LA VIE EST UN JEU COMPARÉE À L’AMOUR – poésie spokenword – Daniel Guimond

POÉSIE / DanleMiel, 13 Morse 2022

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LA VIE N’EST QU’UN JEU

COMPARÉE À L’AMOUR

« Au coin du boulevard Nulle-Part!

La vis de mes vices se resserre

Tel un étau en grain de peau

Au pire la mort c’est vite vécu

Au coin du boulevard Nulle-Part!

Au coin du boulevard Nulle-Part!

Ça prend toujours une ecchymose

Comme les lumières d’un ciel

Qui éclaire une ampoule à la fois

Après-demain nous saigne à blanc

Je marcherais bien le long de la plage

Entre les cordons de palmiers

Que quelque chose enfin me réchauffe

Dzzzzt!… FIN DE LA PUBLICITÉ

Ok! Basta, retour d’écran : la guerre

Au coin du boulevard Nulle-Part!

La vis de mes vices se resserre

Tel un étau en grain de peau

Combien vous voulez gager sur

Les estimées des retombées

En amputations de cerveau

(Pas pu m’en empecher…)

L’heure est venu de signer tes péchés

À genoux ça ferait l’effet pare-balle

Dans ce combat invisible

De la guerre à ton ADN

Subventionné par James Blonde

Qu’on va soit t’injecter dans le cerveau

Ou dissimuler sous forme de blé

Dans tes nano-céréales préférées

Mais les gentils vont se pratiquer

Sur tes parents et leurs petits-enfants

En l’occurrence les tiens de morveux

Commence à lire les ingrédients

C’est une guerre de l’esprit réactée

Et l’objectif principal dépasse la fusée Russe

Déconnecte-toi pas de l’ntérieur

Même quand les fils vont se toucher

Ça prend un gros court-circuit le coeur

Si et… Quand les dés vont péricliter

Et le marionettiste pris au piège

Il se donnera des cours pour la panique

Au pire la mort c’est vite vécu

Au coin du boulevard Nulle-Part!

Au coin du boulevard Nulle-Part!

Tu te réveilles aussitôt dans le corps

D’un petit morveux avec des parents

Sur le crack dans une roulotte

Dans le fond d’une cour

Dans Hochelaga sur la galoche

Avec des seringues qui traînent par terre

Au pire la mort c’est vite vécu

Au coin du boulevard Nulle-Part!

Au coin du boulevard Nulle-Part! »

– danleMiel – 13 Morse 2022

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Sous les bombes

Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent

Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice

À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle

Camping forcé en Ford Focus
Bordel de merde que ça joue juste

Tes lèvres la nuit me fendent l’écorce
Chaque lendemain vaut un pesant de force

La seule Union ou y a pas de grève
Tatoue ton X on saigne une trêve

En haut de son clin d’œil – le ciel
Nous parlera en signes précurseurs

Le premier homme à devenir mère
Droit vers le mur pédale au fond

Pourvu pourvu
Que le monde soit rond

Ton corps me tamtam la douleur
Fleuve de sirènes et avertisseurs

Autocollant du Canadien
Coucher de soleil main dans la main

Formule stupeur et lunettes noires
Chute de calcul œil au beurre noir

Au nord d’Éden loin de la mer
Je sarcle les mines d’un long désert

Plus nue qu’un papillon de nuit
Tu me signale des perfusions

Merde à la loi guerre aux vauriens
Serpent à sornettes fait youyou

Dans ma dégaine de petit voyou
Sifflant le fruit d’entre les dents

Chaque jour se mord plus fort
Pour s’assurer qu’il a pas tort

Force de lenteur aux villes qui brûlent
Arrive accouche qu’on décapsule

Dans la stupeur sans médicament
Je vois plus que toi au firmament

Pour toi je chanterai sous les bombes
Nourrissant les alentours qui tombent

Sous la tourmente d’un sacrifice
Déluge d’intention créatrice

À genoux au carrefour d’un bordel
Notre âme en fusion éternelle

DanleMiel : texte, voix
Para Ad : Musique, vidéo – youtu.be/sQJZDUkfaiI

An zéro sur terre

Alors que nous nous immolerons
À notre cupidité propre

En l’an zéro sur terre, histoire de
Vivre chaque jour comme le dernier

La tempête dont on ne se remet pas
Vague souvenir du jour Après demain?

