Point de bascule

Tout est sur le point
De basculer irrémédiablement
Vers un présent augmenté

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MissRoBee et DanleMiel, rue Berri, Montréal février 2016

 

22 novembre 2013

La vie de chaque jour est devenue bien plus intéressante que la science-fiction depuis que je me consacre à ma quête de savoir pour la vérité sur l’amour.

Malgré le fait que je soit convaincu d’avoir choisi  – et de continuer à le faire – les détails de ma vie ici maintenant, il existe bon nombre de mystères à ma situation qui me turlupinent en permanence. Devant la création, ma curiosité est intacte, je ne trouverai pas le repos avant de ‘tout’ savoir! Je continue de poser les questions sans relâche, de retourner chaque pierre, en gardant l’esprit ouvert aux réponses qui ne me conviendront pas nécessairement. La vérité se révèle toujours là où on l’attend le moins, en soi.

 

Mettez-vous un peu à ma place. Nous savons que le monde est une ‘illusion’, un film que nous projetons à partir de l’état de notre monde ‘intérieur’, notre état de conscience. En fait, pour simplifier au max, le monde extérieur est notre âme. Une âme pour toute la création, divisée en des parties plus ou moins autonomes car contenant chacune l’ensemble des données de la création en soi. Un hologramme du grand ‘Tout’.

Une fois traversée la révélation de comment notre corps ‘lumineux’ orchestre – de ses nombreux bras et mains – la réalité que nous relativisons comme étant tangible, il reste à vérifier si cela est véritablement le cas. Et dans le cas d’une réponse affirmative, nous ferions mieux de communiquer avec cet ‘autre’ soi, oscillant juste au-dessus de notre usine chimique corporelle ‘Terrestre’, afin de demander des cours supplémentaires à l‘université invisible où il m’emmène parfois la nuit. Là où on nous programme pour ce qui s’en vient.

Beaucoup d’aspects restent trop flous pour être affirmés positivement mais une chose est certaine pour moi: il y a un plan d’évacuation de prévu. Il existe des bases souterraines capables de nous abriter par milliers et dizaines de milliers pendant une certaine période de temps. On m’a montré des images de scènes de désolation sur Terre suite à des catastrophes multiples, puis ensuite on m’a programmé un plan de rescousse adapté à ma situation ainsi qu’un certain nombre d’individus qui me suivront car je saurai quoi faire lorsque le programme sera mis en marche, en moi.


Tout ça relié par des fils
Que le plus puissant mortcroscope
Ne saurait détecter malgré
Que les signes s’empilaient
Devant ou autour de la porte
Avec un gros X rouge dont le sang

Dégoulina longtemps avant et ensuite

À jamais et ce n’est pas un erreur

Ni de fabrication ni de matériaux

De Ikéa si on peut traverser

Et ou faire dématérialiser
Le contreplaqué il suffit de voir

Au ralenti ce qui advint de poutres d’acier
De plus de trois mille cuves de w.c.
Pouff! Disparue la matière!
D’un seul rayon d’anti-matière
Empruntée à l’ouragan Erin
Avant une manifestation publique
D’un pouvoir si bien caché
Un si en avance sur la compréhension
Qu’il ne se cachera plus
Un dont les ramifications sont telles
Que personne ne pourra
Pointer du doigt vers quiconque
Car la guerre n’est pas ici bas

Entre une quelconque bande de gais tarés
Contre des rebelles sortis des banlieues
Ou se battre ou crever de faim restent
Nos deux seules options
Mais se battre contre qui?

Se battre au nom de qui?

