Tel En Haut Tel En Bas – DanleMiel

Tel en haut tel en bas
Il y a le jour il y a le noir

tel en haut tel en bas
nos actes sont le résultat
de nos pensées
parsemées dans du future

de l’autre côté du mur
alors que ce sont les âmes
qui comptent
et non les corps

il y a un seul amour
une unique vérité
deux personnes
ne verront jamais la même chose
mais tout est infiniment unitaire

tel en haut tel en bas
tel en haut tel en bas

mystère et boule d’opium
dans la fumée je perçois
suspendu dans l’air
un écran pour la leçon

au collège invisible
l’univers se résume
en deux divisions
l’énergie totale
suivie de sa perception

imaginez deux étincelles
une grande qui semble quasiment une étoile
contenir tout le potentiel d’énergie

en haut tout en haut
innommable vide
au-dessus de la grille
par où le courant passe

pour que les étincelles
cascadent en triant les atômes
pour la cascade quand
l’information se fait matière

Tel en haut tel en bas
Tel en haut tel en bas

Les visages
En tête d’épingle
De l’âme aux idées
Ballet d’étincelles
À souffle coupé
Les qui mènent
Au pied du mur
Sinon refaire
L’amour avec
Un marteau

Du domaine
Invisible surgit
L’indivisible
L’essence
À peine gonflée
Les orteils ensanglantés
Dans l’enchevêtrement
Moléculaire
Avant le transfert
Des sodomites
Sur les chaînes
D’improduction
(souris quoi?!)
Au total assemblage
De toute dispersion

La porte à la
Prochaine densité
Nous redessinera
Le portrait-robot
Aux barbelées
Du temps campé
À ras l’espace
Pourvu que
La signature
Nucléaire
En quatrième fréquence
Tienne le coup
Yeux grands ouverts

Tel en haut tel en bas
La clarté du jour
Écarte les lampadaires
Transmet son accès de chair

Non mais c’est quoi ça?
Tu me fais la gueule ou pas?

DanleMiel
16 septembre

J’attends une réponse du multivers

J’attends ma réponse du multivers
Vois plus très bien ce qu’il me reste à faire

Crise de radium au système appauvri
Bienvenue sur ce poème des temps gris

Je shoote le timbre tu sniffes les gélules
De solution finale sous prescription

Fauchée à un cancer terminal
Et pour le reste on fera comme si

L’avenir se créait sous capsule
Que tout est cool tant que ça stimule

Saigne bien ton signe de croix aussi
Pendant qu’on t’intube à la dynamite

Science poétique infuse-nous la vérité une
Seul unique amour pas pour des prunes

Dans les interstices de cet interview
Avec un démineur en champs astral

À la peur odeur de souffre
Et du souvenir craignos des visiteurs

Petits paquets de toubles vert de gris
Apparitions des grands yeux dans la nuit

La totalité de nos vies entièrement vouées
À nous prémunir contre la guerre

Faire souvent semblant de respirer
Ce que le monde s’en fiche du réel

De toutes les causes même les rosées
Définitivement perdues d’avance

À quand les immenses triangles silencieux
Entreprenant l’espace aérien barré

Merci de l’honneur d’abattre des civils
Toujours match nulle monsieur le président

De l’histoire je retiens: ‘jeunes entrepreneurs’
Banquiers beaux gosses de compagnies

Terminé en cendres au plus offrant
Sur leurs polices d’assurances

Signés du nom de leurs employeurs
Leur ayant coupé la vie sous les pieds

Et en millions de bites de leurres
Se débarrassent par courriel des veuves

Ainsi que tout le fric dans notre dos
Innondation pour cause de loi martiale

Les sévices secrets éliminent les pistes
Première devise des familles aux ancêtres sous-terriens

Des armées entières de clônes d’intérieur
Génétiquement mariés à certains de nos ancêtres

Adresse de la pancarte SAISI
Pour cause de gouvernement

A vidé ton compte pour se graisser la dent
Pillé ton ADN pour se créer des enfants

Vendu les tiens au plus offrant
Dans des tours capitonnées à la ouate

Assis sur du capitale bientôt: So what?
Gouvernement mondial toutes dettes à zéro

Pendant le crise pandémique sans précédent
Il manquera de tout surtout du papier toilette

Obama va crier Bingo devant l’échec
Et ses maîtres siffleront l’air de Banco!

La pub de gratteux (lotterie instantanée) dans leurs bunkers
Attenants quelque base secrète pharmaco-militaire

En attendant leurs riposte aves des bombes humanitaires
On va se torcher aux billets de banque

La révolte se fera capturer le reste seront pendus
Avant que la clarté putréfiée sur le sol

Remplisse des pichets de gale aux assoifés
Quant aux coeurs en cavale d’illusions maison

Avant de décroiser le noeud
Prévu pour l’enterrement-party

Des filles de Pointes Saint Charles
Viendront nous saigner les proverbes

De quelques inconvenants dandys
Dans un parking de Uniprix en Mr Toutlemnonde

Mille caisses de Molson dans cour arrière
Du bungalow hérité de sa grand-mère

Sponsorisée par un Conseil des Arts
De poilus et saouls poètes rempli

Saint Christophe est dans le plâtre
On a pus grand chose à espoirer

Sans sa ceinture de chasteté oblige
À genoux les brûlures de pipes

Soirs sombres à l’horizon a caserne
Ou sucer toutes les bites de la taverne

De Haschich tombées par terre
(passer l’apirateur sur des bites de dope quoi?!)
Dans le tapis vert qui trinque à l’aide!