Moi non plus mes nerfs furent kidnappés
Décor de film made en ‘plywood’

Ça a débarqué inopiné de la glace en couches
Mastodonte trouvé mort dans la glace

Debout avec encore son sandwich au bec
Autant dire heure zéro sur terre, sans beurre

Comme si en suspension animée l’évolution
Jouerait le prochain coup de dés dans l’oeuf

Avec comme nutriments le détritus
Et les calamités que malgré nous nous méritons

Non sans l’aide d’un étranger des plus surprenants
Avec ses photo chopées sur le vif forcé dans le secret

Dans des laboratoires sous-terriens immenses
Des corps en masse sont prêts à être introduits

Pour un nouveau cycle de 300, 000 ans en surface
Mon âme saute son tour: Ouf!

Vous vous souvenez les siècles des cavernes
Moi non plus or je vous en convie

Regardez plutôt du côté du conduit
De ce tunnel interdimensionnel que nous créons

Quand nous nous unissons à ceux
Qui sont colinéaires à nous et ça

Peut prendre de nombreuses formes
Mais là le temps presse et l’an zéro

Souffle déjà sous nos portes alors
Accrochez-vous bien à ceux que vous avez

Resserrez les liens de votre toile
Parce que demain il va venter fort comme jamais

Mettez quelqu’un sur la marche en dessous
Sur l’échelle qui mène au miel

Pour Après demain je ne saurais dire
Il y aura enfin la paix sur cette planète

Alors que nous nous immolerons
À notre cupidité propre

En contrepartie, la nature se rebiffe:

En Mai des incendies se déclarent dans des endroits où la neige tombe a) à proximité, et b) plus au sud. Plusieurs énormes tempêtes de poussière étouffent des villes aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Asie centrale, tandis que près du cercle arctique, le plus grand incendie de forêt en Alaska a consumé près de cent mille hectares.

Une vague de chaleur record a été enregistrée ce printemps dans le sud-ouest des États-Unis, combinée avec des incendies incroyablement destructeurs transformant San Diego en zone de guerre. Cent cinquante mille personnes ont été forcées d’évacuer leurs habitations alors que des « tornades de feu » enflammaient les banlieues.

D’incroyables quantités de grêlons se sont déversées sur la ville tropicale de Sao Paulo au Brésil, ainsi qu’en différentes régions des États-Unis, tandis que des records de pluviométrie ont fini par inonder différents lieux aux États-Unis, au Moyen-Orient, dans le sud de la Chine, en Afrique et en Europe. De spectaculaires orages électriques ont balayé les États-Unis et l’Europe, tandis que trois mille orages frappaient les Balkans à la suite des pires inondations jamais enregistrées, et un terrifiant « double glissement de terrain » en Afghanistan a enterré vivantes deux mille sept cents personnes.

Allons-nous voir Décembre? Les politiques continuent de jouer au chat et à la souris pour occuper les médias mais qu’en est-il vraiment de cette neige et grêle partout en plein été?

Les médias de masse tourneboulent le public avec leurs ‘experts’ et autres pressetituées remâchant leur message de peur et de division CAR sans savoir pourquoi, inconsciemment, les hauts échelons du pouvoir sentent la venue de la justice cosmique comme si la queue du diable leur frottait dans le dos! C’est ce qui les pousse, encore une fois, de manière aveugle, il suffit de voir leurs courantes erreurs de calcul.