Dure à cerner la banlieue de partout
Quand on a vu que nulle part
Est notre demeure

Le bras gauche sous le ciel
Enfilant à l’histoire de ces ailes
Sinon plus rien ne nous soutient
Poussière rouge dans les veines
Et murmure de rengaine arrière-plan
Ou plan B selon la grille d’Options

Assez limitées somme toute

 

Ce n’est pas en se croyant sage

que l’on croise la sainteté
Ni même en jouant juste
Jouxté au mélange en ‘bon perdant’
Entre nous dans la connexion
Flotte un Dieu sans limites
Un miroir avec plus de facettes
Que la somme de la debte
Du pays nommé ‘vous savez qui’
Dont le plafond n’a de cesse
Que de grandir, un géant
Ça fait ça: grandir mais
Telle le requin en captivité
Ne grossit que jusqu’aux limites
De l’engin le maintenant sous cage
Tel un plan d’affaires ou d’évasion
À ceux qui refusent leurs visites
Nocturnes au bout du stéthoscope

Que l’on fourre entre les bures

Pour quelques ‘guiliguili’
Pas nécessairement de bonne augure

Entre deux mondes le ciel
Où est permis surtout l’interdit
Que veux le peuple?
Ce que le gouvernement prohibe
Vers une cellule avec télévision
Et autres distinctions dans le temps
Que cela prend à introniser
Sans plus tarder une rue
Portant maintenant son nom
Telle une croix gammée
Devant le temple de la jamais nommée
Ainsi qu’une joyeuse aberration

Suivra la trace du pétard
Plus con que damné à brûler
Sans jamais exploser au visage
Vivant maintenant sans solution

La dernière baffe de potentiel
Piqué au radium enrichi
En attendant le cri des bottes

Sur fond de hurlements contondants
Désenchaîné lors des aveux
Sur le vif déchiré d’adieux

Un coin de ciel servant de faggot
Au cahier d’écolier en flammes

L’apesanteur vaut sa leçon
De mal barré qui serait parano

Enrobé du suc des barricades
Un velours sans prétention

Et toute cette paix fichue en l’air

Que les faux prophètes hurlent

La prochaine catastrophe
Débordant de la une

Vive la gué-guerre ce soir on meurt
Adieu la lune en comptant les heures

Dès le début à la porte qui ouvre
Tu en as encore le choix
Ne compte surtout pas sur moi
Rapport de force signé faiblesse
Je ne sors pas sans prescription
Ce que j’ingurgite comme bêtise
Comble l’illusion ou un jour guérir
Vivant à la fibre hors-raison
Au pied du mur qui boitera vite
Dès que je murmurai ton prénom
Sans une seule fois le tromper

Comparaison éléphantesque en
Vérité je suis trop simple pour
Les esprits englués dans l’honneur
De se croire spéciale supérieur si si
Ce paradoxe de base
Persiste et saigne en masse
La tache noire qui coagule à la lumière
Monstruosité bedonnante qui pense
Aux complexes que dalle

Ravageant creux et large chez les siens
Mon histoire de cœur sans fin
Parmi tous ces ‘je’
À la queue meuh meuh

Mise enfin entre les mille matelas retournés
De la face cachée de ta foie
Qui se résume en la peur de mourir
Armée au modus operandi
D’un émméché permanent
Battu d’avance au cœur noir
Sous un chemisier blanc
Switchant la corde raide autour du cou
Avec un sérum assomant

D’amnésie collective pour notre
Sécuritél

En quête d’une bavure de vérité
Au protocole désactivé des ‘moi’
La tête replongée dans la cuve
Régurgitant les équations
Si tu étais meilleure en maths
Tu ne compterais plus sur ‘moi’
Que si tu es seule au milieu du vide

L’abîme, l’absence, la potentialité
Trahit l’essence de chaque impartialité
Je suis un reflet de ton infinie
Collection de personnalités

Implémentez puis mentez
Mentez jusqu’à votre dernière dent
La subversion c’est officiel
Attend salement son tour
En suppléant la chaire
À l’amour collatéral

Des canons sciés
Une fois résolue la cible
Du manque sans issue
Que l’adrénaline lors du conflit
Cantonnera au retranchement
ant pis puisque le calcul s’érige
Approchant à grands pas l’insécurité
De ce qu’il me reste de munition
Pas encore robotisé mais pas loin
D’une lobotomie générale

Pied de nez et roulette russe
Aux flammes endurcies genre Sibérie
Avant la tempête de transparence
Qui ouvrira la réalité telle une conserve
La peur de mourir 101 et la certitude

