des habits aux consonnances religieuses, pieuses et indiscutables sauf dans leur propre vocabulaire dont ils s’étaient carrément emparé de pans entiers à titre de chantage spirituel et philosophique.

Tout avait été pensé, mâché d’avance, alors pourquoi diabpe ne pas simplement profiter du show, qui comme la guerre se passe toujours là-bas. La crise, la catastrophe, la révolution, peu vivent pour en parler vous en conviendrez.

Dans les fait, le clergé d’alors  –  comme son remplacement aujourd’hui – a servi de modèle à inculquer afin d’obtenir le contrôle quasi totale de la population grâce à la peur et à des formes de superstition le système de santé et nos médecins – qu’ils ont disséminé lentement avec zèle et avec parcimonie, respectant d’étranges quotas et limitant l’expansion de certaines sciences plus déstabilisantes que d’autres avant d’être enseignées au commun des mortels.  Une fois muselé dans un carcan rigide et dont il est quasiment impossible de contredire ou seulement questionner avec force raison les décisions prises sur nos propres vies sans que nous ayons  l’idée de demander un deuxième opinion ou de refuser la prière ou un vaccin sans subir des conséquences totalement disproportionnées au fait de désirer faire ses propres choix  quand à sa vie et la direction dans laquelle nous décidons d’emprunter dans un pays soit disant développé prônant la démocratie individualiste et isolationniste, nous pauvres incultes aux dents pourries. gardé parqué dans le zoo humain avec des restes du troupeau originel. Nous qui poursuivons en masse les erreurs boussole morale sur cet étroit chemin qui mène en catimini par des rues labyrinthiques à Alzheimer boulevard avant d’avoir eu le temps de vieillir vraiment sans s’en rendre compte.

Maintenant que tous ces magnifiques ouvrages, les encyclopédies lumineuses d’antan, nos percées en Intelligence Artificielle débordent du génie humain qu’ils vont retrouver bien trop tard hélas, dans le fossé nommé bibliothèque condamnée à renvoyer les noyés pure principe de précaution  pour le cas ou un petit futé qui a migré au cœur de ces racailles venus récrire notre histoire d’hier pour appartenir le numéro du coffre ou ils cachent celle de demain.

NB: Pardonnez-moi ces velléités d’écriture délinquante mais à mon age on n’attend plus pour quiconque ou quoi qui puisse se matérialiser en travers de mon chemin. Plus jeune, pas plus grand que ça, pas blond, ni les yeux bleu, des abdos en ruine  et la bile aux crocs, je fais semblant que oui oui vous avez vu juste tout est simple quand grâce aux médicaments, aux soubresauts de thérapies, aux flashbacks d’anti-anti-dépresseurs depuis longtemps retirés du marché on se fie à des menteurs, sociopathes et avec un peu de bol on se retrouve avec un vrai de vrai. Un autre. Un qui n’a réellement aucune sensation et qui ne respecte que sa propre loi. Celui qui a la foie en toutes les imbécilités qui peuvent lui pleuvoir sur les sourcils en une journée au chagrin quotidien vachement bien chorégraphié. La danse du canard pour tpute la famille, les amis, les col;lègues, écrasés par l’assuétude à des heures débilitantes devant des écrans tellement ô intelligents! Wow…
L’AUTRE JOUE/ THE OTHER CHEEK – DanleMiel

Suite au silence

Suite au silence  radieux

De nos espoirs catapultés

Notre amour de traverse

Ce désir sans adresse fixe

A rencontré le détour

Des besoins en manque de soins

En thérapie contre la charpie

De tes choix de pur désarroi

Qui font pourtant ici

La Loi

La Loi ma foie au dur recours

D’une maladie non pas de l’amour

Qu’est facile à confondre

Avec la tignasse de crasse

Avant que de la tondre

Sinon que de nous morfondre

À gueuler sur le boulevard

Que tous les autres se trompent

Tels des éléphants

Qui sans s’entendre en rendre compte

Partent au vent

Des éléphants roses ou verts

Qui parachutent dans le salon

Ou les cerfs volant

Dans la noire nuit

Du soliloque en pure bullshit

Qui en langue imaginaire

Va nous chier un hit

Heu, je voulus dire torcher

De passé simple

En présent décomposé

Pour des billes de bulles

De pus capable de te

Ne serait-ce que ressentir

Un gramme de paille d’avenir

Car quand le présent devient impossible

Il sera désormais difficile

De concevoir l’avenir comme

Cible…

 

 

 

Egolution – DanleMiel

‘Egolution’: c’est deux douzaines (25) de pages dans le playbook des moyens du bord poétiques, rasés de près au menton des sept dernières années. La nature remet nos horloges bioénergétiques à l’heure du nouveau Monde en vrac, y’a pas de quoi désaouler, c’est mère Nature qui redresse le lampadaire; bienvenue aux derniers mois de l’An Zéro sur terre. encore heureux que la grille électrique ait tenu jusqu’ici! Citoyen du Globeistan « Libre » Glisse ta glocomotive sur les rails, ton egolution s’occupera des détails. Le 1er Janvier nous serons tous secoués dans notre nowhere historiquement incertains du trou noir engouffrant frénétiquement tout car d’une manière absolue, et avis aux premiers rangs en avant: On se la calme, vous voyez les SWATT/CRS?! Okay!!! Lisez bien les instructions sur mes lèvres maintenant: PAS DE PANIQUE: ok!… D’abord, sachez qu’il y a un ‘seul’ amour… Une ‘unique’ vérité! Deux personnes ne verront jamais la même chose pourtant tout est infiniment unitaire. Au plan encore plus terriblement méchant, de la virulente et imprévisible théorie du complot de la fin des temps tant anticipée entre le Mal et le Bien facilité par l’élite dans ses souliers de croco et limousine à la chaine, l’obscurité et la lumière quoi, etc. Sur le théâtre des opérations, qui est le « Globeistan Libre » bref, seuls deux grands camps sont actifs au front du réel. Un en la tribu du Don (avec ou sans champ de pétrole) et l’autre chez les serviteurs du Fion (avec ou sans champ de patates), les machines à réagir seulement quand ça touche leur porte-lingots et leurs grelots (petites patates). Or, le future lui, comme nous le savons, reste fluide, et seule la connaissance protège alors que l’ignorance met en danger. Elle fait rouler les mécaniques un maximum pour un minimum de résultat…. Comme quoi: Tout n’existe que pour la leçon que l’on en tire. Elle dont il est inutile de couper les cheveux en quatre, puisque ce sont les âmes qui comptent et non les têtes ou corps. Tout est décidément fondé sur du dur et l’avenir prédit beaucoup de sauce Ebola à tous les égouts de la planète telle une arme à déception massive dans son environnement rêvé pour nous ramollir le sacrifice! Sur ce, bon télédéchargement gratuit, sans aucune garantie sauf si vous piratez des alexandrins pour décoder en apéro. Que ça se retourne vite virale car toute folie a en lettres minuscules sur le contrat sa date de péremption dissimulée quelque part dans la formule initiale, mais laquelle calculer quand tout a été savamment trafiqué? Rappelons-nous seulement les incarnations antérieures et parallèles: Michel de Nostredame à Montpellier en 1557? Aldous Huxley, in London, 1959? Georges Orwell, New York state of mind for 1984 way ahead of his time? Il reste encore des surprises dans le chapeau du magicien qui cache sa queue écaillée, à tout le moins une apparition globale des citoyens galactiques, si ce n’est l’invasion des zombies tant promise. D’autant plus que les visiteurs seront incapables de s’adapter à notre manie de tout canarder au tir ami, nos 9mm sous stéroïdes en exercice permanent de la recherche d’imaginaires méchants, de blips sur les radars, de billots de sapins nucléaires pour OTAN que ça remplisse la page de peur. Ça va leur prendre de la compassion pour se mettre à notre place dans la station nucléaire lors du bang final!