DanleMiel,
Longueuil 27 juin 14

Seulement plus demain

La bombe à neurones
Secouera les sleepers
Les agents incrustés
Dans ton cursus d’éveil
Leurs boutons vont s’activer
Ils sauront que tu sais
Qu’il n’y a plus depuis
Longtemps déjà de pays
Qu’un autre système
Mis en place gère le climat
Sauf pour ce qui tombe
De l’espace
Et c’est la vrai raison
Pour les batteries anti-missile
Pas pour Moscou ou Washington
Bien pour ce qui s’apprête
À nous chier dessus du ciel
Le reste que du pain et des jeux
Pour ceux qui jouent le rôle de dieux
Tu aimes bien les jeux n’est-ce pas
Apprends celui de la vie
L’âme compte pas les corps
Tout est un film
Que ‘tu’ te projette
Les figurants, surtout ceux
Que tu peux alors là pas sentir
Sont des reflets de qualités
Que tu as en ton âme
Et pas seulement les positives
Nous sommes tous préprogrammés
Dans nos ordinateurs corporels
Pour atteindre la connaissance
Et nos leçons ne sont pas si complexes
Pourtant nous continuons
De faire le mauvais choix
Le réel grand format
Si cher de ta peau payé
Va bientôt
De partout se dessouder
La terre même commence à s’ouvrir
De toute part
Des serpents vont matérialiser
En empruntant des corps-costards
Imbus d’eux-même au pouvoir
Sous nos yeux
Ils vont abattre
Beaucoup de pauvres
Mal informés
Quand les dés vont indiquer
Fin du dollar
Il sera trop tard pour quitter
La ville le comté le pays
Il sera toujours trop tard
Car c’est qui tu es
Ce que tu es
Et pas ta location géographique
Qui déterminera ce que tu subiras
Avant de sauter dans le conduit
Le trou de vers
Accroupissons-nous devant
Le tas d’os, la poussière
Du soulèvement en silence
Nous envions les trucidés
Par peur d’habiter la poubelle
Que nous avons construit
Fera pas le poids
Pour le future
Qui nous pue déja au nez
De moins en moins certain
Des enfants de nos enfants
Au bout d’une chaîne
Autour du cou
À la place d’une croix
Une ruse mise en place
Par nos créateurs
Dont les descendants
Sous nos pieds
N’ont jamais vu le jour
Mais travaillent sur les corps
Qui remplaceront les nôtres
Dans des laboratoires
Et des bases pour le clonage
Du futur augmenté de savoir
Pour que d’autres âmes
Puissent refaire le cycle
Dans l’ère interglaciaire
Qui souffle sous ta porte
Au silence de toute voix
Oublie tout
Ce que tu as appris
Quand j’aurai fini
De compter jusqu’à cinq
Tu te souviendras
Que dans le grand tableau
Minéral, végétal, animal
Parleur créateur
Là ou le corps termine
Hors temps espace variable
En lettres de feu
Dans l’obscurité dense
Ses mots se perdent
Seule la connaissance protège
Dans le vacarme de la fin
Pose toi des questions
Reste pas sur ta faim
De comprendre pourquoi
On plie déjà les chaises
Confiant qu’ailleurs
Sans doute autrement
Tout recommence
Ici on ne dira seulement plus:
… demain
Pas après la nuit
Des comètes jamais
Plus demain.
danleMiel,
5 juin 2014

Au bout du chemin le Nazistan

Au bout du chemin, pas loin
Au rodéo de surenchère
Fusillable à l’aube du manquement
Par des robots sur la patente
Au bout du chemin le Nazistan
En bas de la côte, dans le coin

Entre les Black label renversées
Dans des chiottes de baraquement, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
Dans une ambulance attaquée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
De l’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*

33 éternités accotées en croix
Dans la gueule de l’enfer
À ramper de valise en cran d’arrêt
Jusqu’aux genoux dans Dieu
Craquant comme une porte blindée
Du pays jamais croisé a jeun
Crispé au gosses mûres de petit matin
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*

Au bout du chemin le Nazistan (bis)

Après déjeuner avec des monstres
Sans Denis Vanier pour nous faire
Exécuter nus devant l’aube
En tatouage de bavure

