Dernier Train vers la Civilisation

Mais quand Iran-nous en guerre?
Malgré le fait que les sanctions

Exercées contre Téhéran
Ne soient seulement possibles que
Parce que l’Iran n’a pas la technologie
Nécéssaire pour raffiner son
Propre pétrole depuis hier
Il est officiel et tous les experts
Du G 20 le confirment
Qu’ils sont sur le point (ces extrémistes)
Tout juste de construire une bombe
Nucléaire rien de moins
Érigée droit vers vous
Dans votre salon devant la Télé

D’après Ne Tirez Plus!
Cela doit confirmer la nature quantique
De l’univers dans lequel le G20 sévit
Maintenant que tout est dit
N’attendez pas de boom
Cela sera dissimulé comme le vent
Accrochez vos tuques car
Il va bientôt venter faible
Tellement léger que quand le nuage
Aura fait neuf fois le tour carcérigénique
De la polanète la mort va ramper
Sous les sourdes plaintes lentes
Du monde bien ordinaire mais

Continuez à faire vos jeux
De la confiture aux farces plates
Car nous ne sommes qu’à l’automne
Et il reste encore du temps
Pour se garrocher vers l’Opiumistan
L’Arfsmackistan avant qu’on se tanne
De l’hiver noir qui soufflera
Dès le 14 Octobre du crash final
Comme une rumeur de réchauffement
Avec son lot de débiles à retardement

Rien à craindre toutefois
Car nous sommes ici au frais

Sous la présidence globale du changement
Ce sera cette année le Dobarama gratuit
Pour tous les biogénétiquement programmés
T’en fais pas petit bijou
Prends ta pilule pis dors bijou
Toé t’es déjà sauvée!

Avis à ceux qui n’ont plus d’organes
Nous sommes maintenant ouvertement
Prévenez vos lointains villages

Que nous sommes
on ne peut plus
Officiellement dans la mire
Des canons du Nouvel Ordre Mondial
Doparama et Obama sont passés
De l’ombre des États-Désunis
À la présidence lumineuse du Conseil
De votre insécurité globale
Pour ceux qui doutent encore
Envoyez vos ados manifester
Dans une université près de chez nous
Nous vous offrons des vacances

Comme nous aimons les slogans
Après la maternelle voyez-vous
Y’en auras pus de mécontentement
Un coup massivement vaccinés
Et sous antidéressepsychotiques dès 3 ans
Tous les enfants seront enfin heureux
Chétifs, les os replombés et souriants
Scotchés à nos écrans et à fond
Dans l’entraînement pour les concours
De disparition massive des peuples
Qui ne cadrent pas dans nos plans
Ou encore qui ont des ressources
Que nous ne pouvons siphonner
Sans devoir tous les décimer

J’espère que vous avez apprécié
Pittsburgh et le théâtre martial
Qui fût franchement épique
Nous à : Ne Tirez Plus!
Malgré les yeux qui encore nous piquent
Nous allons panser nos plaies
Et repenser nos plans
Pour se défaire de la queue
Du diable en habit d’un ange
Qui nous gigotte encore sur le dos
En attendant la prochaine vague de fond
Avant la montée du tsunami

Pose comment se distraire
De la patendémie et du crash total
Par les fournisseurs de sclérose
Faites-vous vacciner dès demain
À notre piqûre de pure miracle

Et utilisez votre bon cadeau
Du Ministère de la Défonce sur
Le nouveau simple de Céline Diotte:
Ne pensez plus à demain
Le dernier train passe cette nuit.

Une goute de cyanure

Blême pépiement qui craint
Le retour de matous malins
Emporte en douce ton bagage
Vas-y fais-toi la malle au matin
Laisse-moi sagement du lavage
Oublie un slip dans mes affaires
Sans jamais plus te retourner
Sur le naufrage agonisé
Déserte-moi, déserte-moi!
Déserte-moi, éclipse-toi!!!

