Alerte répétée aux attentats ou
Inversion de toute vérité à la lumière
Ça plante le clou d’un spectacle innommable
Aussi bien dire tant qu’à faire que
Notre famille cosmique arrive sur son retour
Sur une onde suffisamment longue
Que de son arrivée, il n’apparaîtra jamais
La même chose pour deux personnes
Pas même elles-mêmes au miroir
Campées juste au-dessus du monde
Dans l’univers Einsteinnien coulant à pic
Ne pourront ne pas voir et acquiescer
Vu de si haut que témoin quotidien de la
Branlette du soleil chaque fois qu’il se réveille
Des atomes sans observateur fusent
De son sexe giclant les atomes et mondes
Et autres surprises en rupture de stock
La curiosité remplace la compagnie
De plus ploucs qu’éxaltés en suspens
Mieux connectés au tourbillon de profit
Au fil de clarté remplissez vos coffres
Inconscients de la fiction votre fonction
Lorsqu’un type disons déguisé en pape
Lors de ses ébats enregistrés
Avec de jeunes garçons, ho my!
Fait des quenelles formelles
Et que ça s’avère politique de sphère
Quels garçons? Comment ça Nazi?
(ce mot n’a-t’il pas été rendu illégal?)
Neuf ans? Vous plaisantez vous là
À vos barreaux et que ça presse!
Hé ho c’est quoi c’te plaie? Il y a des règles
Et la dernière fois que j’ai vérifié
L’affaire était difinitivement “ketchup”
Notre ponction décapante sur vos comptes
Sans autopsie sans le corps des finances
Marchands de scalpels volants tous…
Ça ne vous a pas suffi, voyons voir:
Cut!… Des scalpels ailés!… On s’entend
D’accord! D’abord il sont volants?!
Meuh non! Personne finira en prison?
Ce sera au contraire la légion d’horreur
Avec des ‘n’ à la place des ‘r’
Un élément d’espoir qui monte
Suite au solide coup de batte
Dans un genou pour lui ralentir l’ardeur
Ensuite le scalpel sera parti tout seul
Quand il l’a traité de sac à merde
Coupable à perpétuité d’être incapable
De se souvenir ni du scalpel du crime
Ni du rire contagieux de la pure vérité
Au regard des aveugles de l’âme
Cette merde éclaboussait l’écran
Malgré que ça chlinguait
Trop longtemps sous les provos
On ne meurt pas plus que sur la télé
Dans la réalité objective devenue un luxe
Nous soupirerons au bout du tournage
Tout juste devant la débâcle de frais cachés
Ou de frais cachères, pour nous les circoncis
Qui auront trouvé mieux à formuler que
Le confondant calcul du comment bas
De qui baise quoi, tomber si creux
Sinon, il reste toujours le dernier choc éclectique
Quand est-ce alors que nous écrirons un truc?
Un qui ressemble à quelque chose?
Ou est-ce qu’on continuera encore longtemps
De faire semblant de respirer?
Me fouille pas moi, vu que je suis classé accro
Et que confronté à l’assuétude au verbe: Aller
Tu pourrais te blesser, ça pique dès le réveil
C’est la régie des travaux compensatoires
Qui m’envoie en éclaireur le poète déchu
Pousser des textes imprévus depuis les origines
À se connecter aux écrans las pour y rester
Tel un espion au-dessus de tout soupçon
Planté là stratégique monsieur personne
Va faire s’effondrer l’ensemble d’une civilisation
Les jambes repliés dans un lac de coussins
Sur la canapé de chaque salon de la planète.