Abonnement gratuit et travaux farcés
Mercenaire assez dur à faire bouillir

Pour ne pas se tourner vers les innocents
Mitraillette crachant

Pour des compagnies heu corporations
Depuis que les nations-unies ont le dernier mot

La chasse à l’âme en milieu urbain
Par ordre exécutif: texto;

Dans une ville peut-être chez-vous: c pas kool ça?
La même semaine que ne se fera la belle les USA

La bible de drônes hackés à mort
Par des pirates juges jurys bourreaux

Retranchés dans leurs bunkers construit d’avance
Pour les pédalos musclés et Tsars tatoués finance

À la partie d’échec évolutionnaire je succombe
Lançant mes ultimes S.O.S. dans un trou de vers

Sur le fil de la formule qui se mord la queue
Entre les haut-le-coeur d’une introspection houleuse

Qui fera bientôt basculer le miroir
Entre le vivant et son complément invisible

Et autres sports de groupes non-dupes à la constipation
Conspirée au goal des fours des camps crématoires

Pendant que nous déchargeons la charpie
Des trains de l’annihilation par états désunis

Comme ailleurs je l’ai déja écrit
Nous autres on a hâte aux Zombies, d’ici-là:

J’attends ma réponse du multivers
Vois pus très bien ce que ça me tente de tenter

Et toi! Oui: Aurais-tu ketchose à suggérer?
On sera deux à faire semblant de ne pas y toucher! »

 

DanleMiel,
23 mai 2014, long’oeil

 

 

Élasticité du réel 1

Après le corps tel que nous le percevons
Ce sera sans coup férir que la fracture
De quitter le monde en apparence
Paraîtra vu du dehors comme un massacre
Pour notre tas de molécules visibles à l’oeil nu
Paradoxe certes du point de vue palpable
Des particules de l’illusion passant à la prochaine
Peau qui n’en est pas une mais l’infini de possibles

Chaque battement de cil suivi d’un soupir provoquera une chaîne événementielle que le destin n’avait pas prise en compte alors que tout vacille indicible/ Dans son ineffable calcul des possibles un fil traînant au bas d’un écran en suspens alors que les étincelles cascadent vers le miroir déformant de la matière depuis le verbe une molécule à la fois par vagues et tourbillons qui s’empilent se tordent dans le sens opportun/ Pas plus tolérable que l’éternité la paix renfloue les cimetières et non l’inverse des odieux spectres du bonheur promis notre poussière calcifiée fera faux bond aux pensées magiques coulant à pic au bout de la planche enflammée sur laquelle nous procédons parés au pire

Il nous sera montré comment commander
L’écran sur lequel les étincelles dansent
Avant de cascader jusqu’ici bas de l’illusion
Purement et simplement de la parfaite semi-clarté

Au monde de la parfaite semi-vérité naissante
Toujours est-il que connectés au réseau
De la pensée de l’avant qui dévisse pour unir
Pendant que le ciel commence à parler
Les langues de feu arrivent et un sacré boucan

S’ensuivra quand les principaux acteurs
Se positionneront sur la scène de l’onde nouvelle
Des univers que sous pression nous sommes
En train de concevoir sans le savoir

Toutes les solutions que nous imaginons
S’inscrivent dans le grand livre de la création
Et après le corps nous les deviendrons
Ces buildings ces civilisations ces univers

Ou suis-je? Tout est une question de perception mais dans l’absolu nous sommes partout à la fois quand et si nous le désirons car le monde est en soi/ Physiquement parlant le fait est que nous sommes toujours chacun au centre exact de notre univers propre/  “L’homme est un petit monde” Dans un sens très réel nous ne sommes jamais allés nulle part/ Nous n’allons pas quelque part notre perception fait évoluer le film dans lequel nous évoluons/ Quand par exemple trois personnes parlent autour d’une table il y a trois univers cohabitant et s’entrecroisant spontanément en fonction de leur équivalence de forme (spirituelle) ils forment un nouveau corps un bébé spirituel car dans ce monde-là les désirs deviennent des objets des forces des anges/ Comment y voir plus clair? Et ce n’est qu’en nous éveillant dans le rêve la nuit que nous accédons au corps-lumière les premières fois/ Chaque fois que nous quittons le corps charnel pour notre chariot de lumière flottant juste au-dessus de la chair cela devient plus clair d’une fois à la suivante

Nous apprenons peu à peu à naviguer
Ces ondes qui tourbillonnent autour
Du corps métamorphosé en étincelle flottant
Dans le noir certes mais un noir spécial
Si je regarde vers le bas du quotidien
Le fait que mon corps de chair
Semble avoir disparu et un tapis
Quadrillé d’une lumière verte fluo
Recouvre le sol à perte de sensations

À prime abord lorsque tous nos bras
Apparaissent et s’activent on pourrait
Avoir l’impression que c’est un moyen
De locomotion et que nous faisons
Une randonnée astral et que notre flamme
Va quelque part d’où le terme voyage
Toujours au coeur de l’acte toutefois
La majestueuse projection des gouttes
De nos catalyseurs propres foutraques
Dans le mille cible sans nos corps