Au goulot une bière vaine
Loin de la meute envie de haine
Égale à mon égo devenu zéro
Après tout il est trop tôt
Vas ta route, lâche-moi le dos
Dégage la scène, du balai
Secoue ton col sur le remblai
C’est l’heure de tirer le trait
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Sinon attends que je surface
Allumons quelques cierges
Sur notre autel encore vierge
Laissons dans la cire nos traces
Dans l’après-midi impeccable
En contre-plongée incessante
Nourri de pommes déformantes
Ton reflet accrochera mon parapluie
Plan de coupe sur ton sourcil
Retour sur la caméra fixe
Puisque c’est écrit :
Déserte-moi, je sais déjà
Que tu t’éclipseras!

Habillons nos marionnettes
Gonflées tels des vautours
De leurs plus beaux atours
Effaçant la mémoire de mouettes
Qui n’auront pas croqué la pomme
Tailladée comme le dernier homme
Par une fleur de silhouettes
Déserte-moi, déserte-moi!

Ressassons les restes de nos miettes
Par un soir de césure profonde
Sous une lune prête à éclore
Une qui respire de tous ses pores
À la recherche d’une métaphore
Une qui suppute de toutes ses plaies
Chaque désespoir à la ronde
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Oublions nos années mortes
Et le mur de pierres jetées
À la mémoire gonflée de sortes
Du voyage qu’on ne pourra terminer
Sans se laisser naufrager
Sous de souveraines pressions
Au suc des caresses fortes
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!
Déserte-moi, déserte-moi!!!

Convenons ensemble le pacte final
Pour nous étreindre sur un lac en miel
Dans le différend d’une goutte de fiel
Vas en paix, écoute mon cœur, fais-toi la belle
Nous avouerons un jour à d’autres
Qui nous fûmes avant que d’être
Sans profilage réellement racial
Comme un gonflement fatal
Avec mes larmes mesurées au mètre…
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

4h04 Erreurs du Jour

4h04 d’un nouveau jour
Mon corps tangue vers le plein éveil
Écouttant la lumière fine
De la course de l’Univers
Crépiter dans ses neurones

Ma réponse à ton tour
De baguette anachronique
Est que malgré les allergies
Que tu m’as induites
Je hurle merci
Aux épandages matinaux
Merci de m’avoir rendu malade
Pour comprendre que tu
Est Moi

Les muscles me jettent
Hors de moi vers la vie
Que je guette tel un faucon
Pour ne pas en perdre une sale miette

Par l’urgence imminente
De l’explosion d’un désir clef
Un déclic me hurle au guêt
De ne pas attendre
Ce que trop longtemps j’ai attendu

Au loin dans mon cœur
Je cherche la flamme dans le ravin
Qui brûle depuis longtemps
Et ne saurait s’éteindre cruciale
Avant le moment de t’étreindre

Elle seule sait du coup
Que je sais savoir
Que je ne connais
Hélas pas l’amour.

Me Touche Pas

Ne m’entraîne pas
Dans le placard des mots dits
Ou sur le pieu de nos sale draps
Des mêmes erreurs je suis lasse
Vas-y dégage ôte tes lèvres
Que je sèche mes pleurs

Ne me parle plus de l’orage
Jamais ainsi que du beau temps
Car toutes les portes un jour ou l’autre
Se referment de l’intérieur
Comme on meurt pour un mot

Je ne veux plus rien qui puisse créer
De telles ampoules à mes pieds
Une douleur qui m’uppercut
Et me charcute la pierre qui roule
Le coeur est un oiseau tombé du nid

Me touche pas vieux
Pas même au mieux de ta forme
De cet endroit qui sent le chloroforme
Ça y est je me casse t’es content
Quelle partie du mot: Fini! Basta!
Ne piges-tu pas?

 

Sur le Quai

Si j’écris des rayons au soleil
Ce seront les passages de clarté
Aux contours ouvragés sans pareil

Quand les coups de battes
Lorsque tes nuages s’amusent
Avec les contrôles du ciel

Si je grave la grisaille
Des pluie sans répit
Pour faire se rencontrer
Nos
plus vifs contrastes
Juste au bord du désastre

Si je trace mon nom
Dans le sable de ta peau
Qui repose sur les vagues
Vers l’heure du couchant
Dans le vent des palmiers

Si je scripte les étoiles
Sur la nuit de ton corps
Telle une page toujours blanche
Dans un journal de voyage
Est-ce que tu m’en sauras gré?