Catégorie spokenword
L’amour avec un marteau (Best of)
Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup
Je laisse des miettes à la trace
Vers la limite du pain quotidien
Avant la dernière station
À la croisée des chemins
Haïs-moi mais haïs-moi fort
Que rage chaque molécule de toi
Car tu devras me haïr beaucoup
Avant que de m’aimer un peu
Au pied de la Barrière du Don
Comme un tympan qui éclate
En franchissant la barre du son
Qui fera brûler en toi un feu de joie
En attendant qu’on libère les otages
D’ici à ce que tu quittes ta cage
La force de rejet du médicament
Te fera fuir dans tous les coins
Loin de moi tu iras respirer
L’air au pic du travail en aval
Mains à l’air devant l’évidence
Que l’on ne pourra pas s’aimer
Avant que de nous être rejetés
Contre les loups qui hurlent en nous
Haïs-moi mais haïs-moi à fond
Vas-y mon amour bouffe moi tout rond
Tire dans le tas de tout ce qui respire
Fusille-moi à l’aube de mes manquements
Que les toitures volent à tout va
Et que les clôtures sautent sur les rats
Cette fusion est une camisole de force
Mais en dedans tu verras c’est doux doux
Tu verras les étincelles grimper
Dans la plus sourde obscurité
Tu voudrais me casser la figure
Avec un marteau
Alors que je t’embrasse
Délicatement dans le cou car
La suture entre nous tiendra le coup
Toute la vérité (rien que la vérité mais laquelle)
Lors de rares moments de clarté
Sous le nouveau ciel de polymère
À la une de la fiction globalement ficelée
Que chaque article signe une palinodie
Du précédent sans compter le nombre
De revirements de cap élogieux
Tout va à veau l’eau tant mieux
Tant pour l’économie vive la guéguerre
Pas toujours facile à gérer
Son sérieux devant l’apocalypse
Imminent au bout de la tempête
Jamais avant la catastrophe
Vous remarquerez au prochain strophe
Nous reconstruisons un à un
Les signes saignés de l’encre
Le sang édénique
Des chapitres sur la fin
Qu’on applaudira à notre
Propre commencement
Un barreau de l’échelle
Plus haut dans les vertèbres
Sur la mappemonde 4d nous
Disposons de la capacité de choisir
Dans la réalité l’équivalent de
Cafards dans une nappe de vin
En ce qui nous concerne
Nos os recouverts de peau
Qui se prennent pour Dieu
Ho boy! On est pas sorti du bois
Des systèmes venus de la poussière
Dans ce poème pas fait pour plaire
Avant de retourner à la poussière
Partout ailleurs pendant ce temps
Songeons plutôt à combien
Uniques points de perception
De son propre nombril
En duel avec notre âme
Déguisée en monde extérieur
Pour les besoins de l’éclairci
Solo propre à chacun dans l’illusion
Ensemble nous sommes deux trois
Uni_vers mille uni-vers
Comme le mot le hurle si bien
UNI-vers nous avons chacun
Risible emprise qu’est la nôtre
Sur le cours du réel dessiné
Par le courant électrique d’être
Au point que nous reflétons
Dans une parfaite asymétrie
Chacun nos déficits et fractures
Sur le grand écran des limites
Que ces corps nous amputent
Calculons puisque c’est l’avenir
La fonction de multivers à chaque
Chemin de traverse quand nous optons
Ainsi que des univers parallèles et
C’est sans parler des Nations_Unies
Qui eux vont nous pourrir la vie
Sans pour autant nous ramener
À l’essentiel des messagers
Sur des chariots de feu à venir
Nous annoncer l’évidence même
Que nous sommes très attirants
Pour des vampire pas trop regardant
Sur notre hameçon sans plomb
Dans la cervelle raison pour laquelle
On nous a alourdi gauchi ralenti
Bref tout fucké notre ADN fini la magie