 

OTAN le beat change OTAN c toujours le même refrain

OTAN c toujours le même refrain

Avant de les vaporiser
Comment un peuple
Serait-il plus difficile
À faire avaler le vol 93
Qui disparaissant dans une craque
Dans un champ en Pennsylvania
Sur les lèvres MOSSAD
De la maîtresse chanteuse
Ventriloque sortant
À la pelle des lapins
Pas en chocolat non
Et des arc-en-ciel
Ensanglantés
De son chapeau de fiel
Juste pour voir
Au-dessus de la loi
Si les promesses
Tiennent encore?!
Ou simplement le résultat
D’une étude de long souffle
Sur des rats de laboratoire
Laissés à leur obscurité
Maintenant qu’ils nous ont armé
Une grippe parfaite
Deux ou trois ajustements
Avant le dernier acte
Qui scellerait notre destin
Aux mains de ces crétins
Consanguins et imbus d’ego
Démesuré pour l’éternité
Mais il y a toujours un
MAIS
Ils sont peut-être le Frankenstein

Hommenivore ils sont court-circuité
Du point de vue de la nature
Et c’est bien parce que leur plan est foireux
Que la nature va leur mettre
Un seul bâton
Dans toutes les petites roues
Qui font tourner les plus grandes
Roues qui tournent
En matière vivante
En réalité vibrante
Parce que au début
Il n’y a pas la fin
Tout recommence à l’intérieur
De la bulle
De ce qui Est
Depuis une vingtaine d’années
La petite soeur de notre astre nommée Soleil
Une ‘naine brune’ a pénétré le système solaire
Et la planète
À cause de la masse
Dans son champ
A entamé une transformation
Nous pourrions dire
Que la gravité est sur le point de se
Redéfinir.

Dans le Miel pas Charlie

Je suis dans le miel
Pas Charlie
Je suis dans le miel
Pas Charlie…

Tout n’est que leçons
Ce qui monte va retomber
Ce qui meurt vient de naître
Le temps d’une illusion
La connaissance protège
L’ignorance met en danger
L’ignorance te met en grand danger

Tout est faux, même le décor
Tout est une illusion
Mon coeur à l’oeuvre
Qui frôle l’abstraction
Tous les autres autour
Sont les miroirs
de mes manquements
De mon amour sans tain
Moi et mes amis vautours
Desquels j’apprendrai un jour
À tout entendre voir
Jusqu’à tout percevoir

Tout n’est que leçons
Ce qui monte va retomber
Ce qui meurt vient de naître
Le temps d’une illusion
La connaissance protège
L’ignorance met en danger
L’ignorance te met en grand danger

Tout n’est que leçons
Que leçon ici-bas
L’univers une grande école
Toute l’histoire de ma vie
Le film de ma perception
Projetté sur le mur
De la caverne de Platon
L’émotion nous emprisonne
Suivi d’un solide coup de batte
La passion jauge son poison

Tout n’est que leçons
Ce qui monte va retomber
Ce qui meurt vient de naître
Le temps d’une illusion
La connaissance protège
L’ignorance met en danger
L’ignorance te met en grand danger

Le temps de l’illusion
Au zéro de l’infini
Miroir brisé de mon âme
À genoux sur le pavé
M’obligeant à toujours
Beaucoup mieux m’observer
Comme si j’étais
8 milliards de petits
Dans le miel séparés
8 milliards de moi masqués
– Comment croyais-tu pauvre cloche
qu’il allait se présenter?

Apelle ça Dieu si tu veux
Il y a un seul amour
Une unique vérité
Nous deux c’est sûr
Ne verrons jamais
La même chose
Derrière une porte close
Tout est pourtant
Une seule et même clause
Le serpent maintenant
Te frotte le bas du dos
Je suis dans le miel
Pas Charlot

Tout n’est que leçons
Ce qui monte va retomber
Ce qui meurt vient de naître
Le temps d’une illusion
La connaissance protège
L’ignorance met en danger
L’ignorance te met en grand danger

Je suis dans le miel
Pas Charlie
Je suis dans le miel
Pas Charlie…

Multivers – Egolution (lyrics)

J’attends ma réponse du multivers
Vois plus très bien ce qu’il me reste à faire
Crise de radium au système appauvri
Bienvenue sur ce poème
… pus capable des temps gris
Pas snob pour autant je gobe les gélules
De solution finale sans prescription comme telle
Fauchée à un cancer terminal édenté
Et pour le reste on fera comme siL’avenir se créait sous capsule
Que tout est cool tant que ça stimule
Saigne bien ton signe de croix aussi
Pendant qu’on t’intube à la dynamiteScience poétique TNT-nous la vérité une
Seul unique amour pas pour des prunes
Dans les interstices de cet interview
Avec un démineur en champs astral

Au visage de la peur odeur de souffre
Et du souvenir craignos des visiteurs
Petits paquets de troubles vert de gris
Apparitions des grands yeux dans la nuit

Totalité de nos vies entièrement vouées
À nous prémunir contre la guerre mais laquelle
Suis0je en guerre contre un puits de forage en Syrie
Ou contre de petits êtres d’un mètre autour de mon lit

Qui selon mon gouvernement chéri
Circulez y’a rien ici à discuter
Faire surtout semblant de respirer
Longues heures dans de sales draps

Ce que le monde s’en fiche du réel ‘réel’
De ton problème est-il au moins légal
De toutes les causes même les rosées
Définitivement perdues d’avance pour avoir osé

À quand le retour des triangles silencieux
Entreprenant l’espace aérien de radars barré
À quand la confirmation que nos maitres
En ont les conteneurs dépassé assez

Merci de l’honneur d’abattre des civils
Toujours match nulle monsieur le président
Un homme dehors préfèrerait
Que que ses fils ne se mêlent pas de votre business

Chimistes underground beaux gosses
Terminés en cendres au plus offrant
Sur des polices d’assurance de mourir jeune
Signés du nom de vos employeurs

La fauchée la vie sous les pieds
Et en millions de bites de leurres
Se débarrassent par courriel des veuves
Ainsi que tout le fric dans notre dos

Inondation pour cause de loi martiale
Les sévices secrets éliminent les pistes
Devise des familles aux racines sous-terriens
Des armées entières de clones d’intérieur

Génétiquement mariés à certains de nos ancêtres
Adresse de la pancarte SAISI
Pour cause de gouvernement
A vidé ton compte pour se graisser la dent
Et acheter de l’avenir à tes descendants

Pillé ton ADN pour créer des enfants
Vendus pour régler du plus pressant
Dans des tours capitonnées à la ouate
Assis sur du capitale bientôt: So what?

Gouvernement mondial toutes dettes à zéro
Pendant le crise pandémique sans précédent
Il manquera de tout surtout du papier hygiénique
Obama va crier Bingo devant l’échec

Et ses maitres siffleront l’air de Banco!
La pub de ‘gratteux’ (loto instantanée)
Dans leurs bunkers attenants
Base secrète pharmaco-militaire

En attendant que leurs riposte
Ave les bombes humanitaires en masse
On va leur torcher même la crasse
Aux billets de banque Étasuniens

La révolte des récolteurs de coton
Se fera capturer le reste seront pendus
Avant que la clarté putréfiée sur le sol
Remplisse des pichets de gale

À se départir entre assoiffés
Quant aux boureilles en forme de coeurs
En cavale d’illusions maison-boulot-dodo
Avant de décroiser le noeud

Mieux prévu que l’enterrement-party de l’an Un
Des filles de Outremont ‘clean cut’
Viendront nous vidanger les proverbes
Tels d’inconvenants dandys quand à quoi bon

Dans un parking de Uniprix
Ou sur les caisses de Molson
Dans cour en arrière sans piscine
Du bungalow hérité de sa grand-mère
Sponsorisée par un Conseil des Arts

De poilus et fins saouls poètes remplissent
Le plâtre d’un Saint Christophe en bois
Quand on a pus grand chose à espoirer
En soupire un sous sa ceinture de chasteté oblige

À genoux les brûlures de pipes
Soirs sombres et horizon de caserne
Ou sucer toutes les bites de la taverne
De Haschich tombées par terre

Dans le tapis vert qui trinque à l’aide!
Abonnement gratuit et travaux farcés
Mercenaire au cuir assez dur à faire bouillir
Pour ne pas se tourner vers les innocents