Je laisserai le point s’interroger
Au-dessus de récits sans age
Puis notre manque à gagner
Rejoindra nos baggages
Oubliés sur le quai.

Vérité, mais laquelle

« Ne croyez pas quelque chose simplement parce que vous l’avez entendu. Ne croyez pas en quelque chose parce que cela se raconte, ou que cela est la rumeur chez d’autres. Ne croyez pas à quelque chose parce que cela est écrit dans vos livres religieux. Ne croyez pas à quelque chose sur la seule autorité de vos guides et enseignants. Ne croyez pas en vos traditions parce qu’elles vous ont été passés de par les générations. Mais seulement après observation et analyse, quand vous trouverez quelque chose qui est raisonnable et qui conduira au bénéfice de tous, alors acceptez-le et soyez à la hauteur. » – Siddhārtha Gautama Buddha

Ici, sur Terre, nous sommes tous des Initiés dans la religion qu’est la Vie. Réunir l’esprit et la matière durant notre incarnation quotidienne, faire acte d’aller envers et contre tout.

Nous sommes des chercheurs de Vérité, des récepteurs de Lumière. Nous savons aussi que la Vérité est Infinie, comme la source de sa création est totale. Elle est en chacun d’entre nous cette Vérité, elle se dévêt comme un oignon, une peau à la fois, toujours unique en son coeur. Lire la suite de « Vérité, mais laquelle »

Lumière Créatrice

D’innommables loups

Soufflent sous nos portes

Partout les attentats ragent

À la surface du monde

Et la noirceur s’insinue

Par chaque craque


La fin du cycle tombera des nues

Dans le calme posé sur une plume

Que la révolution intérieure

Propose à ceux qui entendent

Et illumine à ceux qui voient


Elle ne sera pas télévisée

Cette révolution spirituelle

Qui déchirera les points

À relier entre nos coeurs

Pour nous recoudre

À notre véritable devoir


Nous retournons vers la perfection

En un tumulte au chaos strident

Car les créatures reviennent toutes

À l’or pur de la lumière Créatrice

Comme au jour de leur engendrement

Qu’elles en soient conscientes

Ou non…

N’y changera rien!

Filles en Fleurs

C’est pas la peine
Pas la peine qui manque
À insuffler aux vertiges
Que je m’inflige
Pour que l’on m’aime
Un peu quand même
Pas la peine
D’en remettre sur le feu
De mes lamentations

C’est pas la peine
Pas la peine qui manque
Aux dimanches sans cloches
Des hôtels d’infortune
À la déprime funeste
D’une semaine morte
Pas la peine
D’en écrire l’épitaphe
Sur la pierre de ma porte

C’est pas la peine
Pas la peine qui manque
À nos caresses d’automates
Gercées sur tes lèvres
Tel le placebo inculte
De notre lutte en larmes
Pas la peine
De s’embrasser au revoir
Mégot écrasé sur le trottoir

C’est pas la peine
Pas la peine qui manque
Dans la mêlée qui hurle
Sur des rêves en pleurs
Aux réservoirs qui brûlent
Les dernières filles en fleur.

Après les Sirènes

C’était encore l’été
Du moins ce qu’il en restait
Lorsque les sirènes

Se sont tues


Après la pandémie patentée
Et les attentats subventionnés
Par les aboutissants
De ceux tenant nos laisses
Un silence génocidaire
Planait dans l’air vicié

Venant en aide
Aux plus ammochés
Des quelques rescapés


À ceux qui préféraient
Ne rien voir venir
En regardant leurs programmes


Je portais une gamine
En fonçant dans le sous-bois
Nous avons marché
En petits groupes
Vers le Nord
Loin des routes
À travers champs