Basées sur des pronostics décevants
Car fondés sur l’espace et le temps
L’on verra avant la fin que ce n’est
Que le début, une porte qui ouvre
Comme dans un film de science-fiction
Un scénario sans queue ni tête
Ou des êtres: ‘nous en l’occurrence’
Faisons des incursions dans le tissu
De la boucle dont nous sommes otages

Du temps cet éternel ennemi
De l’esprit prenant chaire
Y voir plus clair

Aux raisons de notre démembrement
Trinquons à la défenestration
De tous les agents circonstanciels
Comprenons enfin qu’ils sont une aide
Descendus d’un barreau de l’espace
Intersidéral qui nous sépare
Parfois de nos proches

Venus boire le miel de la vérité
Avant qu’il ne se tourne en fiel
Ou en la une des journaux
Et que le commun des mortels
Efface le sens du mot cadeau
À en oublier de dire Merci!
(“«Il n’y a rien hormis Lui*», ce qui signifie qu’il n’existe aucune force au monde qui soit en mesure d’aller à l’encontre de la volonté du Créateur. Et si l’être voit qu’il existe des choses en ce monde qui nient ‘Pamlia Shel Maala’ (la Cour Céleste), c’est parce que ainsi en est Sa volonté. Cela est considéré comme une correction, qui s’appelle «la gauche repousse et la droite attire», c’est-à-dire que ce que la gauche «repousse» est considéré comme correction. Cela signifie qu’il y a des choses dans le monde dont le but est de détourner l’homme du droit chemin, par lesquelles il est rejeté de la ‘Kédousha’(קדושה).” Extrait de Shamati, article 1 (J’ai entendu) du Baal HaSoulam telle que noté par le Rabash.


(dans le langage de la sagesse de la Kabbale, ce ‘Lui’ constitue les forces féminines/ masculines supérieures qui sont notre système de ‘guidance’ “intérieure”. À mes sens, la notion de force ‘Intérieure’ convient mieux que la notion de “supérieure” à cet autre partie de nous qui se cache tout autour de soi, comme un habit de lumière, vibrant à une telle fréquence que quand cette autre partie de soi se révèle, la plupart d’entre nous sommes confondus au point de penser faire un ‘voyage (astral) ou autre forme de manifestation ‘mystique’. Encore une fois, j’ai bien peur que cela ne soit encore que le résultat de l’ego tentant de de convaincre une personne qu’elle est ‘spéciale’ et joue sur ses peurs.

Puisque dans la réalité dite ‘spirituelle’ ni le temps ni l’espace n’ont prise, cette gouvernance me semble-t’il est ‘parallèle’ bien plus que ‘supérieure’ mais comme pour le reste: ce ne sont que des mots jusqu’à ce que la réalité des mots se révèlent à chacun d’entre nous. Ensuite, l’être fait enfin face au grand secret qui est le secret le moins bien gardé de la Création, tout est Un.

Et ce qui semble êtres ‘des autres’ sont des reflets de notre miroir intérieur. Chaque être est absolument seul avec sa force ‘parallèle’. Deux personnes ne verront jamais la même chose mais il n’y a pas de ‘mauvais esprits’ ni des sectes ‘d’illuminatis’ ou de sorcières ‘mal aimées’ sauf pour les naïfs, les idolâtres ou ceux qui profitent de ce mensonge à des fins de profit.

Exactement tel qu’il est écrit dans toutes les religions: “L’homme est un petit monde”.

Dans le texte basique, la Genèse dit que ‘Au commencement le Créateur créa ‘l’AlphaBet’ (Aleph-Bet) et forts de ce pouvoir, le couple originel fut éduqué en la science de l’utilisation de l’Alphabet au coeur de laquelle l’Abrahadabra signifie:  “Je créé la réalité en assemblant (de différentes manières) le matériau de l’alphabet”. Maintenant, ceux qui savent et vivent dans cette réalité-là seront toujours soit des ‘méchants’ ou des ‘mystiques’ ou des ‘illuminés’ qui gênent l’autre moitié de l’humanité qui refusent l’accès à cette autre partie d’eux-mêmes et au plan de la Création inscrit dans leur ADN (alphabet originel).