Mitraillette crachant des smileys aux imaginations
Pour des compagnies heu corporations
Depuis que les nations-unies ont le dernier mot
La chasse à l’âme en milieu urbain

Par ordre exécutif: in texto machina cruelle
Dans une ville peut-être chez-vous: c pas kool ça?
La même semaine que ne se fera la belle les USA
La bible de drônes hackés qui jurent à mort

Sur des pirates juges jurys bourreaux
Retranchés dans leurs bunkers de carnaval
Préfabriqué pour Tsars tatoués finance
À la partie d’échec évolutionnaire on danse

Lançant mes ultimes S.O.S. dans un trou de vers
Sur le fil de la formule formidable déception
Quand tu nous a scotché dans le noir
Entre les haut-le-coeur d’une introspection houleuse

Qui fera bientôt basculer le miroir sans vin
Entre le vivant et son complément au teint invisible
Et autres sports de groupes non-constipationnistes
Conspués au goal des fours des camps crématoires

Pendant que nous déchargeons la charpie
Des trains de l’annihilation par états désunis
Comme ailleurs je l’ai déja écrit tel une conspiration
Nous autres on a hâte aux Zombies, d’ici-là:

J’attends ma réponse du multivers
Vois pus très bien ce que ça me tente de tenter
Et toi! Qui me donne l’impression
Que je commence seul la mission:
Aurais-tu ketchose à suggérer?
Bin sur que ça restera dans le privé
On sera deux à faire semblant de ne pas y toucher!

Es-tu ma réponse du multivers
Es-tu ma réponse du multivers
Vois plus très bien jusqu’où ça va mener
As-tu pensé à la barres de fer
Avec la totale de ce satané monde à refaire.

DanleMiel, mai-nov. 2014

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Rapide rappel: en totale ruée vers rien!

La vision matraquée sur tous les fronts Une bible futuriste en furie montre son monde Post-apocalyptique à en découdre Juste après le téléjournal d’une planète Loin de chez-nous pas dans ma cour saloperie! Qui nous fourre sa langue au creux de l’esprit

L’intelligence artificielle a remplacé là-bas La masturbation intellectuelle des grands Toujours mal-chaussés créatures crades De vos pieds par devant devenus nains avant Que le reste du corps ne suive la mutation Et on vous prépare pour des scénarios Pour le moins traumatisants sans suggérer La moindre solution! Sans désaouler Pendant ce temps la terre ne chôme guère

Les humanoïdes des villes sous-terriennes Continuent d’affluer à la surface Comme on se mêle aux personnages D’un jeu vidéo grandeur nature De rudement belles filles un peu weird en rut Venues faire du yoga nous inspectent la face Ok! Same shit new day, ou quoi?! Qui de neuf?! Le petit dernier Faudra-t-il vous l’épeler?? ICI Bin dis-donc ça parle: (??) « Elles s’introduiront d’urgence De plus en plus haut dans l’échelle De la corruption élastique Pour contrebalancer: psychopathie Sociopathie et nos sympathies Et tomberont toujours moins loin Marathoniennes d’insoumission » Répondit la robote de série C…

-« Fucked up de leçon for nous » D’entériner notre boss: Shaffft! Le seul, unique à en perdre sommeil Et de poursuivre sur sa lancée: « …cette humaine condition Pique pique le poison je vous le fait pas dire Danse danse avec moi le ‘bacon’: (faisant la syncope métaphorique à l’aide des deux mains) quand pus personne Ne rit plus!…

Clip du chanteur YVON TREMBLAY pure western de Saint-Trip à l’écran d’un smartphone qui traîne là
j’allais écrire par hasard Mais nous savons mieux que ça À vous de voir: -« Or, (gros plan sur sa montre) En véritables révolutionaires (un homme fusillé se fait envelopper dans un drapeau) Après qu’on ait réformé le R C’est au nom de l’Évolution que Nous mixons la pure à la cure (un robot projeté en 3D HDD sur l’autel du plateau révéle au public mondial la supercherie qui les a subjugué depuis les fifties, bande de taches ) Maraudeur sur bon coup Ou vampire dans mon cou Au bord de la frénésie La foule enterinera avec moi Le reste de ma chanson-hymne: « J’injecte ma ration de radium… Yo!! Full fluo Monsieur l’curieux  Comme un radeau perché Sur le sommet du tsunami Un qui cherche plus vraiment À se faire de nouveaux amis… On fera des cartons pour les lyrics Okay?!… Cool! »

Dans le quartier industriel, à ce même moment-là, la silhouete d’un homme referme le couvercle sur un baril de 45 gallons -« Enferme-nous maintenant Ensemble dans la centrale Des molécules de demain Armées au drapeau blanc De ton idée de la fin…

Shit que j’ai hâte que ça pète Que le monde un flot continu De pus se détoxifie De révélations me submerge! » Comme les cocktails Molotov Aujourd’hui nous visiterons un Musée On mangera aussi son poison quotidien Jetant le sort à ceux qui ont moins On sauvera les meubles au lieu du lien

Fugitif en chaloupe de ruisseau Cannibale dans une parade Tu snifferas une pilule écrasée À la va-vite dans les wc Une qui dissout Cent pourcent tireur fou Tu sors hébété le calibre au poing Dans la foule de ton souvenir Mal revissé à l’embouchure Du col de fémure Les yeux bandés Et le murmure du plein gaz Vers le mur qui nous sépare

Pourvu que le monde soit rond Faute d’arrêter toute c’te merde De tonitruer je me réparerai Tous feux sur l’accident Heureusement pas le mien Pas même le tien tant pis D’autant qu’elle le hurle Fort au bout de ma nuit La tête en bas j’appuie Sur la singularité réparatrice

La cicatrice d’une alliance Encore valide entre nous Sur la lumière que l’on tire Pour qu’elle éclate entre nous C’est agrippés à rien qui ressemble À de la fin en soi ni Pas même un début… de fin Que nous touchons à l’union, enfin Caressant l’impossible… »

La cornemuse kidnape le preneur de son et la musique de fond fend le décor en larmes!! (Go Tribu go!!…)
DanleMiel, Longueuil
Série: Frontalefriction1

Tel En Haut Tel En Bas – DanleMiel

Tel en haut tel en bas
Il y a le jour il y a le noir

tel en haut tel en bas
nos actes sont le résultat
de nos pensées
parsemées dans du future

de l’autre côté du mur
alors que ce sont les âmes
qui comptent
et non les corps

il y a un seul amour
une unique vérité
deux personnes
ne verront jamais la même chose
mais tout est infiniment unitaire

tel en haut tel en bas
tel en haut tel en bas

mystère et boule d’opium
dans la fumée je perçois
suspendu dans l’air
un écran pour la leçon

au collège invisible
l’univers se résume
en deux divisions
l’énergie totale
suivie de sa perception

imaginez deux étincelles
une grande qui semble quasiment une étoile
contenir tout le potentiel d’énergie

en haut tout en haut
innommable vide
au-dessus de la grille
par où le courant passe

pour que les étincelles
cascadent en triant les atômes
pour la cascade quand
l’information se fait matière

Tel en haut tel en bas
Tel en haut tel en bas

Les visages
En tête d’épingle
De l’âme aux idées
Ballet d’étincelles
À souffle coupé
Les qui mènent
Au pied du mur
Sinon refaire
L’amour avec
Un marteau

Du domaine
Invisible surgit
L’indivisible
L’essence
À peine gonflée
Les orteils ensanglantés
Dans l’enchevêtrement
Moléculaire
Avant le transfert
Des sodomites
Sur les chaînes
D’improduction
(souris quoi?!)
Au total assemblage
De toute dispersion

La porte à la
Prochaine densité
Nous redessinera
Le portrait-robot
Aux barbelées
Du temps campé
À ras l’espace
Pourvu que
La signature
Nucléaire
En quatrième fréquence
Tienne le coup
Yeux grands ouverts

Tel en haut tel en bas
La clarté du jour
Écarte les lampadaires
Transmet son accès de chair

Non mais c’est quoi ça?
Tu me fais la gueule ou pas?