Les nouvelles arrivaient
Nous informant que la Ville
Avait subi les foudres
Tellement annoncées
Que des armées
De types en noir
Avaient aspergé les foules
Et que le feu
Avait tout consumé

Certains trainaient
Des bouillies de chair

Les restes de leurs enfants
Comme si le grand air
Aurait pu les ranimer
Ces victimes de première ligne
Des hélicoptères rasaient
La cime des arbres
Nous incitant à nous cacher
À intervalles irréguliers

L’odeur des aérosols humanicides
Nous a d’abord secoué de cris
Plusieurs se sont mis
À saigner du nez
Nous avons déchiré des trucs
Pour nous couvrir le visage

Pourquoi ces gens
Portaient-ils sur leurs dos
Des sacs bourrés de trucs
Des gadgets ignobles
Leurs portables tracés

Toute cette pacotille

Devenue obsolète
Vu nos circonstances?

Fut la dernière question
Qui me traversa l’esprit.

J’irai Crever dans un Champ

Nous crèverons les filtres

Défoncerons les cohues

Écraserons nos vices

Dans la liberté qui elle

Se creuse par le dedans

Quand la lumière s’insinue


Nous avalerons du bitume

Chiant de l »asphalte

Par tous les trous

Qui seuls nous restent

Dans l’ordonnance

Des micro-pucelles injectées

Aux résistants las


Nous marcherons à travers

La nuit

De notre chaos inspiré

Par le besoin de se trouver

Une veine

Pour shooter notre fin

Dans la face de Dieu.

Vive le Réchauffement

De toute évidence
Cette fanfaronnade de réchauffement
N’a pas été mise à jour
Par un Québécois

Ni même un gars du Kanakaka
Parce qu’ici nous sommes POUR
Nous en redemandons
Vive le réchauffement

Fini les pelles
Et les bancs de neige
Bordel de blanche merde
Depuis le temps

Qu’on se les gèle
Amenez-en du réchauffement
Nos robots danseront
Un peu pas mal de cancan

Nous irons dans Gaargle
Le hurler sur les blogues
Vive vivement que ça chauffe
Nous verserons des impôts

Nous y soignerons
Nos pensions disparues
Nous enverrons nos enfants
Mourir en Alaska

Nourrissant la matrice
Pour un peu de réchauffement
Climaxique.

Éveil Spirituel 101

Quand je ferme les yeux

La nuit avant de sombrer

Montréal siffle autour de moi

Je revois les projos

Au plafond de toutes les stations

De métro j’entends

L’explosion avant le déraillement

Je sens les déplacements d’air

Tous les passagers hurlent

On entend des messages

Dans les haut-parleurs

Nous dirigeant vers les autobus

Qui vont nous conduire

Sous les seringues

Près de la porte du camp


Quand je vais faire le marché

Je me demande dans quelle denrée

Les produits chimiques ont été

Injectés pour réduire ma capacité

À combattre le génocide annoncé

Et en sortant je fais bye-bye

Aux avions qui déversent

Des produits pour détruire

Mon système immunitaire

J’ai de la difficulté à accepter

Que même cela ne m’appartient plus

Dans ma chambre d’hopital

Ou de jolies infirmières

Me font ma piqûre du matin


Quand je marche dans la rue

Je souris à des robots musclés

Des types qui se croient dans une armée

Jugulée aux sédatifs puissants

Si ce n’est les électrochocs fréquents

Qui se trémoussent en zyeutant

Les mirroirs qui me grandissent

Pour éviter que je lise leur vide

D’un coup d »oeil nonchalant

Aux branlettes express

Devant l’Internet pornocratique

Qui elle préfère les humains

Qui ont encore des cheveux

Mais micro-ondes oblige

On ne peut pas tous encore

Réfléchir de la lumière


Quand je remplis mon formulaire

Et que je chie un peu d’impôt

Je signe d’un merci

Au fantôme gouvernant

Qui reçoit ses ordres

D’une boite d’alphabites

En soupirant que le temps

Est venu de se désenfranchiser

Comme un tibia qui casse

Sous un coup de batte.


