Vide Comme le Ciel

Le ciel s’étire sans age

Pendant que le soleil s’étend

J’ai ma vie tout de traviole

Dans un monde pourtant parfait

Sur des airs à refaire

Avec ma tronche de défaite

Cela n’arrange rien aux faits

Et n’arrache pas les caries

Manque d’amour manque d’argent

Banque de souvenirs opiniâtres

Je reprise le mépris

Des séquelles industrielles

Et autres attentats à ma  présence


Manque d’oxygène manque de pot

Octobre s’étire

Le soleil me tabasse

Telle une balle traçante

Poursuivant un sourire innocent

Dans un monde qui partout s’affaire

Plus dur à convaincre

Qu’un bout de ressort en fer

Avec ma tronche à expérience risquée

Cela n’amméliore guère mes défaites

Encore moins l’emballage.

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