DanleMiel
16 septembre

Strobe (live)- DanleMiel

Dans le décor ‘plywoodien’ du dernier acte
On arrose les ‘spots’ chauds de mensonges
Au ciel qui krach en Ukraine dans l’après-midi maussade
Les chutes de ‘Boeing’ ça ‘down’ un avertissement
Aux savants singes saigneurs de signes
AH5017, puis MH17 à 7 jours d’intervalle
Alors que MH370 toujours ‘missing’
Ça c’est carrément du chantage!
On se joue de nous comme
Si la réalité était stroboscopique
Et que sa fréquence frôlant l’invisible
Il s’agirait de l’ultime avertissement
Watch out au califourchon les nazes
Bande de noeuds coupés de leurs i
Autant de votre bêtise convaincus
O.T.A.N. Z’allez vous faire botter le cul

C’est au bord de votre crise qui vous pète
Péta et pètera au visage qu’on accepte
Si loin de votre Amérique pathétique
De votre concept de perpète sous traité
Même rédigé sur le barreau scié
De la prison que vous vous êtes bâti
En molécules ‘made in Dollarama’
Au pied de l’échelle qui mena une fois
« Une fois ne conspue pas la preuve chiantifique »
Me souffle un Bush, puis: « nous avez endurcis »
Tel qu’il est écrit au ciel d’un sacrifice
Comme un uppercut de roquettes
En provenance d’un de nos tunnels
Construit pour nous par votre armée
Payé de la vie de civils par une banque
Déguisée en armée yankee, c’est ça

Rajoute de la sauce à ta poutine, la tarte
Asticotée aux antipsychotiques rayés
D’une liste peu cher de ta raison payée
Pendant qu’on te surnomme une maladie
Sur du papier si finement réglé
Pour qu’il explose une fois biffé
Contraction d’os baignant dans le pus
Ôte mon nom de ta liste caritative
Mon James Bond en chocolat moisi
Avant qu’over’ ton ‘dead body’
Je te tatoue dans le cou
Mon point de confession:
Trente-trois (33) mille pieds

Devrait suffire aux assureurs
De clous dans le soulier de sa prothèse
À moins que dans leurs rangs aussi
Ça ne tombe comme des mouches
Des toits de buildings des assureurs
Ça fait moins loin pour collecter
Sur la police à son nom prescrite
Après avoir décimé sa famille
À l’aide ‘of course’ d’un canon scié
Après une soirée saupoudrée de bien arrosé
Ou sous le radar ces dernier temps
Aux anti-douleurs à zombies sur les stéroïdes
D’une overdose pardon ‘surdose’
D’une surdose de jamais assez
D’une surdose de jamais assez
D’une surdose de jamais assez

Partout se lamente le constat
À soif de sang et d’une aliène trahison
Nus allons leur régler l’horeur
Embrase-moi la scène de ‘strobe’
Avec ton corps sans sa robe
Que je remplisse mon trou noir
De Dieu tout puissant tant qu’à faire
Sans quoi tes molécules
Pas nécessairement faites
Pour me déplaire me hurlent en morse que:
Comme dans une bulle de BD
« Ce soir on traversera ensemble le pont
Brule l’autre contrat je te présente Judas
Judas notre homme sur le terrain: DanleMiel
Cette nuit on les avalera tous ronds
Graffignez-nous le coeur de votre permission
Terminez la phrase par notre démission:
À trente-trois (33) mille pieds
Nous avons changé notre fusil d’épaule… »

D’abord toi qui t’as sonné?
Devrait-on prévenir les hauts échelons
De consortium bandé sur la protection
Du temps que la planète ne se remète
Des dernières escarmouches magnétiques
Cachant le beau temps du soleil fâché
Que sa petite soeur ne revienne
Sans même un fichu de Welcome! party
Derrière des nuages frais sortis de la fabrique
À l’aide of course d’un laser outremondier
Ou de plus en plus à la une
De tous les écrans ces dernier temps
D’une overdose pardon ‘surdose’
D’une surdose de jamais assez
D’une surdose de jamais assez
D’une surdose de jamais assez

Tuer le temps

As-tu le temps As-tu le temps
As-tu le temps de t’arrêter
As-tu le temps d’écouter
As-tu le temps d’entendre
As-tu le temps d’apprendre
As-tu le temps As-tu le temps
Oui as-tu le temps As-tu le temps
D’attendre

Regarde bien autour de toi
Le monde est sur le point de se noyer
As-tu le temps As-tu le temps

Te reste-t’il le temps de tuer
Le temps?
Ou est-ce que l’urgence a déjà
Fait tilter tes alarmes
Et le feu embrase maintenant
Tout ce qui était mesurable
Depuis la facette invisible
De ce monde ô combien
Indivisible?

DanleMiel

 

Tout est sous contrôle -danleMiel

« La vérité est comme le soleil. On peut la bloquer un temps, mais elle ne disparaîtra pas » – Elvis Presley

Sauf pour ce qui chute
Depuis le fin fond de l’espace
Aussi régulièrement qu’un cadran
Dont les aiguilles pointent vers des météorites
Ainsi que le calendrier balisé
De soubresauts cométaires mal cachés
La déplorable raison qui n’en est pas une
Pour les exercices de campagnes militaires

Pour le déploiement tous azimuts
Des batteries anti-missile caduques
Guidées par satellites OTAN le savoir
Non pas pour anéantir Moscou
Ou Washington alors que les ogives
Ciblent régulièrement des engins
Non-identifiables depuis l’espace
Par les ruches de fiel interposées
Dans lesquelles sont progressivement
Canalisés tous les avoirs des économies
Et quand on a besoin de nous violer
Encore une couche la guerre froide
Se réchauffe les bons deviennent
Les méchants pourvu que le cirque continue

Tout semble authentiquement
Identifier ce qui s’apprête
À nous chier dessus de l’en-haut
Le reste n’a toujours été
Que du pain et des jeux
Pour ceux qui jouent le rôle de dieux
Tu aimes bien les jeux n’est-ce pas
Le moment présent t’obligera
À maîtriser celui de la vie
Une bonne fois pour toutes

L’âme compte et non pas les corps
Tout est le film que ‘tu’ te réalise
Les figurants, surtout ceux
Que tu ne peux alors là pas blairer
Sont des reflets de qualités
Que tu as en ton âme
Et pas seulement les positives

Nous sommes tous préprogrammés
Dans nos ordinateurs corporels
Pour atteindre la connaissance
Et nos leçons ne sont pas si complexes
Pourtant nous continuons
De faire le mauvais choix

Le réel grand format holographique
Si cher de ta peau payé
Va sous peu de partout se dessouder
La terre même commence à s’ouvrir
De toute part les dolines avalent les voitures
Alors que le temps fait disparaître
Des avions sous haute tension

Les serpents à sornettes vont
S’intermoléculariser entre nous
En empruntant des corps-costards
Imbus d’eux-même au pouvoir
Ce sera une invasion de robots
Sous nos regards incrédules de borgnes
Ils vont singer l’ordre d’abattre
Beaucoup de pauvres mal informés
Au nom de leur crédulité infirme

Dans quelques mois les dés indiqueront
Goodbye la propriété privée bienvenue
Fin du dollar saisi de nos comptes bancaires
Visa 666 en puce sous-cutanée
Il sera trop tard en définitive pour quitter
La ville le comté le pays la planète

Il sera toujours trop tard en ce sens que
Il n’est pas facile facile de mourir
Et ce n’est pas faute d’avoir tenté le coup
C’est inaltérablement qui tu es, ‘ ce que tu es’
Et pas ta location géographique
Ni ton état de santé physique
Qui détermineront ce que tu subiras

Avant de plonger tête la première
Dans le conduit qui mène vers
‘Ze next’ densité ainsi que son monde
Électrique lumineux et moins contraignant
Que celui que nous sommes sur le point
De définitivement quitter

Les nouveaux barbares

OTAN je préférerais me taire
Mais c’est de bonne guerre
Que je les targue depuis lurette
Nos illuminatis à sornettes
Peaux de crocos pas de lézard
Les qui ne partent jamais sans elle
Ni leurs médailles de pus

Pendant que les nouveaux barbares
Sortent à la queu leu leu du bunker
Une goute de fiel à la fois sur le bitume
E.T. parfaite recrue pour le corps de police
Des plus excentriques profondeurs
Les pourfendeurs de pyramides
Dans le crystal inversé de l’histoire
Gigotent comme des vers dans l’uranium
Avant de tomber sur le linoleum
Et voire leur progéniture
Marcher de leur propre verbe: Aller!