En échange de plus de sensation
(Pause publicitaire du
Parti Conservateur du Canada:
-« Pire que Rob Ford* le lendemain
De la fameuse nuit sur la patente
Avec des types qui l’ont filé connards
Quand à l’allégation de ses contacts
Chez les travailleuses du sexe
Il a répondu: Je suis un homme
Heureusement marié, je gagne bien
Ma vie, il y a suffisamment
À manger à la maison! On se
Serait cru la Saint Valentin! »)
Qu’entre-nous soit dit nous
N’en sommes plus à la théorie
Étant donné que chacun est maître
De son univers propre
Pour obtenir réparation
À l’accident de mon désir
Chaque fois inassouvi le trou noir
Aussitôt dit que fait nous aspire
Vers la noirceur du prochain
Hoquet de feeling à satisfaire
Pulsion possessive inéluctable
Notre condition ressemble bizarrement
À de la punition encapsulée à chaque
Soupire le chemin tourne encore
Sur nous-mêmes pliés en trois
Si ce n’est au centre de mon univers
Moi et mes êtres parallèles
Ainsi que mon étincelle éternelle
Dans l’âme générale à un souffle
De la grande marmite unitaire
Avant que tout ne soit youpi à refaire
En priant que ce sera im-po-ssible
Autant que possible tant qu’à faire
Donc je mens parce que j’aime le vent
Je triche puisque c’est permis
Avec les moins évolués, exemple
La manière dont les animaux parleurs
Dominent les animaux non-langagiers
Soit disant non conscients
Parce que nous ne comprenons pas leur
Langue
À quoi bon sourire?
Quand je sais que tu
Voudrais me refaire le portrait
Au couteau exacto que tu traines
Pour moi je crois
En ton inspiration sculptrice
Au bon vieux couteau à prélart
Et je te signale que pour ma part
Avec toi je suis d’accord
Sauf que notre alliance cet éclair
De clarté dans les veines
Que tu m’as montré plie la cuillère
Non merci j’ai assez pris de café
Le film a des ratés
Autrefois luminaire qui a muté
La nuit à l’université transparente
Et les veines mangeuses de clarté
De la poussière originaire
Devenue la membrane d’un réseau
Armé de substance et dangereux
Mais vous ne craignez rien ce soir
De ma dégaine de petit voyou
J’ai le don plein les veines
Je consiste en un sacrifice
À savoir que déjà tous nous allons
Atteints sans avoir enregistré
Le séisme du réel pour Fukushima
Nous pouvons compter finir
Nos jours dans les souliers
D’un zombie prêt à dévorer
Le visage du prochain passant
À tout moment maintenant!
*(Rob Ford, maire de Toronto, ayant admis consommer du crack avec vidéos virales de menaces de mort sur Youtube à l’appui.)
Source: http://neurolounge.wordpress.com/2013/11/15/a-quoi-bon-le-sourire/
Et dans le giron de l’amer je me créai
Unique comme le seul point sur un ‘i’
D’un univers conçu par un ‘j’
Battement de cil suivi du soupir sous entendu
Qui provoque une chaîne événementielle
Que l’ordinateur centrale n’a pas prise en compte
Dans son ineffable calcul des possibles
Un fil traînant au bas d’un écran en suspens
Alors que les étincelles cascadent vers
La formation de la matière depuis le verbe
Une molécule à la fois par vagues et tourbillons
Qui s’empilent se tordent dans le sens opportun
Pétant des câbles dans le Lego de l’ego du peuple
Comme ma parade permanente, son sourire
Qui passe par là juste pour voir si tout va ben
Considérant les besoins de comparaison
Je remonterais l’horizon vers, oh disons
L’an 190 AJC (Avant Jules-César ou
Un autre J-C si ça se chante au pied d’une croix
Même période, biographie identique, siamois?
En quasiment tous les points) et, oups!