Fini l’obstruction armée d’étincelle
Qui met le feu aux mèches
Le monde se déploie au coeur
Sous nos pas immobiles sublimes
Et à l’horizon de la chair tout se tord
Notre étoile se dresse en moment fort
Verticale et cadavérique souche

(Guerre sur terre/ Mais cela offre la possibilité à chacun de prendre conscience que les apparences sont trompeuses: d’une part ce qui nous apparait comme la ‘guéguerre’ des hommes n’est qu’un écran de fumée car les pays, les économies, les cultures, les tribus sont des ‘illusions’ maintenues en place pour siphonner les ressources, car nous vivons depuis belle lurette sous un seul et unique gouvernement, et le véritable ‘ennemi’ n’a jamais été ici-bas mais bel et bien ‘là-haut’. Les guerres sont des programmes de développement génétique destinés à détourner l’attention de l’humanité du ciel où notre réel ennemi (comètes, météorites, tornades, poussière cométaire, astres en perdition d’orbite, etc etc) préparant une prochaine mission qui elle sera ‘fra-cassante’ si on se fie à l’art rupestre et aux références aux ‘dieux méchants’ de la mythologie – qui sont des phénomènes cosmiques et non pas une invasion de ‘E.T.’./ De plus, ces guerres sont le parfait prétexte pour mener des expériences sur la matière ‘humaine’, pour lesquelles nous refuserions catégoriquement de servir de cobayes si nous en étions informés. Cela a toujours été la fonction des armés, ce sont des ‘labo-rat-oires’ génético-pharmaceutiques à ciel ouvert./ Guerre dans le ciel/ Les satellites contournant notre planète à des coûts qui paraissent aujourd’hui  prohibitifs, sont accompagnés de beaucoup plus nombreux satellites armés jusqu’aux flancs pointés vers les cieux, munis d’instruments de mesure – à côté desquels la technologie terrestre qui nous est révélée ne dépasse pas le niveau des cromagnons en termes historiques – prêts à lancer des armes qui nous sont cachées, et qui sont gérées dans des bunkers souterrains disséminés un peu partout sous la croûte terrestre ou étonnamment il fait bon vivre en comparaison à la surface./ Faim sur terre ou ‘guerre alimentaire’/ La ‘faim’ sur terre, malgré la douleur qu’elle provoque, et sa réalité ‘tangible’ que nous commençons à ressentir dans nos pays dits ‘riches’ sont aussi une occasion fondamentale pour éveiller la masse au fait que contrairement aux bêtises qui nous ont été enseignées, nous ne sommes pas les ‘maitres’ de nos destinées, et qu’il y a des ‘êtres’ plus développés qui nous utilisent comme ‘nourriture’ (pas au sens de nous manger, bien que cela aussi ait une part de vérité) et qui manipulent notre développement, et ce aisément, en retournant dans le temps par exemple et en changeant des choses pour que notre présent et futur s’aligne de plus en plus sur leur projet d’avenir./ Cancer ou ‘guerre corporelle’/ Équilibre de l’univers/ Bref, tout est une leçon, immense et éternelle leçon d’équilibre entre le ‘Service de Soi’ et le ‘Service de l’Autre’ sur le plan de la cosmologie (en raison de laquelle notre ‘logique’ ne fera pas long feu) Tout est à réapprendre basé sur le fait que l’Univers pullule de formes de vies qu’il nous a été interdit d’acquiescer – dont certaines sont nos ‘géniteurs’ ‘maîtres’ et ‘contrôleurs’…)

Une fois rencardés mes esprits et moi
Sommes retournés d’où nous étions venus
Un point qui disparaît dans un champ lumineux
Capable de se rassembler sous différentes formes
De se projeter dans des expériences limites
Dans le but de tester sa résilience

En guise de sous-titre à la solution étrange
Vivre ou mourir sur le champ d’aucune bataille
Les utopies coincées sous un cheval mort
Sont deux prédilections impossibles à prédire
Qui se réalisent toujours trop tard d’un noeud

Face au degré d’élasticité imprévisible du réel
Leur consistance imaginaire va et vient
Pouvant être incluses au projet de la nature
On pourra certes le vérifier mais basta!
Va d’abord pour le côté ombragé de la rue
Longeant d’interminables murs parfois coriaces

Quand il s’agit de les escalader telle une vérité
À vrai dire, elle est quasiment nulle car
Impossible de prouver si nous vivons vraiment
Ou si nous sommes simplement morts

Et que nous nous imaginons cette vie
Seule chose chose qui soit certaine
Reste le trou de vers par lequel
Avant d’être mort au moins une fois
Nous fuyons la chair et ses os
Comme la peste ou la pendaison

Je languis la traversée par le cerceau
Que les flammes indiquent dans l’obscurité
Comme seul guide à mes confusions
Sur la nature de notre prochain état

Ce sera l’électricité ou l’éclat fatal
Du verre antiballe de haute précision
Quand il aveugle le tireur fou d’élite

Psst! On ne meurt pas, on continue seulement…

God blesse! ( Best of DanleMiel)

Nos naufragés émergent au cœur de la tourmente
Armés seulement du verbe aller
Dont les experts ne savent quelles conclusions
Encore tirer, sinon que tant qu’à tirer