Pendant que Papa cloué
Dans un laborat signé Jekyll ton ancêtre
À saigner son contrat dans du béton
Sur des millénaires à la Ronde
Vivre et se reproduire sous terre
Avec la carotte de la surface
Aux futures générations
Si tu en apperçois un par ailleurs:
Comme dans ta chambre
Dis-toi que tu n’es PAS spécial mais Hyde

OTAN ce doit être différent
Vivre deux kilomètres sous
La surface dans des villes futuristes
Un battement de coeur à l’heure
Climat parfaitement controlé
Éclairage par résonance magnétique
Usines de recherche génétique

T’es salement juste tombé
Sous un radar à la mauvaise
Ou bonne place dépendant pendant
Que l’oeil qui voit tout ne regardait
PAS ailleurs qu’à la mauvaise ou bonne place
Maintenant que tu as la puce et pas qu’à l’oreille
Tu ferais bien dexiger un face à face
Jusque là ils flotteront comme à leur habitude
Tu pourras te crinquer à bloc et débiter
Ne règle rien mais défoule en sacre
Comme un type dans un soap américain
Un qui tente de passer son savon lui aussi:
– « Mumfucka, lance-t-il. This game’s just beginning
And am got a feeling this universe too tight
For me and you to fight our way out…
So what’s it gonna be?
You eat me or you frack off! »
Son altomètre frôlant le bizarre quota,
Il rajouterait: -« Sure i shant tempt you
In even a thigh bone, y’ol hipster?! »
This twisted shit gets em every time
Se penserait-il sorti d’affaires
Ne serait-ce qu’ç court terme

OTAN pour les armées
De projecteurs psychiques
Qui influencent la réalité
Des événements à la surface
Il y a des pions de plantés
Dans les corps remolécularisés
Des brièvement disparus

Or l’univers avait un autre projet
Pour lui et la prochaine chose dont
Il se souvient à peine sont et
Comme si des fils s’étaient croisé:
Il entendit alors des voix
Et du bruit d’excavation dans le fond
Très nettement il entendit les choses
Suivantes:

– « Non?!, dit la voix d’une femme.
Je sais bien que tu ne vois pas!
Ni toi ni moi nulle ne verra le couperet… »

– « Glisser hors-les-gonds pendant que Stylee
Montre de la craque à la teevee vouwaillons!
répond une voix d’homme. Mais c’est gé-nial »
(N.d.tr.: De la si tarte craque
qui ne claquerait pas son salaire
Dans un lotto-poker instant panic attack)

ET enfin j’ai capté une table ronde:
– « Bin tanné, balança une femme au fort
Accent québécois. Bin tanné
De voir kapout le système
À la banque surtout avant que ton compte
Ne serve de sac de sable à l’inondation
Qui suivra le tremblement de terre induit
Depuis la maison blanche à l’aide de satellites
Pour notre protection contre les amis
Des Clitrons aux têtes carrées Adirrondies
Alors que toujours molles à l’issu du moule
Les programmes sont limités donc les robots
Réactivés pour le prochain round du show
À compartiments rudement bien scellés
Vont commencer à se ressembler
De dos c’est plus facile à spotter. »

-« Et pour le bunker, enchaîna une
Voix d’homme. Je jurerais devant
Mes étudiants sur votre bible
Pour les protéger de leurs accès
Que oui je dirais aux portes soudées de l’intérieur
Qu’aucun otage soeur ou frère
N’ose plus même y penser
La surface quelle surface? Le monde? Un mythe!
Vouwaillons! Vouwaillons! La tee vee
Vous joue des tours belle jeunesse pardi!
Ne laissons pas les maniaques de pousheurs
De boutons continuer à nous jouer
Leur concerto de HAARP au tapioca de neurones
Bloque tous les bons signaux nous étant
Destinés répétéz avec moi Des-ti-nés
Et faites valider votre carton avant la sortie. »

-« Regardez bien ce que nous avons construit
Le degré de future que nous avons déja décrypté
Combien de passés nous avons traficoté
À quoi ça servirait de nous montrer aux yeux
Du jour sinon que de précipiter notre perte
Déja que nus ne sommes plus forts forts
Ni très inquiétants sans nos technologies
Hyper-persuasives tel que l’hypnose tant qu’à faire
C’est chien mais c’est légal sous quarantaine
Bande de gnaves on vous en montre de toutes
Les couleures de toutes les sortes aux aveugles
Depuis que nous avons fait changer les lumières
Des véhicules d’urgence depuis que tout
A été stroboscopisé voyez-vous combien
Vous n’y voyez que du feu vus êtes trop facile
Nos mouvements furent passé sous silence
N’est-ce pas là un progrès fantastique que
De déambuler devant vos yeux ni vu ni connu. »

-« Et les entendre virtuellement bailler aux corneilles
Alors que défilent devant eutx des véhicules
Qui leur couperaient le sommeil et l’appétit
La quantité et la qualité de chose qui laisse
La sensation et le gout ferreux dans la bouche
D’avaler une pierre angulaire de l’information
Si bien cachée qu’on la leur promène sous le nez
Comme l’éleveur qui cache sa carabine de la vache
Qu’il se prépare à débiter pour le boucher
Sans compter notre don de technologie dans
L’avancement de la recherche de sang synthétique
Ça ne prouve pas nos bonnes intentions ça. »

-« Bin vouwaillons! Qu’est-ce que ça vous prendra
Pour vous faire comprendre que
Nos intentions sont ni bonnes ni mauvaises
Qu’elles sont seulement naturelles
Or, que des lois alors-là fondamentales
De la nature vous échappent totalement
Vous et vos nouveaux prêcheurs échangistes
Blouse noire contre une blanche même topo
Crachée d’en haut la vérité se dissout
Dans sa lente cascade à travers le champ
De désinformation bien ancré comme le quadrillé
D’une poêle à gauffre brûlé dans la chair
Tel une grille portative pour nous différencier
Des autres dans le grand vacuum… »

-« Et notre dernier appel: Xéphyr de Saturne.
Allez-y Xéphyr, la galaxie vous écoutte! »

-« Beuh! Non en fait j’ai pas grand chose
À rajouter que c’est comme pour le reste
Quand on n’y pense pas elle n’existe pas! »

Clic. Pis encore là, peut-être que t’entendras rien!

« L’oiseau qui nait dans une cage pense que voler est une maladie »
Alejandro Jodorowsky

CutUp: danleMiel,
Longueuil, 10 juin 2014.

NB: OTAN les conflits sont la panacée
Lieu idéal pour faire des expériences
À grande échelle sur de populations
Ainsi que des échanges et mélanges
Sortis d’un film de science-fiction

 

 

