J’ai longtemps attendu
De l’écriture qu’elle me vienne
Plutôt que de la provoquer
Je l’embrassais dans le cou
C’est cela que j’aimais
Faire de ma vie dans ses bras
Puis un jour elle a laissé retomber
Ses chouettes lunettes fumées
Sur l’arête exquis de son nez
Depuis je suis condamné
À vivre les années lumières
Qui me séparent de nos souvenirs
Savamment enfouis
Contraint je suis, de te dire
Qu’entre nous toute étroitesse a fuit
Et que pour le reste
Ma mémoire reste amère
Mon amour c’est toi
Que j’aimerais faire de ma vie
À présent, crois-moi.
L’espoir fait (re)vivre l’espoir…
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beau poème
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