Tirez sur quelqu’un d’autre, ceux-là savent
Qu’on peut même pas les torturer
Après un accident jugé mortel soit disant
Ils se réveillent dans cette étrange réalité ici

En priant que cela ne revienne à la normale
L’âme dans ses nouveaux habits module la formule
Prépare le curriculum qui servira de sérum
Pendant que le corps croupira épuisé

Grommelant soudain la langue du sauvage
Culture et refrain de cet alentour conditionnel
Alors que la partie du corps avec des ailes mènera
Sur plusieurs plans sa conquête parallèle

Dans les couloirs d’un collège transparent
Somme des sens tournés vers ce cœur brisé
Perdu dans l’encre du créé, à chacun le sien
Tels des détails que l’on rêve d’oublier

Aussi vrai que god admire ce qu’il a créé
En clouant sur son passage de terribles atrocités
Toujours à titre de conseil amical virtuel
Dessoudant la pays plutôt que de le labourer

Savoure à fond combien l’amour détruit
Ensuite tu auras ta licence pour créer
Ça ne lésine pas sur les décimés, la vérité
Aussi vrai que l’injustice bosse chez les anges

Qui suivent son cours au suivant suivant
Le verbe aller décline peu à peu de conjuguer
Sauf au-dessus du donnant-donnant
Dans une alliance contre nature

Régurgitée par le corps comme un s.o.s. car
Il y aura toujours de la fracture à essuyer
À chaque instant présent tu choisiras
Pourtant uniquement toujours

Entre l’Autoréalité pleinement assumée
Signifiant de distinguer entre ce “quoi” que tu es
Et tous les autres “quoi” flottant dans la clarté
Là quand plus on accepte de changer

Plus la Lumière intercède et nous en fait suer
Bref la création sans ton consensus
Telle que tu l’as toujours subie
Ce ne sera plus ta tasse de thé

Vrai comme god répare tous les pots
Inutile de tergiverser au retour
À genoux nus pieds sans chapeau de cowboy ni Cadillac
Embrasse au retour d’exil ta propre crasse presto

Signifiant que si toute l’humanité est en moi
Il y en a plusieurs à qui je demande pardon
Les gens qui t’entourent sont ta tribu
Ding ding mise à jour le programme

Marie-toi vite sinon t’es Next ! au poteau
(ahaha… genre le diable dans le fond,
mais il a raison ce sacripant)
Va te montrer de quoi tout es capable

Quand tu t’y mets épais sur la beurrée
Entends-tu les hélicos dans le claquement
Des bottes au bout d’une laisse
Quand tes miradors aveugles

Auront suffisamment sué
La bile de l’immondice d’iniquité
Auras-tu assez dormi sous le phare
Depuis que le pont se sera écroulé

Pour accepter ton prochiant degré
Qui lui ne se limite pas au 3D
Aussi vrai que god est seul en toi
C’est rien que lui qui veut te niquer

Sous toutes tes coutures au moins
Ou exactement l’inverse sachant de qui ça vient
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

Regarde moi bien cette table mon ami reste
Goûte à la terre ma parole du ciel décanté
Aussi vrai que la catastrophe va débarquer
Pour te servir de réveil matin

Tsunami volcanique et revirement de fonds de retraite
Saoul sous la table de la taverne
Que peu à peu tu te redresse
Géant longtemps oublié dans la caverne

De l’allégorie de Platon
Tout de même pendu au fil
Qui te relie à la clarté
Là quand plus on s’efforce de se rendormir

Plus le rêve prend le dessus sur son opposé
Là quand plus on s’efforce de se rendormir
Plus le rêve prend le dessus sur son opposé