Considérons les comptes-rendus des
Témoins en moins oculaires
Consulats de: Marcus Claudius
Tel qu’il est écrit
Et Quintus Fabius Labeo an 183 AJC;
“Il a plu du sang pendant 2 jours
Dans la région de Vulcan, et la même
Chose eut lieu en Concorde
Sur les côtes de Sicile, une île a
Émergé de l’océan, pendant que Hannibal
Se faisait empoisonner en Bithynie
Tel un pauvre mal pris”
Pas pour me plaindre mais c’est vrai
Ces vingt siècles et des poussières
De chasteté sous la ceinture, merci
Toutes les filles de mon âge et plus jeunes
Vous saurez que si je fus un mauvais garçon
Ce n’est pas par choix qu’on se fait tout un plat
C’est en grande partie dû à cela, pas le choix
Mais mélange spontané de vocabulaires oblige
Détournement de focus mais pas en Ford
Parce que je t’attend quelqu’un au bout du quai
Au déraillement de mes promesses
Horizontales adressées vers un paradis que
Je me créai de poussière opiacée opaline
À modeler les infinis nuit et jour tel un pont
Faute à l’insomnie, à en relire la prescription
Le jour où elle sortira enfin de détention
À bout de nerfs rallumant son mégot
Aura enfumé du torride boucan de la liberté
Pas plus tolérable que l’éternité du poing brandi
Dans un cimetière tatoué: Parking
Les odieux spectres du bonheur capitonné
Notre poussière calcifiée au bord de faire faux bond
La pensée magiques coulant à pic, la camisole
De force au bout de la planche enflammée
Revenue des morts pour ressusciter ensemble
Danser sur un des pieds d’égalité avec mère nature
La valse qui termine le corps en boucle
Je reviens me recroqueviller en son sein
Et dans le giron de l’amer je me créai
Tout éparpillé l’éclair d’un cri…
Quand ton nom brise sur mes lèvres/ vidéo
Quand ton souvenir remonte à la surface
Quand ton ombre glisse dans mon dos
Quand ton nom brise sur mes lèvres
Quand ton sourire éclaire ma nuit
Aucun homme n’est une île
Aucun homme n’est une île
Quand ta main ouvre ma porte
Quand ton regard éclate sur mes cils
Quand ton drapeau se plante dans ma terre
Quand ta peau rencontre la mienne
Aucun homme n’est une île
Aucun homme n’est une île
Quand ta voix danse sur mon fil
Quand tes mots me tiennent la main
Que ton corps se love au mien
Quand ton souffle glisse sur ma nuque
Je n’écris plus le meurtre comme avant
Texte, voix: DanleMiel
Musique: Para Ad
Passer de l’ombre vers la lumière
Dis-moi que tu m’aimes
d’ici à ce qu’on trouve un autre remède
en toutes les teintes de rouge
maison en bordure d’une forêt
collée au jardin en complément d’atelier
la vieille guitare sous la lune
une paire de patins à roues égarées
sous cet arbre qu’était planté là
pour nous tomber sur la corniche
vers mon coeur dans ta main s’en fiche
je suis volontaire aux otages
avec ou sans lendemain m’est égal
Souvenirs piratés au boulevard de l’oubli
Flash-back d’une ville qui encore nous habite
Et tous ces fils que nous avons marché
Paris par tous les murs qui s’escaladent
Quand on panse une blessure à canon scié
Avec un peu de glace dans son whisky
Percer de l’ombre vers la lumière
Une vie pas tellement terre à terre
Tout rebondit entre les tours
des trois lettres du mot Amour
qui déclenche le titanesque echo:
De you you you
que t’é que t’é que t’é
que t’étais de you que t’étais
pendant que je t’aime aime aime
est-ce bien épellé comme il faut
malgré l’écho ô ô ô
qui fait trembler les univers
y compris les parallèles
Des repas à réchauffer à la main
aux légumes pas encore plantés
que les cours sont à réviser demain
comme nos histoires se partagent en série
beaucoup de rire sur la planche
dans l’éternel présent seulement les semis
et f@ck l’argent quand il sert salement
à acheter encore de la corde
f@ck le prestige qui finit toujours par mordre
f@ck le luxe si il n’y en a pas pour mon esclave
et f@ck me que ce monde est petit
quand on reçoit la fracture qu’il nous appartient
sera-t-il trop étroit for the likes of you and me?