Éternel infirme au calvaire, j’avale
Mes médicaments à neutron
Tout avance dans le savon d’abattoir
En ambulance armée au drapeau blanc
Traversé par l’ absence des seuls rayons
D’amour de son prochain
Dans la douceur de ce qui ne mourra jamais plus*

Au bout du chemin le Nazistan (bis)

danleMiel, 2011

 

Affaire d’état

L’écume aux lèvres
Nous brinquebalons
D’informations en pure mensonges
Nous sommes assénés de toute part

Perceptions troubles
Et la vue qui vorace
Avale les sons liés aux images
Sollicitant notre déconfiture

Appelés à réagir
Poussés vers le ravin
Qui signe nos pétitions
Et manifeste à coeur ouvert

Nous exprimer ou clamser
Dans le cri ineffable
D’une douleur à la couleur neutre
Comme réussir à devenir vieux

Parade permanente de revers
Intemporels bien plus que vivants
Au pied du mur maintenant
Reste à choisir soit nous grimpons

Soit nous y mettons le marteau
Le pic à glace et la fin de la grâce
Des heures désormais décomptées
Sur le calendrier eunneuque

De l’unique trame possible
Qui surfera l’eschaton
Malgré les crises et la baston
Armés de la foi en ce moignon

À la place des bras
Dont je me souviens à peine
Et la nature et sa composition
Dans le reflux de poussées assassines

Montrées à la devanture
Des premières pages inhumaines
Comme les trophées d’une guéguerre
Qui restera toujours à faire

Affaire d’état et tas de brindilles
Nos ossements mêlés à la poussière
Feront pour eux un feu de joie
Dont nous avons toujours été la proie.

danleMiel, 27 janvier 2013

Extended Minds: The Mental Fields Within & Beyond Our Brains, by Rupert Sheldrake, Ph.D.

PERCEPTION DE LA RÉALITÉ

Toute la réalité
All of reality
Est à l’intérieur de toi
Is inside of you

Le monde l’Univers, toi, moi
Nous sommes à l’intérieur de toi
Il y a le Créateur et il y a toi
All of reality is inside of you
The world, the universe, you, me
We are inside of you

There is the Creator
And there is you!

Il y a le Créateur
Et il y a toi!

There is the Creator
And there is you!

DanleMiel – Musique: Para Ad 2011

 

Et dans le giron de l’amer je me créai

Unique comme le seul point sur un ‘i’
D’un univers conçu par un ‘j’

Battement de cil suivi du soupir sous entendu
Qui provoque une chaîne événementielle

Que l’ordinateur centrale n’a pas prise en compte
Dans son ineffable calcul des possibles

Un fil traînant au bas d’un écran en suspens
Alors que les étincelles cascadent vers

La formation de la matière depuis le verbe
Une molécule à la fois par vagues et tourbillons

Qui s’empilent se tordent dans le sens opportun
Pétant des câbles dans le Lego de l’ego du peuple

Comme ma parade permanente, son sourire
Qui passe par là juste pour voir si tout va ben

Considérant les besoins de comparaison
Je remonterais l’horizon vers, oh disons

L’an 190 AJC (Avant Jules-César ou
Un autre J-C si ça se chante au pied d’une croix

Même période, biographie identique, siamois?
En quasiment tous les points) et, oups!

Considérons les comptes-rendus des
Témoins en moins oculaires

Consulats de: Marcus Claudius
Tel qu’il est écrit

Et Quintus Fabius Labeo an 183 AJC;
“Il a plu du sang pendant 2 jours

Dans la région de Vulcan, et la même
Chose eut lieu en Concorde

Sur les côtes de Sicile, une île a
Émergé de l’océan, pendant que Hannibal

Se faisait empoisonner en Bithynie
Tel un pauvre mal pris”

Pas pour me plaindre mais c’est vrai
Ces vingt siècles et des poussières

De chasteté sous la ceinture, merci
Toutes les filles de mon âge et plus jeunes

Vous saurez que si je fus un mauvais garçon
Ce n’est pas par choix qu’on se fait tout un plat