DanleMiel 2012

Poésie replète 2.0 Caresses tectoniques

Tes caresses tectoniques mordront bientôt à mes larmes grises, tu sentira que tu le savais déjà que le volcan était en toi, seulement que tout ce qui constitue l’univers étant toi, tu te posais de profondes questions sur la mort, à ses armes dans la zone poussive de notre table est mise, la question de la séduction massive, que la guerre passerait par nous, comme une solution active tu ne pouvais trépasser sur une expérience du vide car nous savons que rien ne se distingue de rien vu de suffisamment haut, tu sais très bien que tu ne sais pas comment tu sais cela, comme de réveiller le soleil depuis tes millénaires dans les états minéraux, d’où tu as conçu là de si loin de l’ici maintenant tenant pourtant compte du fait qu’il n’y a pas que nous qui en bave, et que ceux qui en bavent autant constituent un univers parallèle avec nous, de cet exile aux anneaux de feu dans lesquels sauter comme des chiens de foire, ces trous furieux parsemés entre nous comme le futur antérieur d’un présent impossible, si depuis que tu as compris le sens profond de ta graduation proche et que comme le corps le temps aussi te pèse, comme moi enfile-toi les grammes de courage héroïque pure juste pour voir si tu es mûr pour arrêter l’horloge tu verras que les autres meurent mais que nous n’avons pas ce luxe car ensemble nous plongeons droit vers le mur mais nous touchons de biais la surface du jus de réel qui coule entre nos tas de chimie trafiquée aux OGM, et qui ni l’entropie par ses soubresauts cancérigènes, et par quelque formule déjantée nous sommes nécéssaires aux bon déroulement de l’univers dans son ensemble, même si nous trouvons que nos vies sont plutôt inutiles à ce stade, les assuétudes à l’accélérant de seringues sales y aidant,la torture des ‘aiguilles effilochées pour l’ordalie, droit vers le mur que l’on accepte comme amour, que l’on aime de tous bords tous côtés tout dans un accord tacite sans quoi ce sera ou la destruction massive ou l’exit alors que des continents clignotent avant de couler, mal alignés sans le massif espoir de partie gratuite au flipper cosmique on sourit jaune de nos dents restantes, en attendant la boule de cristal supplémentaire, qui elle? Oui elle! Mais nous épargnera-t-elle la cata des catas, la majeure et vaccinée d’entre toutes les partitions d’éclectica climatique, ce dos d’âne stratégique à la renverse nous ouvrira-t-il un oeil sur l’invisible relais, les portes des conduits, alors que par inadvertance sur le tas, si par mégarde j’ai omis d’aborder une des questions clés: n’hésitez alors surtout pas une seconde à égarer votre GPS dans le grand parc à voitures du vent, d’où l’on m’interrompt depuis la fin des temps, pour m’interroger sur le sens du sang et autres extrêmes philosophiques, alors que bien rouillée votre observation, cela fera bien des jaloux lors du tremblement normal de ciel déboulonné juste pour voir si l’enfer ne se cacherait pas là derrière, blotti à toute épreuve notamment l’ouragan derrière les piliers en ouate du ciel cotonné à souhait ce sera avec les yeux bandés que nous rongerons les théories sans d’abord les avoir testée sur les souris, ou est-ce que ce sont les souris qui se servent de nous en tant que cobayes, j’oublie… Mais du ciel rempli de bolides foudroyants et de citadelles majestueuses flottantes garnissant le ciel d’entertainment alors que toutes les lumières de la grille seront tombées raides mortes, que les batteries mêmes ne nous seront d’aucun secours dans le noir naturel des nuits du nouveau calendrier humain, de notre tribu réduite à un dixième de sa présente présence.

Dans l’atmosphère source de lumière avec ses anomalies
Trop de temps libre et rien d’autre à faire rien de gros
À ce qui n’a qu’un point de contact un seul drapeau
Avec une courbe nommée réalité pour nous en détourner

Pendant qu’une série de tempêtes une guerre céleste
Déferlait géante ses inondations record supputant de la lave
Depuis le paysage d’inversion devenu baromètre de la normale

Comme on détrousserait hélas une proie trop facile
D’autres variables pour des motifs plus ou moins nets
Filtraient d’utilité qui sans la couper augmente
L’expression de son exemple élémentaire soit synonyme

Plus loin encore ces mêmes immeubles apparaissaient
À mesure que nous avancions sur le point de non-retour
Aux façades trop soudainement décrépites
Enlacées les unes aux autres comme des sosies

Les opposés en soi se momifiant côte à côte
Dans les alentours fugaces de nos corps électriques
Par définition de lignes brisées ondoyant d’acharnement
Et les trous noirs qui apparaissent nous aspirent

Du paysage sous le choc suite au passage qui relie le passé
Aux franges de présent entre les îles lumineuses
Du choix contondant à la puissance dix de se défaire
Du corps et de ses sales habitudes

Une porte en forme de collection de chastetés
Trop longtemps creuses pour vouloir les posséder
Telles des statistiques biologiques improbables
Parmi les points marquants qui séparent les mutants

Du reste de la population dont la moitié par définition
Vampirise l’autre moitié la génératrice de clarté
Qui ne se réveillait généralement pas beaucoup
Pendant que les premiers Boeings disparaîtront

Une doline avalera une commune entière
Entre les discours de guerres et rumeurs
De conflagrations imminentes qui pendant ce temps
Ravageront la moitié du pays par le déni

Des arbres foudroyés mettront le feu aux forêts
Pour la vérité si cruelle puisse-t-elle d’abord sembler
Nous ne remarquerons que l’arrière-goût de la fumée
Cette expression de nos difficultés à nous responsabiliser

Filtrant les contraintes de l’environnement
Que nous-mêmes aurons créées tels des savants innocents
De l’âpre démesure roussie des matins d’après
Nos expériences le fait que après la crise et le krach prévu

Dans nos plans aux demeures éventrées et saignées
À ciel ouvert bombardement oblige l’apparition des ‘autres’
Habitants de l’univers proche et lointain qui arrivent
Sur l’onde du grand cycle peuplée des pensées pures

Nous irons sur son chemin défoncé nous y blottir
Sans jamais nous retourner une seule fois à jamais
Sur l’expérience de la division que l’on aura surfaite
Assimilé comme le jour et la nuit la mort la vie

Que tu actives sans faillir ni te demander
Comment tu fais tourner les planètes autour des étoiles
Sans te souvenir comment tu as appris à le faire
Depuis des incarnations de granite

Sans pour autant jamais perdre la destination
Le cap en aval le test ultime se souvenir
Du future par lequel communiquer directement
Avec le projet final nommé Dieu sur ou hors-Terre

C’est comment de nous réveiller sans jamais nous être endormi
Une main réactive l’interrupteur sur le future être
Dores et déjà formaté tu n’auras bientôt plus besoin de te souvenir
Ni des années de dépression ni des années-lumières

Une fois que tu entres en quatrième les leçons de troisième
Sont devenues la réalité automatique de ta projection
Sur le petit écran portable de ta création dans la bulle
De l’âme notre hologramme conscient de son unicité.