Merci de votre infaillible attention!
DanleMiel

Poésie replète 2.0 Caresses tectoniques

Tes caresses tectoniques mordront bientôt à mes larmes grises, tu sentira que tu le savais déjà que le volcan était en toi, seulement que tout ce qui constitue l’univers étant toi, tu te posais de profondes questions sur la mort, à ses armes dans la zone poussive de notre table est mise, la question de la séduction massive, que la guerre passerait par nous, comme une solution active tu ne pouvais trépasser sur une expérience du vide car nous savons que rien ne se distingue de rien vu de suffisamment haut, tu sais très bien que tu ne sais pas comment tu sais cela, comme de réveiller le soleil depuis tes millénaires dans les états minéraux, d’où tu as conçu là de si loin de l’ici maintenant tenant pourtant compte du fait qu’il n’y a pas que nous qui en bave, et que ceux qui en bavent autant constituent un univers parallèle avec nous, de cet exile aux anneaux de feu dans lesquels sauter comme des chiens de foire, ces trous furieux parsemés entre nous comme le futur antérieur d’un présent impossible, si depuis que tu as compris le sens profond de ta graduation proche et que comme le corps le temps aussi te pèse, comme moi enfile-toi les grammes de courage héroïque pure juste pour voir si tu es mûr pour arrêter l’horloge tu verras que les autres meurent mais que nous n’avons pas ce luxe car ensemble nous plongeons droit vers le mur mais nous touchons de biais la surface du jus de réel qui coule entre nos tas de chimie trafiquée aux OGM, et qui ni l’entropie par ses soubresauts cancérigènes, et par quelque formule déjantée nous sommes nécéssaires aux bon déroulement de l’univers dans son ensemble, même si nous trouvons que nos vies sont plutôt inutiles à ce stade, les assuétudes à l’accélérant de seringues sales y aidant,la torture des ‘aiguilles effilochées pour l’ordalie, droit vers le mur que l’on accepte comme amour, que l’on aime de tous bords tous côtés tout dans un accord tacite sans quoi ce sera ou la destruction massive ou l’exit alors que des continents clignotent avant de couler, mal alignés sans le massif espoir de partie gratuite au flipper cosmique on sourit jaune de nos dents restantes, en attendant la boule de cristal supplémentaire, qui elle? Oui elle! Mais nous épargnera-t-elle la cata des catas, la majeure et vaccinée d’entre toutes les partitions d’éclectica climatique, ce dos d’âne stratégique à la renverse nous ouvrira-t-il un oeil sur l’invisible relais, les portes des conduits, alors que par inadvertance sur le tas, si par mégarde j’ai omis d’aborder une des questions clés: n’hésitez alors surtout pas une seconde à égarer votre GPS dans le grand parc à voitures du vent, d’où l’on m’interrompt depuis la fin des temps, pour m’interroger sur le sens du sang et autres extrêmes philosophiques, alors que bien rouillée votre observation, cela fera bien des jaloux lors du tremblement normal de ciel déboulonné juste pour voir si l’enfer ne se cacherait pas là derrière, blotti à toute épreuve notamment l’ouragan derrière les piliers en ouate du ciel cotonné à souhait ce sera avec les yeux bandés que nous rongerons les théories sans d’abord les avoir testée sur les souris, ou est-ce que ce sont les souris qui se servent de nous en tant que cobayes, j’oublie… Mais du ciel rempli de bolides foudroyants et de citadelles majestueuses flottantes garnissant le ciel d’entertainment alors que toutes les lumières de la grille seront tombées raides mortes, que les batteries mêmes ne nous seront d’aucun secours dans le noir naturel des nuits du nouveau calendrier humain, de notre tribu réduite à un dixième de sa présente présence.