C’est en grande partie dû à cela, pas le choix
Mais mélange spontané de vocabulaires oblige

Détournement de focus mais pas en Ford
Parce que je t’attend quelqu’un au bout du quai

Au déraillement de mes promesses
Horizontales adressées vers un paradis que

Je me créai de poussière opiacée opaline
À modeler les infinis nuit et jour tel un pont

Faute à l’insomnie, à en relire la prescription
Le jour où elle sortira enfin de détention

À bout de nerfs rallumant son mégot
Aura enfumé du torride boucan de la liberté

Pas plus tolérable que l’éternité du poing brandi
Dans un cimetière tatoué: Parking

Les odieux spectres du bonheur capitonné
Notre poussière calcifiée au bord de faire faux bond

La pensée magiques coulant à pic, la camisole
De force au bout de la planche enflammée

Revenue des morts pour ressusciter ensemble
Danser sur un des pieds d’égalité avec mère nature

La valse qui termine le corps en boucle
Je reviens me recroqueviller en son sein

Et dans le giron de l’amer je me créai
Tout éparpillé l’éclair d’un cri…

Le Matin des Mutants

« Depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vie, depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vérité, je n’ai plus confiance en rien de ce monde. Ni en père, ni en mère, je n’ai plus confiance en ce monde. En frères, ni en soeurs, je n’ai plus confiance en ce monde. Pour mon âme seule je cherche, ce qui pour moi vaut tous les mondes et toutes les générations. J’ai retrouvé mon âme – Que sont pour moi tous les Mondes? J’ai retrouvé la Vérité, telle qu’elle se tient aux extrémités des mondes. » – Mani, Grand Livre des Mandéens

Hey toé ma bande hétéroclite
Comme une tache de lumière
Au-dessus du radar du monde « normal »
Bienvenue dans le H1N1, sur la réserve
Pour un Stonecast en sang Indien
Des rives du fleuve de l’Euthanazeistan

Tout est calme ce soir ça brûle à fond

À bord de l’astuce de l’anéantissement donc
Sur le vol en dent-de-scie yeux scotchés
Jusqu’aux genoux d’une chanson à marrier
Amputé au poignet du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Vous savez à l’intérieur que ce monde
N’est pas le vôtre, ni hier ou demain
Pas la naissance ni le destin
On vous le hurle d’arrache-coeur
Tout est dans la perception
Ce soir nous allons partir pour les camps

Tout est dans la perception
Grâce à l’environnement je préférerais
Que l’on me raconte un tas d’histoires
Un monde au trop top délire à gogo
Sur mesure garantie sans condom
Fracasse vers l’échec de jouir l’imperfection
Dans l’instant animal gluant
Sans sa carte providentielle
Écouttant l’écho dans un coquillage
De la mer séchée du Jugement

Un peu comme si nos organes
Avaient été noyés avant de naître
Avant la vulve d’une perception
De notre origine sanguinaire sarclée
Et sacrément secrète parce qu’au grand jour

Dans le labyrinthe des miroirs
Il n’y a pas de planète à sauver
Tout est toi, max-out ! Drapeau blanc
Mais relaxe vite vite avant que la démocratie
Ne télédébarque dans ton coin

Hors-champ sur micro-ondes renforcées
La lumière d’actualité repose au beau fixe
Fournissant l’arc-en-ciel des terreurs
Pour pousser l’illusion virtuelle du corps
Vers la réalisation sadique
Que le bip bip des camions
Ne prophétise toujours que jusqu’à l’abattoir
Même aux abonnés du canal Ouija

Les lézards dans des pompes full croco
De la rue du Feaubourg Saint-Honoré
Les qui prennent des décisions
En passant le nom des mineures
Dans un carton d’allûmette
Avant que la soucoupe ne déborde

Fournisseurs de Bisepactol A3 en vaccins
(Et de bien pires saloperies à ne pas répéter)
Pendant qu’on maquille les bébés
De stérilisant bionique à neutrons
À la pelle et à la bouteille de formule H
Les avions du Ministère de la Défonce
Tricottent des nuages en polymère renforcé
Piqués aux virus humanicides
Et je vous en cache la majorité

Si je vous jure que
Vous avez aterri par erreur de calcul
Sur la mauvaise planète
À la naissance corporelle sans votre ange
Ni d’aplomb ni de rechange
Que la vraie vie est ailleurs
Ça vous branche?