Zat is ze f@cking quizztion mon désir
ne m’apelle pas encore une ambulance
laisse-moi plutôt expliquer de you
que je veux en venir avant que je lève
les feutres ok-là?!!! Ceci est filmé
un peu de retenue on se calme
madame ceci est une émission
sans gaze à effet de schiste
pour votre sécurité seulement
nos poètes sont en laisse
mais laissez les pas approcher
votre caniche par exemple trop tentant
mettre le feu sans fumée
De you you you
que t’é que t’é que t’é
que t’étais de you que t’étais
pendant que je t’aime aime aime
est-ce bien épellé comme il faut
malgré l’écho ô ô ô
Que oui f@cké is beautiful
sur un t-shirt que l’on ose pas rire
de ce poème signé de sa main
plus tu jouis de vivre nonobstant ma dérape
moins je réussis à m’anesthésier
aux catastrophes de plus en plus
plausibles maintenant toi
la plus belle partie révélée de notre âme
dis à mon corps que tu l’aimes
même si c’est juste en attendant
d’en trouver un meilleur rêve
sur l’éternelle fréquence de l’arc-en-ciel
qui diffuse à coups de tubes:
De you you you
que t’é que t’é que t’é
que t’étais de you que t’étais
pendant que je t’aime
épelez ça comme vous voudrez
malgré la ressemblance
il reste une différence
tous les degrés ont cascadé
jusqu’à ce point de bascule
‘Percer de l’ombre vers la lumière
n’est pas ce qu’il y a de plus simple à faire’
2012
Pea Soup Messie: Sti!
Une cuillère de bois au chaudron masqué
Tamtame son intention mauve crépuscule
Pendant que la tragédie démembre ailleurs
Une infinie lézarde dans le mur du vent
De prédateur en cercle vivant
Le serpent qui se mord la queue
Saigne sa ligne de vie ici maintenant
Avant la fin du pétrole ou l’épilepsie
Depuis le trou qui mue tout va valser
Pure catastrophe Montréal en arrachera
À la prochaine manche Babylone bâillera
Comme on souffle dans le dos d’aucun drapeau
Entre les pulsions qui re-bootent
Les signes de piastre en papier cul
Nous en crucifierons quelques uns
Qui serviront des moignons prématurés
Surfez surfez les flots de l’Abandon
Qui vient après un bon coup de matraque
Longtemps faite l’artificielle respiration
Au système ressuscité de toute mort
Soit sauvons la dernière dent du jeu
Ou flippons le mouroir du paradigme
Apprendre l’islandais exemple en accéléré
Ne t’inquiètes ma foi de rien du tout
La tempête déchirera le ciel si vite
Que les nuages seront en retard
De tous côtés germera son nom
Prononcé avec un accent insérable
Rentrez chez-vous, il n’y a rien à voir ici
Ce n’est que le Pea Soup Messie*: Sti!
*(de l’arabe Al-Masih المسيحl, araméen meshi’ha משיחא,
hébreu: מָשִׁיחַ – mashia’h)
danleMiel,
Montréal une semaine avec Louise et Simon
pendant les manifs étudiantes, 1er juin 2012
Du vrai boulot
À force de camper devant la porte
les artères trafiquées d’années fortes
t’auras surfé la vague d’aucune vérité
passé le test sur le banc de scie
secret des écrans permanents
plugué au collège transparent
que commence la leçon de clarté
en attendant rien qu’on obtient tout
En attendant rien qu’on obtient tout
Milieu de la nuit sans concession
éveil brutal cause d’explosion
le coeur qui monte aux barricades
pour te montrer ce qu’est le cube
dans lequel tu le garde prisonnier
ainsi que comment s’évader j’espère
pour ma part bientôt dématérialiser
vu que plus haut veut pas de ma peau
je ferai de la poussière de mes os
En attendant rien qu’on obtient tout
Alors que la chambre et le reste de la rue
étaient d’une drôle de manière disparus
de bord en bord la fin du monde, j’ai vu
que le début du bon bout somme toute
est une forme en tous cas inversée
le reste c’est du bluffe même ta bio
L’Apocalypse rien qu’un test
voici l’heure venue du vrai boulot
En attendant rien qu’on obtient tout
OTAN en transporte le vent
Otan des feuilles mortes aux flaques d’eau
Et des guerres d’agression commençons
Par un oubli systémique à inversion
Un peu de poudre d’endormissement
Dans les réserves d’eau portable
Plus personne qui ne se souvient de rien
Hé bien, elle est disparue, byebye Bosnie!