Dans l’atmosphère source de lumière avec ses anomalies
Trop de temps libre et rien d’autre à faire rien de gros
À ce qui n’a qu’un point de contact un seul drapeau
Avec une courbe nommée réalité pour nous en détourner

Pendant qu’une série de tempêtes une guerre céleste
Déferlait géante ses inondations record supputant de la lave
Depuis le paysage d’inversion devenu baromètre de la normale

Comme on détrousserait hélas une proie trop facile
D’autres variables pour des motifs plus ou moins nets
Filtraient d’utilité qui sans la couper augmente
L’expression de son exemple élémentaire soit synonyme

Plus loin encore ces mêmes immeubles apparaissaient
À mesure que nous avancions sur le point de non-retour
Aux façades trop soudainement décrépites
Enlacées les unes aux autres comme des sosies

Les opposés en soi se momifiant côte à côte
Dans les alentours fugaces de nos corps électriques
Par définition de lignes brisées ondoyant d’acharnement
Et les trous noirs qui apparaissent nous aspirent

Du paysage sous le choc suite au passage qui relie le passé
Aux franges de présent entre les îles lumineuses
Du choix contondant à la puissance dix de se défaire
Du corps et de ses sales habitudes

Une porte en forme de collection de chastetés
Trop longtemps creuses pour vouloir les posséder
Telles des statistiques biologiques improbables
Parmi les points marquants qui séparent les mutants

Du reste de la population dont la moitié par définition
Vampirise l’autre moitié la génératrice de clarté
Qui ne se réveillait généralement pas beaucoup
Pendant que les premiers Boeings disparaîtront

Une doline avalera une commune entière
Entre les discours de guerres et rumeurs
De conflagrations imminentes qui pendant ce temps
Ravageront la moitié du pays par le déni

Des arbres foudroyés mettront le feu aux forêts
Pour la vérité si cruelle puisse-t-elle d’abord sembler
Nous ne remarquerons que l’arrière-goût de la fumée
Cette expression de nos difficultés à nous responsabiliser

Filtrant les contraintes de l’environnement
Que nous-mêmes aurons créées tels des savants innocents
De l’âpre démesure roussie des matins d’après
Nos expériences le fait que après la crise et le krach prévu

Dans nos plans aux demeures éventrées et saignées
À ciel ouvert bombardement oblige l’apparition des ‘autres’
Habitants de l’univers proche et lointain qui arrivent
Sur l’onde du grand cycle peuplée des pensées pures

Nous irons sur son chemin défoncé nous y blottir
Sans jamais nous retourner une seule fois à jamais
Sur l’expérience de la division que l’on aura surfaite
Assimilé comme le jour et la nuit la mort la vie

Que tu actives sans faillir ni te demander
Comment tu fais tourner les planètes autour des étoiles
Sans te souvenir comment tu as appris à le faire
Depuis des incarnations de granite

Sans pour autant jamais perdre la destination
Le cap en aval le test ultime se souvenir
Du future par lequel communiquer directement
Avec le projet final nommé Dieu sur ou hors-Terre

C’est comment de nous réveiller sans jamais nous être endormi
Une main réactive l’interrupteur sur le future être
Dores et déjà formaté tu n’auras bientôt plus besoin de te souvenir
Ni des années de dépression ni des années-lumières

Une fois que tu entres en quatrième les leçons de troisième
Sont devenues la réalité automatique de ta projection
Sur le petit écran portable de ta création dans la bulle
De l’âme notre hologramme conscient de son unicité.

 