Regardez la craque des choses en face
Toujours d’espoir entre deux tragédies
Pour que la lumière s’insinue
Marbré de signes qui
Se dirigent droit vers le mur
Sous un soleil de béton
Aux ailes cassées personne alentour
N’écoutte vos supplications à l’amiable

Le temps est venu de passer
À l’échelle une marche à la fois
Vers la plus intérieure décision
Télétransmissible seulement par le coeur
Et d’un coup de main dans le vide
Comme une prière au nom d’homme

Vampires, zombies et trolls bienvenue ET
Ainsi que randonneurs cosmiques aguerris
Nous allons passer au mode télépathique
Nous ramerons les corrections
Sur du papier vierge en mer fâchée
Déchirant les voiles du réel
Mitraillés par la lumière
En cellule et sans forme
(Swell, come to 4d free*)
Dans l’Amour de l’Unité originelle

Tout est Un viens voir
Avant de te plaindre fait le lien mais
Fais-le now
Tout est Un avec une rose dans les cheveux
Tout est toi car il n’y a nulle autre que Lui

Nous allons révéler le créateur
Dans et à travers nos dilligeantes créatures
En rechute d’adhésion envers et contre tous
Avant la pluie finale aux neutrons de l’ONU

Sur vague de fond couleur d’Apocalypse
Qui déchirera loin et large section décors
Parmi les retranchements égoistes
De ceux qui ne catchent** pas
Le but du plan Un de l’évolution, les
Destinés à revenir se séparer dans l’Égypte
Pour quelques supplémentaires au fouet
Pendant les feux de Babylone crashe

Écouttez bien les résultats
Nus autres pendant ce temps
Nus irons surfer l’eschaton
Tous à nos ventricules blindées
Nus allons muter ensemble
En direct de notre arche de Noé
Pas cool ça?! Tous en coeur
Je vous aime ma bande de f@ckés
Nous revenons d’exil niqueléaire****!
Quand son nom brise sur mes lèvres:

Créateur is in da house***
Le nouveau monde vient de commencer
À chaque cassure de maintenant
Quand son nom brise sur des lèvres

À bord de l’anéantissement
Sur une voix d’android hard beat
Techno-en-rut sur le banc de scie
Jusqu’aux genoux d’une chanson
Armé à la clause du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Fin de Stonecast sur des images qui veulent tout dire dans une langue incomprise.
Sur un remix de « Zero 7 – Distractions »
*Welcome : Leçon 4d
**pigent, piger (angl:catch, to get it)
***Leonard Cohen, Everybody Knows :
(tr.fr. Tout le monde sait)
****GW.Bush : (Nucléaire: bouche à bushisme)

Son de Cloche

Si je te dis
Que là-bas
Là ou le vent déchire
Par un faux pas
Qui fauche le rêveur
Que là-bas
Soudain est arrivé
Ici
Comme la bouteille
Qui arrive de la mer

Si je te dis
Que le bonheur
Est une denrée
À laquelle
Jamais tu ne goûteras
Avant de franchir
Les cerceaux enflammés
Avant l’ensorcèlement
De tout ce qui respire

Si je te dis
Tous les mots
Les mots que tu aimes
Pour mieux te décimer
En une vague de fond
Silencieuse
Et meurtrière
Avec ta langue
Sous mes pas

Si je te dis
Repens-toi reprends
La danse
Dans le jardin
Et hurle ton tout
Meugle ton saoul
Aux sornettes des cobras
Brûle la barricade
Qui te sépare de toi

Combien de doigts
Est-ce que tu vois?