Seulement plus demain

La bombe à neurones
Secouera les sleepers
Les agents incrustés
Dans ton cursus d’éveil
Leurs boutons vont s’activer
Ils sauront que tu sais
Qu’il n’y a plus depuis
Longtemps déjà de pays
Qu’un autre système
Mis en place gère le climat
Sauf pour ce qui tombe
De l’espace
Et c’est la vrai raison
Pour les batteries anti-missile
Pas pour Moscou ou Washington
Bien pour ce qui s’apprête
À nous chier dessus du ciel
Le reste que du pain et des jeux
Pour ceux qui jouent le rôle de dieux
Tu aimes bien les jeux n’est-ce pas
Apprends celui de la vie
L’âme compte pas les corps
Tout est un film
Que ‘tu’ te projette
Les figurants, surtout ceux
Que tu peux alors là pas sentir
Sont des reflets de qualités
Que tu as en ton âme
Et pas seulement les positives
Nous sommes tous préprogrammés
Dans nos ordinateurs corporels
Pour atteindre la connaissance
Et nos leçons ne sont pas si complexes
Pourtant nous continuons
De faire le mauvais choix
Le réel grand format
Si cher de ta peau payé
Va bientôt
De partout se dessouder
La terre même commence à s’ouvrir
De toute part
Des serpents vont matérialiser
En empruntant des corps-costards
Imbus d’eux-même au pouvoir
Sous nos yeux
Ils vont abattre
Beaucoup de pauvres
Mal informés
Quand les dés vont indiquer
Fin du dollar
Il sera trop tard pour quitter
La ville le comté le pays
Il sera toujours trop tard
Car c’est qui tu es
Ce que tu es
Et pas ta location géographique
Qui déterminera ce que tu subiras
Avant de sauter dans le conduit
Le trou de vers
Accroupissons-nous devant
Le tas d’os, la poussière
Du soulèvement en silence
Nous envions les trucidés
Par peur d’habiter la poubelle
Que nous avons construit
Fera pas le poids
Pour le future
Qui nous pue déja au nez
De moins en moins certain
Des enfants de nos enfants
Au bout d’une chaîne
Autour du cou
À la place d’une croix
Une ruse mise en place
Par nos créateurs
Dont les descendants
Sous nos pieds
N’ont jamais vu le jour
Mais travaillent sur les corps
Qui remplaceront les nôtres
Dans des laboratoires
Et des bases pour le clonage
Du futur augmenté de savoir
Pour que d’autres âmes
Puissent refaire le cycle
Dans l’ère interglaciaire
Qui souffle sous ta porte
Au silence de toute voix
Oublie tout
Ce que tu as appris
Quand j’aurai fini
De compter jusqu’à cinq
Tu te souviendras
Que dans le grand tableau
Minéral, végétal, animal
Parleur créateur
Là ou le corps termine
Hors temps espace variable
En lettres de feu
Dans l’obscurité dense
Ses mots se perdent
Seule la connaissance protège
Dans le vacarme de la fin
Pose toi des questions
Reste pas sur ta faim
De comprendre pourquoi
On plie déjà les chaises
Confiant qu’ailleurs
Sans doute autrement
Tout recommence
Ici on ne dira seulement plus:
… demain
Pas après la nuit
Des comètes jamais
Plus demain.
danleMiel,
5 juin 2014

Élasticité du réel 1

Après le corps tel que nous le percevons
Ce sera sans coup férir que la fracture
De quitter le monde en apparence
Paraîtra vu du dehors comme un massacre
Pour notre tas de molécules visibles à l’oeil nu
Paradoxe certes du point de vue palpable
Des particules de l’illusion passant à la prochaine
Peau qui n’en est pas une mais l’infini de possibles

Chaque battement de cil suivi d’un soupir provoquera une chaîne événementielle que le destin n’avait pas prise en compte alors que tout vacille indicible/ Dans son ineffable calcul des possibles un fil traînant au bas d’un écran en suspens alors que les étincelles cascadent vers le miroir déformant de la matière depuis le verbe une molécule à la fois par vagues et tourbillons qui s’empilent se tordent dans le sens opportun/ Pas plus tolérable que l’éternité la paix renfloue les cimetières et non l’inverse des odieux spectres du bonheur promis notre poussière calcifiée fera faux bond aux pensées magiques coulant à pic au bout de la planche enflammée sur laquelle nous procédons parés au pire

Il nous sera montré comment commander
L’écran sur lequel les étincelles dansent
Avant de cascader jusqu’ici bas de l’illusion
Purement et simplement de la parfaite semi-clarté

Au monde de la parfaite semi-vérité naissante
Toujours est-il que connectés au réseau
De la pensée de l’avant qui dévisse pour unir
Pendant que le ciel commence à parler
Les langues de feu arrivent et un sacré boucan

S’ensuivra quand les principaux acteurs
Se positionneront sur la scène de l’onde nouvelle
Des univers que sous pression nous sommes
En train de concevoir sans le savoir

Toutes les solutions que nous imaginons
S’inscrivent dans le grand livre de la création
Et après le corps nous les deviendrons
Ces buildings ces civilisations ces univers

Ou suis-je? Tout est une question de perception mais dans l’absolu nous sommes partout à la fois quand et si nous le désirons car le monde est en soi/ Physiquement parlant le fait est que nous sommes toujours chacun au centre exact de notre univers propre/  “L’homme est un petit monde” Dans un sens très réel nous ne sommes jamais allés nulle part/ Nous n’allons pas quelque part notre perception fait évoluer le film dans lequel nous évoluons/ Quand par exemple trois personnes parlent autour d’une table il y a trois univers cohabitant et s’entrecroisant spontanément en fonction de leur équivalence de forme (spirituelle) ils forment un nouveau corps un bébé spirituel car dans ce monde-là les désirs deviennent des objets des forces des anges/ Comment y voir plus clair? Et ce n’est qu’en nous éveillant dans le rêve la nuit que nous accédons au corps-lumière les premières fois/ Chaque fois que nous quittons le corps charnel pour notre chariot de lumière flottant juste au-dessus de la chair cela devient plus clair d’une fois à la suivante

Nous apprenons peu à peu à naviguer
Ces ondes qui tourbillonnent autour
Du corps métamorphosé en étincelle flottant
Dans le noir certes mais un noir spécial
Si je regarde vers le bas du quotidien
Le fait que mon corps de chair
Semble avoir disparu et un tapis
Quadrillé d’une lumière verte fluo
Recouvre le sol à perte de sensations

À prime abord lorsque tous nos bras
Apparaissent et s’activent on pourrait
Avoir l’impression que c’est un moyen
De locomotion et que nous faisons
Une randonnée astral et que notre flamme
Va quelque part d’où le terme voyage
Toujours au coeur de l’acte toutefois
La majestueuse projection des gouttes
De nos catalyseurs propres foutraques
Dans le mille cible sans nos corps

Fini l’obstruction armée d’étincelle
Qui met le feu aux mèches
Le monde se déploie au coeur
Sous nos pas immobiles sublimes
Et à l’horizon de la chair tout se tord
Notre étoile se dresse en moment fort
Verticale et cadavérique souche

(Guerre sur terre/ Mais cela offre la possibilité à chacun de prendre conscience que les apparences sont trompeuses: d’une part ce qui nous apparait comme la ‘guéguerre’ des hommes n’est qu’un écran de fumée car les pays, les économies, les cultures, les tribus sont des ‘illusions’ maintenues en place pour siphonner les ressources, car nous vivons depuis belle lurette sous un seul et unique gouvernement, et le véritable ‘ennemi’ n’a jamais été ici-bas mais bel et bien ‘là-haut’. Les guerres sont des programmes de développement génétique destinés à détourner l’attention de l’humanité du ciel où notre réel ennemi (comètes, météorites, tornades, poussière cométaire, astres en perdition d’orbite, etc etc) préparant une prochaine mission qui elle sera ‘fra-cassante’ si on se fie à l’art rupestre et aux références aux ‘dieux méchants’ de la mythologie – qui sont des phénomènes cosmiques et non pas une invasion de ‘E.T.’./ De plus, ces guerres sont le parfait prétexte pour mener des expériences sur la matière ‘humaine’, pour lesquelles nous refuserions catégoriquement de servir de cobayes si nous en étions informés. Cela a toujours été la fonction des armés, ce sont des ‘labo-rat-oires’ génético-pharmaceutiques à ciel ouvert./ Guerre dans le ciel/ Les satellites contournant notre planète à des coûts qui paraissent aujourd’hui  prohibitifs, sont accompagnés de beaucoup plus nombreux satellites armés jusqu’aux flancs pointés vers les cieux, munis d’instruments de mesure – à côté desquels la technologie terrestre qui nous est révélée ne dépasse pas le niveau des cromagnons en termes historiques – prêts à lancer des armes qui nous sont cachées, et qui sont gérées dans des bunkers souterrains disséminés un peu partout sous la croûte terrestre ou étonnamment il fait bon vivre en comparaison à la surface./ Faim sur terre ou ‘guerre alimentaire’/ La ‘faim’ sur terre, malgré la douleur qu’elle provoque, et sa réalité ‘tangible’ que nous commençons à ressentir dans nos pays dits ‘riches’ sont aussi une occasion fondamentale pour éveiller la masse au fait que contrairement aux bêtises qui nous ont été enseignées, nous ne sommes pas les ‘maitres’ de nos destinées, et qu’il y a des ‘êtres’ plus développés qui nous utilisent comme ‘nourriture’ (pas au sens de nous manger, bien que cela aussi ait une part de vérité) et qui manipulent notre développement, et ce aisément, en retournant dans le temps par exemple et en changeant des choses pour que notre présent et futur s’aligne de plus en plus sur leur projet d’avenir./ Cancer ou ‘guerre corporelle’/ Équilibre de l’univers/ Bref, tout est une leçon, immense et éternelle leçon d’équilibre entre le ‘Service de Soi’ et le ‘Service de l’Autre’ sur le plan de la cosmologie (en raison de laquelle notre ‘logique’ ne fera pas long feu) Tout est à réapprendre basé sur le fait que l’Univers pullule de formes de vies qu’il nous a été interdit d’acquiescer – dont certaines sont nos ‘géniteurs’ ‘maîtres’ et ‘contrôleurs’…)