 

Fleur de l’âge (ou 25 ans déja)

Ne jamais rien dire, extraits

PAR CHUTES

Lorsque passe l’excès
Dépassé à la limite
Trop plein de jamais assez
Tout, faire, tout goûter, tout
Dépenser, boire, manger
Baiser, tout fumer, sniffer,
Shooter, tout…
D’insuffisance en insatisfaction
Chronique, le cortège des sens
Défie la mémoire, l’endort…
Souvenirs mieux dessinés
Que des fossiles, ça tourne,
Ça recommence, ça spinne.
Encore et encore
Les tourbillons m’entraînent,
M’enlisent.
En spirales plus profondes.
Mouvement concentrique
Me suçant le sang…
Sensations vers le fond
De mon centre
Pour un autre milieu.
Une autre manière
De psychose secrète indécelable.
Pas tout à fait une autre
Dimension… Juste la fraction
D’espace régissant un univers plat.
Tout en épaisseurs, par couches.
Plus ça tourne, plus je glisse
Comme projectile sans issue.
À bout. Controuvé. Télescopé…
Jusqu’à l’émergence de l’autre coté.
Le perpétuel devenir en bloc.
Du temps fuit et il ne me reste
Que des trous de mémoire;
Mes archives.
Tout seul dans l’étroitesse
Du langage. Là où les mots existent.
Là où il ne s’agit pas que
D’un petit peu de vent.
Là où ça compte.
Cette nuit ne t’inquiètes pas,
Je me souviens…
Sans desserrer l’étau de la voix
Dans le texte, ses irradiantes liminaires…
Entre tendances du moment,
Le compte à rebours, en attendant
D’autres signaux; je me souviens
De toi… Du jeu
De glaces obscures
Paginant les moments troubles
De la biographie que je me fais.
Je me souviens de tes paroles
Exactement. Tes subterfuges,
Nos rires et les regards.
Mutés, obtus. Je me souviens
De rumeurs à notre sujet.
Je me souviens de moi…
Recollant déjà des morceaux
D’écorce de manuscrits
Afin qu’ils tiennent debout.
C’est comme ça qu’on s’est connus.
Tu m’as vu tomber souvent.
Me relever. Retomber trop souvent.
Me redresser trop fracturé
Pour fausser la courbature du réel
Sur le plan du récit ou même
Insister lourdement.
Cette nuit la bière,
Les barbituriques et le passé
Persécutant la mémoire
Me tordent le bras.
Encore une puis je m’étends
Par terre. Avant de faire
Trop de remous. Avant…

PERSONNE N’AIME ABSOLUMENT PAS

Personne n’aime absolument pas
Extatique  ça quand je parle trop
C’est ce que ça veut dire
Sans me laisser convaincre que
Personne n’en perçoit l’ombre
D’une différence de toute manière.
Assis devant le café refroidi
Depuis quand? Sans malice…
J’attends et c’est gratuit, alors
Si c’est pas pour une photo
Personne ne viendra m’emmerder.
Je m’emmerde moi-même
¨Ça ne se voit pas trop
Depuis le temps que
J’attends
C’est au moins la bombe
Un envahissement extra-terrestre
Rien de moins qu’un holocauste
Que je souhaite
Comme fin
À cette misère, ce délabrement…

À PERPÈTE J’ENVISAGE

Sur les barricades indispensables
D’une fuite d’imaginaire.
Devoir porter cette ordure dans
Mon sang. L’odeur
Des cauchemars redondants.
J’envisage mon ‘remake’ dans la glace.
Reflux de boue. Café, cigarette,
Trop de vin, toute la bière
Et jamais assez de sommeil.
J’envisage l’espoir d’une cure…
Zéro. Puis ça tourne…
Sans orbite exacte.
L’univers mal huilé
Grince dans son circuit râlant.
Fixé tel un moment photographique
D’avant le tumulte, l’avalanche.
Dehors, ce n’est jamais le moment,
Attends. Toujours arrête.
J’y vais…
Je repars pour ce qui ne saurait
Me séduire de l’autre côté
Des barbelés. Une balle siffle
Puis ricochet d’un tireur fou
Sur les toits.
Des ravages intérieurs,
J’envisage le pire.
Dehors c’est toujours au revoir.
Il faudra déplier les cartes,
Sortir le compas, la boussole
Pour une destination variable.
La trappe…
Oublier serait tellement plus
Vivable. Les costumes
Ont étudié le scénario.
La vie est
Une bien plus belle place
Lorsque l’on a quelque chose
À prendre.
Plus rare que le radium,
Je cherche mes pilules.
Renverse des tiroirs.
Ce courage me fait peur.
D’une peur de quoi?
De rien de descriptible.
À perpète, j’envisage de sortir…

Ne jamais rien dire.1989, Écrits des Forges

4ième de couverture

Daniel Guimond est né à Longueuil le 21 septembre 1959.
En tant qu’artiste multidisciplinaire il a travaillé avec un mélange de texte, vidéo, et performance depuis 1977. Depuis 2007, il fait de la musique pour l’internet. Voire Soundcloud sous: DanleMiel et Para Ad.