Soufffrir c’est bien beau
Mais souffrez donc en silence
Les pathocrates ont à faire
Des guerres à formenter
De vos enfants à trucider
Si ce n’est pour les sacrifier
Sur l’autel de la dévolution
Légale permise bien patentée

Vous avez beau souffrir
Mais souffrez sans ciller
Cela dérange toute cette perte
Dans les revenus corporatifs
Ne regardez pas le ciel
Tiens prenez vos sédatifs
Personne ne verra plus de miel
Car les abeilles sont dépassées

Vous croyez que vous souffrez
Mais la gouvernance
À quelques petits secrets
Qui sont étalés à la une
Pour vous empêcher
De les aditionner
Combien de cloches entendez-vous

Quand on vous dit que le glas a sonné?


Ne te répètes pas

Toujours nouveau le ciel

Éclaboussé d’encre

Jamais une seconde

Ne sera la même

Dans un décompte

Qui finit par commencer

À se trouver une voie

Encore moins la troisième

À gauche tourne

Vers ce repli cru

Dans ton sourire

Si lumineux qu’il chante

Ris mais ris de moi


Quand les nouvelles

Égratignent la peau

Que l’on nous injecte

D’une peur patentée

De toute part que

Le monde se désagrège

Quand l’illusion suinte

La terre éclate

Ses molécules pètent

Les ponts brûlent

Des victimes hurlent

Tant mieux pour le chaos

Le désordre nous sied

À ravir les dormeurs

Et réveiller les morts

Qui marchent parmi nous

Dans leurs peaux synthétiques.

Repens, Reprends-toi

Quand ils ont clamé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on comprenait,

Quand ils ont crié :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on entendait,

Quand ils ont hurlé :
Repens, mais reprends-toi,
Je me demande ce qu’on espérait.

Quand ils ont balbutié :
Pardonne, pardonne-toi,
Pardon d’avoir cru,
Pardon d’avoir douté,
Je me demande ce qu’on saisissait.

Quand ils ont susurré :
Remets, remets-toi,
Remets ton collier,
Remets ta vie en laisse,
Je me demande ce qu’on percevait.

Quand ils ont chuchoté :
Permets, permets-toi,
Permets-toi le noir,
Permets-toi le blanc,
Je me demande à quoi l’on pensait.

Quand ils ont braillé :
Excuse, excuse-toi,
Excuse-toi pour tes fautes,
Excuse aussi celles des autres,
Je me demande ce qu’on écoutait.

Quand ils ont chanté :
Refais, refais-toi,
Refais-toi un jour,
Refais-toi une nuit,
Je me demande ce qu’on imaginait.

Quand ils ont bramé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on retardait.


Quand ils ont beuglé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on prévoyait.

Quand ils ont rugi :
Repens, mais reprends-toi,
Je me demande ce qu’on attendait.

Désert de Toi

À l’heure du pépiement qui craint
Les oiseaux les plus malins
Emporte en douce ton bagage
Vas-y fais-toi la malle
Sois sage laisse-moi ton lavage
Oublie un slip dans ton linge sale
Sans jamais plus te retourner
Sur le naufrage de ce matin agonisé
Déserte-moi, déserte-moi!
Déserte-moi, éclipse-toi!!!

Buvons au goulot une bière vaine
Loin de la meute au cri de haine
Égales à mon égo devenu zéro
Après tout il est trop tôt
Vas ta route, lâche-moi le dos
Dégage la scène, du balai
Secoue ton col sur le remblai
Hors de mes projections en ruche
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Sinon attends que je surface
Allumons quelques cierges
Sur notre autel encore vierge
Traçons dans la cire nos traces
Dans l’après-midi impeccable
En contre-plongée incessant
Nourri de miroirs déformants
Ton reflet accrochera mon parapluie
Plan de coupe sur ton sourcil
Retour sur la caméra fixe
Puisque c’est écrit :
Déserte-moi, je sais déjà
Que tu t’éclipseras!