Tu écriras le Livre de la vie sur ton coeur

אA: Au commencement

Beaucoup oseront croire pendant que d’autres n’en verront pas l’utilité À force de lancer les premiers cailloux toutefois sur les mares de la création D’une manière ou de l’autre On apprend à les faire sautiller d’une mare à la suivante On enchaîne nos désirs à la suite de l’onde de tout le créé De tohu en bohu nous inventons autant le futur que son passé Autant les vivants que les trépassés Depuis ce monde et tout ce que nous sommes seuls à voir ou entendre dans la connexion avec la table avec le ciel avec le vent Éventuellement on les prends de sa propre nature De la racine amère dont le miel coule quand les enfants dorment Car tout ne dépend que de la perception De la sensation peut évoluer Et par ces noms nous ressentons la racine qui cascade Puisque tout n’existe que pour être perçu Au commencement Nous sommes d’une illusion qui ose croire qu’elle existe depuis l’absence initiale Dont l’abysse fut comblé par le verbe: Allez Si au départ en simplifiant le schéma nous réduisons au stricte minimum l’appareil complet de la création En nous basant sur les données en provenance de la biologie jusqu’à la théorie de la relativité Le spectre de la perception Il est facile de déduire que tout se dénombre en une seule force Prisonniers du champ unifié nous montons et tombons sur les ondes que notre désir évoque d’abord puis capte au retour sur le boomerang cristallin du cœur Qui lui a besoin de beaucoup de mauvais exemples pour se mesurer Récepteur syntonisé sur les états en équivalence avec sa pureté obtenue au prix d’invraisemblables souffrances La réparation s’échelonne souvent sur une suite d’incarnations à l’intérieur d’un long processus numérique dont le résultat agrippé à la matrice calcule les conséquences avant même que l’image ne soit dépeinte à l’écran sur lequel l’étincelle danse pour faire cascader les mondes du haut vers le bas dans le grand corps de cette création Le point d’Adam en moi examine mon désir de recevoir depuis le côté puis le laisse souffrir en cherchant comment m’élever pour converser sur le plan du don directement avec la force qui me créé Du coeur de la création s’ouvre la chambre des mystères irradiant des trois émanations enfin révélées sans leur chaire le désir brille de tous les ors Difficile de dire combien de temps une expérience dure dans le hors-temps de l’état Entre toi et moi Il n’y a plus de temps ni de distance malgré l’océan qui nous sépare Quand tu penses à moi je vote présent à l’exercice de notre fusion Malgré les gnons nous avançons sur le fil qui se multiplie en nous imaginant le tuyau qui saura nous permettre de nous visiter de temps à autres dans le secret de notre silence commun La réparation peut aussi être condensée et les temps accélérés selon la demande Je vois je vois surtout que j’ai de la merde plein les yeux que je ne vois que ce qui m’arrange Des fois que cela pourrait servir et Toi ne ris pas Ahahaha Notre commune union créé un tunnel invisible dans lequel nous sommes les passagers clandestins sans nos corps Ces distilleries de matériaux lourds Sans lesquelles nous brûlons de tous nos feux dans le firmament des étoiles du matin Des astres qui gouvernent les contrôles du ciel Quand tu me tempête tes questions et que je vente ma réponse Comme pour rire de cet orgueil qui me pousse et tire dans tous les sens avant de s’esclaffer Quels états sont préparés pour que la suite des hostilités améliore et restaure la somme de notre pouvoir initial cette nécessité de premier ordre Il m’amène toujours de tels états que je devrai sortir de ma zone de confort du monde corporel en fuyant vers le monde sans fin Arrivés à de tels états que nous pouvons pénétrer la spiritualité comme une existence depuis l’absence Nous sommes les parties d’un grand corps spirituel intégrale depuis la crête on comprend que tous les points sont une cellule par tête de pipe agglutinés comme des organes et que sans les autres toutes seront absolument fichus pour atteindre l’harmonie de cet Adam initial en redevenir Nous sommes un besoin de transfuser de la Lumière dans le spectre qui fait cascader les images des mondes pour que le créateur de l’illusion apprenne à mieux se connaître et pour le meilleur et pour le pire ceux qui ont tenté en vain de mettre fin à leurs jours pour être recalés sur le dernier banc vous le confirmeront ce n’est pas ce que tu penses la vie Et Dieu ou appelle la force unifiée de la nature comme bon te semble n’aime pas les corps dans le travail car pour la nature un corps Réparé est un corps résigné à sa poussière prêt pour sa prochaine incarnation depuis les vallées du Nil jusqu’au sommet de l’ego youpi les montagnes-russes Nous sommes un programme d’infini développement le corps reflète le désir égoïste de recevoir de la satisfaction quand il déambule dans l’âme d’autant qu’ici il n’y a rien pas plus de corps que d’immeubles pas de planète c’est un “hoax” mais ce n’est pas si simple et pas pour rien