« La vie est une bien plus belle place
lorsqu’on a quelque chose à prendre.

Plus rare que le radium, je cherche
une pilule. Renverse des tiroirs.
La boisson est finie.
Ce courage me fait peur.
D’une peur de quoi ?
De rien de descriptible.
À perpète, j’envisage de sortir… »

56 pages
11,4 X 18,0 X 0,6 cm
Poids : 70 g

Sold Out!

Quand la vie n’est seulement plus viable

C’est sur fond d’écran noir absolu, de vide
Par absence à la source soutenue
Que l’œil au sommet de ma pyramide
Songe souvent à se jeter dans le vide

Tel un spermatozoïde dans la course tordue
Braqué vers l’ovule et le feu au cul
Sans héros attitré pour le clip ‘rescousse’
Venu de loin se porter volontaire qui se trémousse

Un jour sans doute quand nous serons
Déscotché de nos écrans petits ou grands
Cas de force majeure oblige ou loi de plus offrant
Nous sommes face à un inconnu de taille

Un à la racine carrée dans notre monde rond
Un qui par ses prodiges fera vite sauter les gonds
Dématérialisant d’abord des jets ensuite
Une ville juste pour savoir s’ils ont notre attention

Ensuite comment expliquer à la foultitude
Que nous sommes pris en otage tous
Autant que nous sommes et qu’il y aura
Beaucoup beaucoup de sérieux dégâts

Dans des nuages pendant ce temps
Au-dessus de chez-nous partout
En lettres de feu la missive apparaitra:
« This is not an act of good », signé god

Le temps de nous rendre compte que
Au-dessus de notre état il y a eu, a, et aura
Une autre couche de réalité peut-être même trois
Et que leur chaîne alimentaire passe par nos égouts

Que leur technologie fait de nous des singes
Loin d’être considéré savant dans leurs rangs
Sont nos créateurs se perçoivent nos parents
Nous épargnent déjà moult douleurs désagréments

Si seulement nous savions savoir mieux
Exemple quand les bolides intergalactiques
Bliperont-ils en choeur sur les radars et enfin
L’onde passera-t-elle sur tout tel un mur de feu?

 

danleMiel, 17 Mars 2014

Du vrai boulot feat.: Fernand Gignac (best of DanleMiel)

À force de camper devant la porte
les artères trafiquées d’années fortes
t’auras surfé la vague d’aucune vérité
passé le test sur le banc de scie
secret des écrans permanents
plugué au collège transparent
que commence la leçon de clarté
en attendant rien qu’on obtient tout

En attendant rien qu’on obtient tout

Milieu de la nuit sans concession
éveil brutal cause d’explosion
le coeur qui monte aux barricades
pour te montrer ce qu’est le cube
dans lequel tu le garde prisonnier
ainsi que comment s’évader j’espère
pour ma part bientôt dématérialiser
vu que plus haut veut pas de ma peau
je ferai de la poussière de mes os

En attendant rien qu’on obtient tout

Alors que la chambre et le reste de la rue
étaient d’une drôle de manière disparus
de bord en bord la fin du monde, j’ai vu
que le début du bon bout somme toute
est une forme en tous cas inversée
le reste c’est du bluffe même ta bio
L’Apocalypse rien qu’un test
voici venue l’heure du vrai boulot