Une fois rencardés mes esprits et moi
Sommes retournés d’où nous étions venus
Un point qui disparaît dans un champ lumineux
Capable de se rassembler sous différentes formes
De se projeter dans des expériences limites
Dans le but de tester sa résilience

En guise de sous-titre à la solution étrange
Vivre ou mourir sur le champ d’aucune bataille
Les utopies coincées sous un cheval mort
Sont deux prédilections impossibles à prédire
Qui se réalisent toujours trop tard d’un noeud

Face au degré d’élasticité imprévisible du réel
Leur consistance imaginaire va et vient
Pouvant être incluses au projet de la nature
On pourra certes le vérifier mais basta!
Va d’abord pour le côté ombragé de la rue
Longeant d’interminables murs parfois coriaces

Quand il s’agit de les escalader telle une vérité
À vrai dire, elle est quasiment nulle car
Impossible de prouver si nous vivons vraiment
Ou si nous sommes simplement morts

Et que nous nous imaginons cette vie
Seule chose chose qui soit certaine
Reste le trou de vers par lequel
Avant d’être mort au moins une fois
Nous fuyons la chair et ses os
Comme la peste ou la pendaison

Je languis la traversée par le cerceau
Que les flammes indiquent dans l’obscurité
Comme seul guide à mes confusions
Sur la nature de notre prochain état

Ce sera l’électricité ou l’éclat fatal
Du verre antiballe de haute précision
Quand il aveugle le tireur fou d’élite

Psst! On ne meurt pas, on continue seulement…

God blesse! ( Best of DanleMiel)

Nos naufragés émergent au cœur de la tourmente
Armés seulement du verbe aller
Dont les experts ne savent quelles conclusions
Encore tirer, sinon que tant qu’à tirer

Tirez sur quelqu’un d’autre, ceux-là savent
Qu’on peut même pas les torturer
Après un accident jugé mortel soit disant
Ils se réveillent dans cette étrange réalité ici

En priant que cela ne revienne à la normale
L’âme dans ses nouveaux habits module la formule
Prépare le curriculum qui servira de sérum
Pendant que le corps croupira épuisé

Grommelant soudain la langue du sauvage
Culture et refrain de cet alentour conditionnel
Alors que la partie du corps avec des ailes mènera
Sur plusieurs plans sa conquête parallèle

Dans les couloirs d’un collège transparent
Somme des sens tournés vers ce cœur brisé
Perdu dans l’encre du créé, à chacun le sien
Tels des détails que l’on rêve d’oublier

Aussi vrai que god admire ce qu’il a créé
En clouant sur son passage de terribles atrocités
Toujours à titre de conseil amical virtuel
Dessoudant la pays plutôt que de le labourer

Savoure à fond combien l’amour détruit
Ensuite tu auras ta licence pour créer
Ça ne lésine pas sur les décimés, la vérité
Aussi vrai que l’injustice bosse chez les anges

Qui suivent son cours au suivant suivant
Le verbe aller décline peu à peu de conjuguer
Sauf au-dessus du donnant-donnant
Dans une alliance contre nature

Régurgitée par le corps comme un s.o.s. car
Il y aura toujours de la fracture à essuyer
À chaque instant présent tu choisiras
Pourtant uniquement toujours

Entre l’Autoréalité pleinement assumée
Signifiant de distinguer entre ce “quoi” que tu es
Et tous les autres “quoi” flottant dans la clarté
Là quand plus on accepte de changer

Plus la Lumière intercède et nous en fait suer
Bref la création sans ton consensus
Telle que tu l’as toujours subie
Ce ne sera plus ta tasse de thé

Vrai comme god répare tous les pots
Inutile de tergiverser au retour
À genoux nus pieds sans chapeau de cowboy ni Cadillac
Embrasse au retour d’exil ta propre crasse presto

Signifiant que si toute l’humanité est en moi
Il y en a plusieurs à qui je demande pardon
Les gens qui t’entourent sont ta tribu
Ding ding mise à jour le programme

Marie-toi vite sinon t’es Next ! au poteau
(ahaha… genre le diable dans le fond,
mais il a raison ce sacripant)
Va te montrer de quoi tout es capable

Quand tu t’y mets épais sur la beurrée
Entends-tu les hélicos dans le claquement
Des bottes au bout d’une laisse
Quand tes miradors aveugles

Auront suffisamment sué
La bile de l’immondice d’iniquité
Auras-tu assez dormi sous le phare
Depuis que le pont se sera écroulé

Pour accepter ton prochiant degré
Qui lui ne se limite pas au 3D
Aussi vrai que god est seul en toi
C’est rien que lui qui veut te niquer

Sous toutes tes coutures au moins
Ou exactement l’inverse sachant de qui ça vient
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

Regarde moi bien cette table mon ami reste
Goûte à la terre ma parole du ciel décanté
Aussi vrai que la catastrophe va débarquer
Pour te servir de réveil matin

Tsunami volcanique et revirement de fonds de retraite
Saoul sous la table de la taverne
Que peu à peu tu te redresse
Géant longtemps oublié dans la caverne

De l’allégorie de Platon
Tout de même pendu au fil
Qui te relie à la clarté
Là quand plus on s’efforce de se rendormir

Plus le rêve prend le dessus sur son opposé
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

DanleMiel 2012

Poésie replète 2.0 Caresses tectoniques

Tes caresses tectoniques mordront bientôt à mes larmes grises, tu sentira que tu le savais déjà que le volcan était en toi, seulement que tout ce qui constitue l’univers étant toi, tu te posais de profondes questions sur la mort, à ses armes dans la zone poussive de notre table est mise, la question de la séduction massive, que la guerre passerait par nous, comme une solution active tu ne pouvais trépasser sur une expérience du vide car nous savons que rien ne se distingue de rien vu de suffisamment haut, tu sais très bien que tu ne sais pas comment tu sais cela, comme de réveiller le soleil depuis tes millénaires dans les états minéraux, d’où tu as conçu là de si loin de l’ici maintenant tenant pourtant compte du fait qu’il n’y a pas que nous qui en bave, et que ceux qui en bavent autant constituent un univers parallèle avec nous, de cet exile aux anneaux de feu dans lesquels sauter comme des chiens de foire, ces trous furieux parsemés entre nous comme le futur antérieur d’un présent impossible, si depuis que tu as compris le sens profond de ta graduation proche et que comme le corps le temps aussi te pèse, comme moi enfile-toi les grammes de courage héroïque pure juste pour voir si tu es mûr pour arrêter l’horloge tu verras que les autres meurent mais que nous n’avons pas ce luxe car ensemble nous plongeons droit vers le mur mais nous touchons de biais la surface du jus de réel qui coule entre nos tas de chimie trafiquée aux OGM, et qui ni l’entropie par ses soubresauts cancérigènes, et par quelque formule déjantée nous sommes nécéssaires aux bon déroulement de l’univers dans son ensemble, même si nous trouvons que nos vies sont plutôt inutiles à ce stade, les assuétudes à l’accélérant de seringues sales y aidant,la torture des ‘aiguilles effilochées pour l’ordalie, droit vers le mur que l’on accepte comme amour, que l’on aime de tous bords tous côtés tout dans un accord tacite sans quoi ce sera ou la destruction massive ou l’exit alors que des continents clignotent avant de couler, mal alignés sans le massif espoir de partie gratuite au flipper cosmique on sourit jaune de nos dents restantes, en attendant la boule de cristal supplémentaire, qui elle? Oui elle! Mais nous épargnera-t-elle la cata des catas, la majeure et vaccinée d’entre toutes les partitions d’éclectica climatique, ce dos d’âne stratégique à la renverse nous ouvrira-t-il un oeil sur l’invisible relais, les portes des conduits, alors que par inadvertance sur le tas, si par mégarde j’ai omis d’aborder une des questions clés: n’hésitez alors surtout pas une seconde à égarer votre GPS dans le grand parc à voitures du vent, d’où l’on m’interrompt depuis la fin des temps, pour m’interroger sur le sens du sang et autres extrêmes philosophiques, alors que bien rouillée votre observation, cela fera bien des jaloux lors du tremblement normal de ciel déboulonné juste pour voir si l’enfer ne se cacherait pas là derrière, blotti à toute épreuve notamment l’ouragan derrière les piliers en ouate du ciel cotonné à souhait ce sera avec les yeux bandés que nous rongerons les théories sans d’abord les avoir testée sur les souris, ou est-ce que ce sont les souris qui se servent de nous en tant que cobayes, j’oublie… Mais du ciel rempli de bolides foudroyants et de citadelles majestueuses flottantes garnissant le ciel d’entertainment alors que toutes les lumières de la grille seront tombées raides mortes, que les batteries mêmes ne nous seront d’aucun secours dans le noir naturel des nuits du nouveau calendrier humain, de notre tribu réduite à un dixième de sa présente présence.