que le jeu en vaut la chandelle mais qui finit toujours par ficher le feu Plusieurs mondes sont imbriqués les uns dans les autres La vie est une réparation bien que je préfère le terme correction Et j’oserais dire en souvenir d’un certain passé une salée à part ça Mais c’était avant le grand changement qui fait que maintenant tout est un éternel présent Une longue journée entrecoupée de brèves siestes comme on reboot un ordinateur C’est aussi dire que longtemps nous vivons dans un monde de compromis entre le bien et le mal En effet cela fait cet effet pour un temps mais peu à peu la frontière disparaît entre les deux teintes puis on commence à ressentir de plus en plus souvent le flot harmonieux de la perfection de toute chose Même les désirs que nous concevons comme étant les autres se calment à mesure que notre image du nouveau monde se stabilise Les étoiles du matin chantent Et les sept palais apparaissent à l’oeil averti Sur tous les côtés les lettres valsent vers les appointés Des réceptacles se saisissent des examens qui surmontent le degré précédent Puis la réparation avance sous notre corps immobile depuis toujours au centre de chacun son univers L’abysse ouvre ses lèvres Rien ne se perd en spiritualité nous ne pouvons qu’ajouter Rien ne peut être éliminé Tout est un temple bien gardé Au moins maintenant j’entends que cette étincelle en moi détermine tout et que tout vient d’elle et devant et derrière La source coule sa domination malgré mes élucubrations je ne sais pas dans quel mur il va me propulser d’un instant au suivant Je dois m’accrocher au nouvel environnement encore une prière dans l’éclat de mon oeil Si je déconnectais ces cinq sens il ne resterait plus de créature Chaque lettre de chaque mot de tout ce qui nous entoure est un livre d’instructions cryptique Le nom des personnes qui entrent dans les cercles que nous créons Vous remarquerez aussi que toutes les formes viennent avec leur opposé Soit en ombre ou en clarté Imaginons que l’infini est une page sur laquelle nous dansons en revêtant tour à tour les lettres du nom de la force qui gouverne de sa main de scribe L’histoire ordinaire de l’extraordinaire ascension de l’être dans la bulle dorée qui flotte au-dessus comme un satellite à la dérive Avec pour seul moyen de communication la volonté de réunir tous le points de la manifestation en une seule étincelle Ne nommant que ce qui est atteint comme possibilité car il n’y a nulle autre que le récepteur dans le jeux des miroirs Un labyrinthe majestueux la vie Ce kaléidoscope brutal brille Sans existence Comme étant toute la réalité qui existe mais ne peut être ressentie comme étant réelle Peut-être alors que je sens les autres comme étant Tout le phénomène qui se révèle Moi-même et l’inverse mais tout se produit dans mon désir d’être qui te tient la main au travers ce processus Cette formule innommable qu’est l’initiale A Ça coule quand un de nous dort ainsi nous sommes toujours debout dans la soute de notre navire qui vire qui virevolte comme un bâton de “popsicle” (glace) dans un océan fâché Nous déployons nos tentacules comme des vagues qui s’approprient les particules en les incorporant à notre niveau de dissolution du soi Toi et moi contre le distingué comité de la création qui nous unira à jamais Au commencement il y a toi puis il y a moi qui construisent une essence propre de nos deux étincelles quand elles croisent les fers Et la crise amènera notre tribu autour d’une table Et nous verrons que les nôtres sont les plus grands de la génération Quand ils éveillent cette nouvelle force ensemble La force de l’union de toutes les parties de Rien en Tout ce que nous désirons À Beth alors Kaoline que c dur de rester sérieux parfois je me laisse aller Tu sais Parfois Hé bé!!! As-tu remarqué que si c’est souligné ça sert à rien mais trois points d’exclamation ça ne sert à rien non plus Alors à quoi ça peut bien servir de passer de A à B ou C’est quand encore qu’on va se ressembler tellement que tu es si belle j’échangerais disons hier pour un millième de demain rien ne se passe nécessairement comme un gars comme moi ne le souhaite malgré Que tu es un champ de mine que je m’entraîne à marcher avant le lever du soleil Juste comme pratique téléguidée sans GPS wow Mais je ne céderai pas sur la ponctuation avant qu’un bon bout de l’alphabet de toi et moi ne soit entamé Brûlées à répétition  ces qualités qui sont inversées dans ce monde avec la tête en bas Ne sois pas surprise Dans le grésillement de nos ailes quand elles quittent le ciel Tout est un discours constant sans les mots Sans les notes Silence quand le corps revient à l’éveil et que de l’autre bout du miroir de l’univers tu me signale la prochaine lettre de notre intention Mais au commencement ce n’est certes pas le début Non Car avant le début il y avait Toi Sinon je ne serais pas ici Entre ta lumière et mon obscurité Sur l’écran de la providence L’empreinte de la perfection remonte à la surface et se positionne directement entre nous