En attendant rien qu’on obtient tout

danleMiel,
texte, voix, musique: 8 février 2012,
Studios Rue Daniel, Longueuil

LE CLOU DU SPECTACLE

Alerte répétée aux attentats ou
Inversion de toute vérité à la lumière
Ça plante le clou d’un spectacle innommable
Aussi bien dire tant qu’à faire que
Notre famille cosmique arrive sur son retour
Sur une onde suffisamment longue
Que de son arrivée, il n’apparaîtra jamais
La même chose pour deux personnes
Pas même elles-mêmes au miroir
Campées juste au-dessus du monde
Dans l’univers Einsteinnien coulant à pic
Ne pourront ne pas voir et acquiescer
Vu de si haut que témoin quotidien de la
Branlette du soleil chaque fois qu’il se réveille
Des atomes sans observateur fusent
De son sexe giclant les atomes et mondes
Et autres surprises en rupture de stock
La curiosité remplace la compagnie
De plus ploucs qu’éxaltés en suspens
Mieux connectés au tourbillon de profit
Au fil de clarté remplissez vos coffres
Inconscients de la fiction votre fonction
Lorsqu’un type disons déguisé en pape
Lors de ses ébats enregistrés
Avec de jeunes garçons, ho my!
Fait des quenelles formelles
Et que ça s’avère politique de sphère
Quels garçons? Comment ça Nazi?
(ce mot n’a-t’il pas été rendu illégal?)
Neuf ans? Vous plaisantez vous là
À vos barreaux et que ça presse!
Hé ho c’est quoi c’te plaie? Il y a des règles
Et la dernière fois que j’ai vérifié
L’affaire était difinitivement “ketchup”
Notre ponction décapante sur vos comptes
Sans autopsie sans le corps des finances
Marchands de scalpels volants tous…
Ça ne vous a pas suffi, voyons voir:
Cut!… Des scalpels ailés!… On s’entend
D’accord! D’abord il sont volants?!
Meuh non! Personne finira en prison?
Ce sera au contraire la légion d’horreur
Avec des ‘n’ à la place des ‘r’
Un élément d’espoir qui monte
Suite au solide coup de batte
Dans un genou pour lui ralentir l’ardeur
Ensuite le scalpel sera parti tout seul
Quand il l’a traité de sac à merde
Coupable à perpétuité d’être incapable
De se souvenir ni du scalpel du crime
Ni du rire contagieux de la pure vérité
Au regard des aveugles de l’âme
Cette merde éclaboussait l’écran
Malgré que ça chlinguait
Trop longtemps sous les provos
On ne meurt pas plus que sur la télé
Dans la réalité objective devenue un luxe
Nous soupirerons au bout du tournage
Tout juste devant la débâcle de frais cachés
Ou de frais cachères, pour nous les circoncis
Qui auront trouvé mieux à formuler que
Le confondant calcul du comment bas
De qui baise quoi, tomber si creux
Sinon, il reste toujours le dernier choc éclectique
Quand est-ce alors que nous écrirons un truc?
Un qui ressemble à quelque chose?
Ou est-ce qu’on continuera encore longtemps
De faire semblant de respirer?
Me fouille pas moi, vu que je suis classé accro
Et que confronté à l’assuétude au verbe: Aller
Tu pourrais te blesser, ça pique dès le réveil
C’est la régie des travaux compensatoires
Qui m’envoie en éclaireur le poète déchu
Pousser des textes imprévus depuis les origines
À se connecter aux écrans las pour y rester
Tel un espion au-dessus de tout soupçon
Planté là stratégique monsieur personne
Va faire s’effondrer l’ensemble d’une civilisation
Les jambes repliés dans un lac de coussins
Sur la canapé de chaque salon de la planète.

Dernier Train vers la Civilisation

Mais quand Iran-nous en guerre?
Malgré le fait que les sanctions

Exercées contre Téhéran
Ne soient seulement possibles que
Parce que l’Iran n’a pas la technologie
Nécéssaire pour raffiner son
Propre pétrole depuis hier
Il est officiel et tous les experts
Du G 20 le confirment
Qu’ils sont sur le point (ces extrémistes)
Tout juste de construire une bombe
Nucléaire rien de moins
Érigée droit vers vous
Dans votre salon devant la Télé

D’après Ne Tirez Plus!
Cela doit confirmer la nature quantique
De l’univers dans lequel le G20 sévit
Maintenant que tout est dit
N’attendez pas de boom
Cela sera dissimulé comme le vent
Accrochez vos tuques car
Il va bientôt venter faible
Tellement léger que quand le nuage
Aura fait neuf fois le tour carcérigénique
De la polanète la mort va ramper
Sous les sourdes plaintes lentes
Du monde bien ordinaire mais

Continuez à faire vos jeux
De la confiture aux farces plates
Car nous ne sommes qu’à l’automne
Et il reste encore du temps
Pour se garrocher vers l’Opiumistan
L’Arfsmackistan avant qu’on se tanne
De l’hiver noir qui soufflera
Dès le 14 Octobre du crash final
Comme une rumeur de réchauffement
Avec son lot de débiles à retardement

Rien à craindre toutefois
Car nous sommes ici au frais

Sous la présidence globale du changement
Ce sera cette année le Dobarama gratuit
Pour tous les biogénétiquement programmés
T’en fais pas petit bijou
Prends ta pilule pis dors bijou
Toé t’es déjà sauvée!

Avis à ceux qui n’ont plus d’organes
Nous sommes maintenant ouvertement
Prévenez vos lointains villages

Que nous sommes
on ne peut plus
Officiellement dans la mire
Des canons du Nouvel Ordre Mondial
Doparama et Obama sont passés
De l’ombre des États-Désunis
À la présidence lumineuse du Conseil
De votre insécurité globale
Pour ceux qui doutent encore
Envoyez vos ados manifester
Dans une université près de chez nous
Nous vous offrons des vacances

Comme nous aimons les slogans
Après la maternelle voyez-vous
Y’en auras pus de mécontentement
Un coup massivement vaccinés
Et sous antidéressepsychotiques dès 3 ans
Tous les enfants seront enfin heureux
Chétifs, les os replombés et souriants
Scotchés à nos écrans et à fond
Dans l’entraînement pour les concours
De disparition massive des peuples
Qui ne cadrent pas dans nos plans
Ou encore qui ont des ressources
Que nous ne pouvons siphonner
Sans devoir tous les décimer

J’espère que vous avez apprécié
Pittsburgh et le théâtre martial
Qui fût franchement épique
Nous à : Ne Tirez Plus!
Malgré les yeux qui encore nous piquent
Nous allons panser nos plaies
Et repenser nos plans
Pour se défaire de la queue
Du diable en habit d’un ange
Qui nous gigotte encore sur le dos
En attendant la prochaine vague de fond
Avant la montée du tsunami

Pose comment se distraire
De la patendémie et du crash total
Par les fournisseurs de sclérose
Faites-vous vacciner dès demain
À notre piqûre de pure miracle

Et utilisez votre bon cadeau
Du Ministère de la Défonce sur
Le nouveau simple de Céline Diotte:
Ne pensez plus à demain
Le dernier train passe cette nuit.