Dans l’atmosphère source de lumière avec ses anomalies
Trop de temps libre et rien d’autre à faire rien de gros
À ce qui n’a qu’un point de contact un seul drapeau
Avec une courbe nommée réalité pour nous en détourner

Pendant qu’une série de tempêtes une guerre céleste
Déferlait géante ses inondations record supputant de la lave
Depuis le paysage d’inversion devenu baromètre de la normale

Comme on détrousserait hélas une proie trop facile
D’autres variables pour des motifs plus ou moins nets
Filtraient d’utilité qui sans la couper augmente
L’expression de son exemple élémentaire soit synonyme

Plus loin encore ces mêmes immeubles apparaissaient
À mesure que nous avancions sur le point de non-retour
Aux façades trop soudainement décrépites
Enlacées les unes aux autres comme des sosies

Les opposés en soi se momifiant côte à côte
Dans les alentours fugaces de nos corps électriques
Par définition de lignes brisées ondoyant d’acharnement
Et les trous noirs qui apparaissent nous aspirent

Du paysage sous le choc suite au passage qui relie le passé
Aux franges de présent entre les îles lumineuses
Du choix contondant à la puissance dix de se défaire
Du corps et de ses sales habitudes

Une porte en forme de collection de chastetés
Trop longtemps creuses pour vouloir les posséder
Telles des statistiques biologiques improbables
Parmi les points marquants qui séparent les mutants

Du reste de la population dont la moitié par définition
Vampirise l’autre moitié la génératrice de clarté
Qui ne se réveillait généralement pas beaucoup
Pendant que les premiers Boeings disparaîtront

Une doline avalera une commune entière
Entre les discours de guerres et rumeurs
De conflagrations imminentes qui pendant ce temps
Ravageront la moitié du pays par le déni

Des arbres foudroyés mettront le feu aux forêts
Pour la vérité si cruelle puisse-t-elle d’abord sembler
Nous ne remarquerons que l’arrière-goût de la fumée
Cette expression de nos difficultés à nous responsabiliser

Filtrant les contraintes de l’environnement
Que nous-mêmes aurons créées tels des savants innocents
De l’âpre démesure roussie des matins d’après
Nos expériences le fait que après la crise et le krach prévu

Dans nos plans aux demeures éventrées et saignées
À ciel ouvert bombardement oblige l’apparition des ‘autres’
Habitants de l’univers proche et lointain qui arrivent
Sur l’onde du grand cycle peuplée des pensées pures

Nous irons sur son chemin défoncé nous y blottir
Sans jamais nous retourner une seule fois à jamais
Sur l’expérience de la division que l’on aura surfaite
Assimilé comme le jour et la nuit la mort la vie

Que tu actives sans faillir ni te demander
Comment tu fais tourner les planètes autour des étoiles
Sans te souvenir comment tu as appris à le faire
Depuis des incarnations de granite

Sans pour autant jamais perdre la destination
Le cap en aval le test ultime se souvenir
Du future par lequel communiquer directement
Avec le projet final nommé Dieu sur ou hors-Terre

C’est comment de nous réveiller sans jamais nous être endormi
Une main réactive l’interrupteur sur le future être
Dores et déjà formaté tu n’auras bientôt plus besoin de te souvenir
Ni des années de dépression ni des années-lumières

Une fois que tu entres en quatrième les leçons de troisième
Sont devenues la réalité automatique de ta projection
Sur le petit écran portable de ta création dans la bulle
De l’âme notre hologramme conscient de son unicité.

 

Quand la vie n’est seulement plus viable

C’est sur fond d’écran noir absolu, de vide
Par absence à la source soutenue
Que l’œil au sommet de ma pyramide
Songe souvent à se jeter dans le vide

Tel un spermatozoïde dans la course tordue
Braqué vers l’ovule et le feu au cul
Sans héros attitré pour le clip ‘rescousse’
Venu de loin se porter volontaire qui se trémousse

Un jour sans doute quand nous serons
Déscotché de nos écrans petits ou grands
Cas de force majeure oblige ou loi de plus offrant
Nous sommes face à un inconnu de taille

Un à la racine carrée dans notre monde rond
Un qui par ses prodiges fera vite sauter les gonds
Dématérialisant d’abord des jets ensuite
Une ville juste pour savoir s’ils ont notre attention

Ensuite comment expliquer à la foultitude
Que nous sommes pris en otage tous
Autant que nous sommes et qu’il y aura
Beaucoup beaucoup de sérieux dégâts

Dans des nuages pendant ce temps
Au-dessus de chez-nous partout
En lettres de feu la missive apparaitra:
« This is not an act of good », signé god

Le temps de nous rendre compte que
Au-dessus de notre état il y a eu, a, et aura
Une autre couche de réalité peut-être même trois
Et que leur chaîne alimentaire passe par nos égouts

Que leur technologie fait de nous des singes
Loin d’être considéré savant dans leurs rangs
Sont nos créateurs se perçoivent nos parents
Nous épargnent déjà moult douleurs désagréments

Si seulement nous savions savoir mieux
Exemple quand les bolides intergalactiques
Bliperont-ils en choeur sur les radars et enfin
L’onde passera-t-elle sur tout tel un mur de feu?

 

danleMiel, 17 Mars 2014

Du vrai boulot feat.: Fernand Gignac (best of DanleMiel)

À force de camper devant la porte
les artères trafiquées d’années fortes
t’auras surfé la vague d’aucune vérité
passé le test sur le banc de scie
secret des écrans permanents
plugué au collège transparent
que commence la leçon de clarté
en attendant rien qu’on obtient tout

En attendant rien qu’on obtient tout

Milieu de la nuit sans concession
éveil brutal cause d’explosion
le coeur qui monte aux barricades
pour te montrer ce qu’est le cube
dans lequel tu le garde prisonnier
ainsi que comment s’évader j’espère
pour ma part bientôt dématérialiser
vu que plus haut veut pas de ma peau
je ferai de la poussière de mes os

En attendant rien qu’on obtient tout

Alors que la chambre et le reste de la rue
étaient d’une drôle de manière disparus
de bord en bord la fin du monde, j’ai vu
que le début du bon bout somme toute
est une forme en tous cas inversée
le reste c’est du bluffe même ta bio
L’Apocalypse rien qu’un test
voici venue l’heure du vrai boulot

En attendant rien qu’on obtient tout

danleMiel,
texte, voix, musique: 8 février 2012,
Studios Rue Daniel, Longueuil