Allégorie de la Caverne de Platon:

Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ne nous ressemblent-ils pas ? Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos.

Que l’un d’entre eux soit libéré de force de ses chaînes et soit accompagné vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?

Son de Cloche

Si je te dis
Que là-bas
Là ou le vent déchire
Par un faux pas
Qui fauche le rêveur
Que là-bas
Soudain est arrivé
Ici
Comme la bouteille
Qui arrive de la mer

Si je te dis
Que le bonheur
Est une denrée
À laquelle
Jamais tu ne goûteras
Avant de franchir
Les cerceaux enflammés
Avant l’ensorcèlement
De tout ce qui respire

Si je te dis
Tous les mots
Les mots que tu aimes
Pour mieux te décimer
En une vague de fond
Silencieuse
Et meurtrière
Avec ta langue
Sous mes pas

Si je te dis
Repens-toi reprends
La danse
Dans le jardin
Et hurle ton tout
Meugle ton saoul
Aux sornettes des cobras
Brûle la barricade
Qui te sépare de toi

Combien de doigts
Est-ce que tu vois?

Soufffrir c’est bien beau
Mais souffrez donc en silence
Les pathocrates ont à faire
Des guerres à formenter
De vos enfants à trucider
Si ce n’est pour les sacrifier
Sur l’autel de la dévolution
Légale permise bien patentée

Vous avez beau souffrir
Mais souffrez sans ciller
Cela dérange toute cette perte
Dans les revenus corporatifs
Ne regardez pas le ciel
Tiens prenez vos sédatifs
Personne ne verra plus de miel
Car les abeilles sont dépassées

Vous croyez que vous souffrez
Mais la gouvernance
À quelques petits secrets
Qui sont étalés à la une
Pour vous empêcher
De les aditionner
Combien de cloches entendez-vous

Quand on vous dit que le glas a sonné?


Dragon

La vie si tu veux
Mon avis:
C’est un film de Fellini
Sur le point de se transformer
En John Carpenter
Ou Stephen King
Tout le monde
Sent cela à un niveau
Ou à un autre
La fiction n’est plus
Et le future non plus
Certains pourtant
Consomment toujours
S’embrassent sur un banc
Nos routines
Deviennent explosives
Les exceptions
Se font rares
Un stress de fond
Montre sa lame
Pourtant les programmes
Tournent la tête
Les pythons se pavannent
Dans les habits du rêve
Pendant que des
Humains de synthèse
Harcèlent à fond
Les rêveurs éveillés
En un mélange
De contrôle du cerveau
Et de pandémie
Commanditée
Nettoyez vos tentes
Car nous allons bientôt
Soit faire du camping
Ou du camp
De concentration
Mais continuez
Continuez à vous occuper
De la pluie
Et de l’espoir
Qu’un jour
Il fera beau temps
Mieux vaut céder
Dans l’endormissement
Que de se battre
Contre le Vent
Qui souffle
Tel un dragon méchant.

Génocide Silencieux

La transition siffle

Et les oreilles cillent

Car la fréquence change

Et la peur s’installe

Alors qu’un tsunami

Souffle sous la porte

Le vent vient du sud

Nous sommes maintenant

Presque moins que rien


Le réchauffement causé

Par le ciel truqué de polymère

Anéanti les récoltes

Abreuvées aux anti-dépresseurs

Nourries aux métaux légers

Notre corps se crispe

Dans un reflux magnétique

Mieux vaut ne plus

Regarder au loin

Le rayon est dans notre

Maison


Nos images sont entassées

Dans des recoins

D’un gigantesque écran

Que le tumulte attise

Pour mieux les décimer

Avec un minimum

D’investissement énergétique

La faim viendra

Créer la prochaine crise

Que les tuyaux de rechange

Fourniront en poisons forts


Le gouffre gigotte

Sous nos pieds

Ne reste plus

Qu’à se laisser glisser

Dans la bouche du serpent

À sornettes clinquantes

Dans la cage aux danseuses

Reconverties

En psychiatres vendues

Aux plus offrant

Pour la danse nue

Du sans destin.