Rayé d’un trait génocidaire à coup de brique
Kidnappant ta fille pendant la nuit
Ainsi que les Bosniaques qui vivaient là
Fini, cela leur apprendra! Bande de mal pris
À faire Otan de boucan sous la torture
De leurs seuls enfants monnayables
Les Armes de Disparition Massive
En plein coeur de l’Europe, qui l’eût cru?
Otan d’hier fait toc toc la nuque aujourd’hui
Crosse de 9mm à l’appui
Otan ils sont discrets même silencieux
Otan ils ne chôment pas depuis
Car leurs avions liberticides sont déployés
Dans les Balkans de Transylvanie,
En Afrique du Parc, sur la soie de l’Asie,
Les Amériques en suent leur ligne de Caucase
Je voulais justement t’en reparler
Et maintenant c’est la véritable occase
Ils encerclent tous nos détronchements
Inhalez à fond, sniffez vite
Otan ils tuent Otan il en reste à trucider
Et nous en poésie, les ferrus amateurs
Les Bernard Dimay qui marchent debout
On croit uniquement pouvoir les coincer
Sur une loi contre la guerre en rimes
Comme il est écrit dans la Tragédie
Depuis dix ans qu’on les embauche
Pour décimer tous les pays
Qui finissent en -an
Irakistan vous vous souvenez?
Arfsmackhistan, Opiumistan, han…
Sur les lèvres de tous les cerveaux:
Quand Iran-nous en guerre?
Réponse à la décharge de la défonce
Quand il n’y a un qu’un seul gouvernement
Depuis millénaires
Rien d’illégal au Monopolie de l’Illusion
Sur notre grand échiquier!
Rimera qui roquera le dernier
Comme le signe Brsinzski
Lisez bien votre nom sur sa liste
À vous de voir? Si on vous a volé vos yeux
Jurez vos deux mains à plat sur le feu
Télédéchargez notre catalogue en braille
Vous fera juste un peu moins brailler
Mais Ne Tirez Plus! Nous sommes coupables
On se fait tuer à vous le dire
Coupable coupable de mort debout
Nous vous avons prévenu
Le rapide passage du bleu du ciel
Au noir qui persiste au bout de la piste
Vous allez suer de toutes les couleures
Ici on ne fait que vous traduire les news
Malgré qu’on est pus capable toutefois
On ne cherche pas notre nom à la page
Nécrologie pendant la traversée d’une nuit
À renvoyer les valiums dans Allô-Police
Entouré de gorilles du Nazistan
Avant le premier avertissement
Faites signer vos croix par Cécile
Vous vivez depuis hier en Otanistan
Otan vous le niez maintenant
Otan vous allez pogner de quoi
Otant la réalité du domaine du mythe
Quand les bottes traverseront l’écran
Il suffit de demander à des enfants
On leur enseigne le prochain agenda
Otan il vous cachent la surprise
Le Père Noel ne passera pas cette année
Le Sénat est sur la brosse mauvais bord du Rideau
La saison est à repanser l’impensable
Qui comme un loup en furie hurle
Sous nos portes de chaire ensanglantée.
danleMiel,
3 octobre 2009, Longueuil
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