À mesure que le jour tangue, je recule

Dans le désir fragile l’instant s’étire
À mesure que le jour tangue je recule
Contre des assassins de clarté
Aux éblouissements subtils
Comme les restes d’une crapule

Depuis que la matrice convulsive d’être
S’est révélée à l’apex du gang traître
Je rêve le verbe aller droit devers
Le vent aux impitoyables rencontres
À mesure que le jour tangue je recule

Quand la clarté tombe je m’évade
En train de nuit qui longtemps circule
Avec mes valises de mirages surpris
Du haut d’une carlingue en parade
À mesure que le jour tangue je recule

La nuit me lave elle me somme
La nuit me lie aux éléments plus denses
Que la vie au coeur d’une voltige
À force de roulis la nuit se nomme
À mesure que le jour tangue je recule.

Ne sachant pas savoir

À un niveau ou à un autre de l’affaire
Nous savons tous que nous ne savons
Pas savoir soit quand il est trop tard

Soit quand nous avons devancé l’envoi
Le coup marquant notre propre sortie
Du royaume de l’indéfini jusqu’ici

Sur la face cachée de ce continent meurtrier
Nous observons le sommet de l’injustice
S’installer comme dans un téléroman

Écrit et interprété par des sectes de police
Qui jouissent du financement de nos derniers
Savamment détournés pour se liguer

Contre nous déguisés en simples apôtres
Alors que l’Amérique broie du noir
De Sud en Nord il faudrait se réveiller ohé!

D’abord admettre qu’on a cessé de comptabiliser
La liste des morts de causes humanitaires
Sur le point de renaître en des corps militaires

Le temps d’une danse sur le terrain
Bien de chez nous barbouillé au litron de vin
À la pelleté de gras dans nos ecchymoses de pain

La chasse à l’homme ne fut pas nécessaire
La guerre totale les a décimés en coup de vent
Et dorénavant sous nos pieds s’écrasent leurs dents

Que dans un très proche avenir si proche que
Quand tout se mettra à valser pour de bon
Dans chaque semblant de salon nous retrouverons

Et à toutes les sauces lentement cuisinées
Des secrets oseront leur apparition
Sur les lèvres des menteurs par conviction

Des inhumains partout se marreront pliés
Pendant que d’autres marient leurs enfants
Et que les Noé de la génération clouent

Sur le plan échafaudé de leur Arche
Le voile déchiré d’un drapeau fait de peau
La lumière emportera alors comme sur une comète

Les humains leurs enfants devenues victimes
Trop longtemps oubliés sur une tablette
Entourés d’anéantissement à la source

Ultime de la scène exacte du crime
Qu’on trouve dans chaque gramme de poussière
Dûment analysée depuis la poussière des racines.

Le Visible et l’Invisible

Cela ne se voit pas d’ou vous êtes

Mais bien des choses ont changé

Et pas juste sur la bande de Gaza

Des choses ont tellement changé

Que nous risquons de nous y perdre

Nous y perdre sans espoir

Alors-là pas le moindre

De nous y retrouver

Surtout que demain sera Samedi

Oubliez le projet!…


Entre le visible et l’invisible

Il persiste une fine pellicule

De la hauteur d’un i

Couché

De la stature d’une statue

Libérée

Enfin

Du joug du socle


Entre l’infini et la fin

Il persiste de la sueur

Des jurons et même des rénovations

Sur le point de poindre

Dans la tapisserie du calme

De nos vies.