Habillons nos marionnettes
Gonflées tels des vautours
De leurs plus beaux atours
Effaçant la mémoire de mouettes
Qui n’auront pas croqué la pomme
Tailladée comme le dernier homme
Par une fleur de silhouettes
Déserte-moi, déserte-moi!

Ressassons les restes de nos miettes
Par un soir de césure profonde
Sous une lune prête à éclore
Une qui respire de tous ses pores
À la recherche d’une métaphore
Une qui suppute de toutes ses plaies
Chaque désespoir à la ronde
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Oublions nos années mortes
Et le mur de pierres jetées
À la mémoire gonflée de sortes
Du voyage qu’on ne pourra terminer
Sans se laisser naufrager
Sous de souveraines pressions
Au suc des caresses fortes
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!
Déserte-moi, déserte-moi!!!

Convenons ensemble le pacte final
Pour nous étreindre sur un lac en miel
Dans le différend d’une goutte de fiel
Vas en paix, écoute mon cœur, fais-toi la belle
Nous avouerons un jour à d’autres
Qui nous fûmes avant que d’être
Sans profilement réellement racial
Comme un gonflement fatal
Avec mes larmes mesurées au mètre…
Déserte-moi, déserte-moi!
Éclipse-toi, éclipse-toi!!!

Tapis Volants à Vendre

Vente de tapis volants

Et connaissance du ravin

Sur les tôles luisantes

Des accrocs à la tension

Et du manque sérieux d’attention

Aux revers objectifs

Du tournoi de résilience


Je mange du pain noir

Pour ceux qui souffrent

Au bord de la porte

Légèrement entrebâillée

Où les moins bienvenus

Tentent de faire catapulter

Notre plateau écorché

De la balance univoque

Des choses collés à l’ici-bas

Comme au fond du baril.

Au Bout de la Physique

Quand rien dans la physique

Ne va plus

Mets ta tuque à l’envers

Vente fort sous les rafales

Nos sens devenus esthétiques

Sont un monde intéractif

Une sonde sans réponse


Quand au détecteur de mensonge

La vérité et la réalité

Avouent qu’ils n’y croient plus

La singularité s’étend

Et les sphères tranchent

Entre les tours du déni

Et la suffocation dès l’aube


Notre perception en scène

Le miroir l’image l’écran

Perdent le contrôle unilatéral

Et mon analyse se met en spectacle

Défendue aux soubresauts

Que la mémoire dégomme

Comme un oiseau épris de statues

Venu chier sur mon chapeau

Alors que je regarde le ciel

Dans l’immobilité ténue

De ma peur à bras le corps.

À Pas Feutrés

Tel un loup à profusion

Dans la bergerie de signes

Lorsque l’enjeu capital

Risque son problème symbolique

Sur la place publique

Dans la circulation accélérée

Du don unilatéral

Mon paradoxe oblige

J’ai le sang de plomb

Et les fers aux chevilles

Dans l’amertume d’une jouissance

Prêt à me noyer

Dans la sphère d’informations

Telle la plus facile des solutions

Au marasme du domaine

Des événements denses

J’invente la réalité

Car le monde n’est plus réel

Aléatoire et indéterminé

Il n’est pas du domaine

Du possible

Nous sommes partout

Au bord du ravin

Avec ni sens ni raison

Pour seule intelligence

À pas feutrés.

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Figurine Fêlée

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La figurine entartrée

Délaisse ma boite de déceptions

Pour une meilleure affaire

De l’autre bord

De l’Atlantique sans sel

Quand les meilleurs intentions

Ploient dans le revers de chute

Et que les gagnants visent

Dans un pot

Le seul qui reste

Dans lequel pisser sa nuit

Afin de le protéger

Contre de petits énergumènes

Aux grands yeux vides

Et à la peau bleue

Que certains voient grise

Venu lui en faire voir

De toutes leurs couleurs

Avant la transition céleste

Qui fera office de moisson

Pour les seuls âmes

Prêts à passer le cap

Du renouveau sans fin

Au bout d’une civilisation.

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